CHAPITRE 17 de CANDIDE DE VOLTAIRE (lecture analytique)
Publié le 17/06/2011
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Voltaire a choisi des clichés pour exprimer la féérie. On a des " brocarts ", de " l'or ", des couleurs vives, " émeraudes ", " rubis ", " pierreries Les vêtements sont des " draps d'or " et les pierres précieuses s'étalent partout (les " palets " des enfants, les " plats "...) La vie semble se résumer à une vie de " palais " : " musique ", " odeurs délicieuses ", " liqueurs ". On ignore évidemment la source de tous les maux (et de toutes les différences sociales) : l'argent. Tout est partage. Pour l'heure on est dans la phase d'émerveillement, de surprise et de stupéfaction. C'est le " Pérou " (on y parle " péruvien "). Voir aussi l'exotisme appuyé des plats (" contour ", " colibri ", " oiseaux-mouches "). On est moins dans l'émotionnel que dans le parodique. Mais c'est un préambule : les idées (d'ailleurs décevantes) vont venir dans le chapitre XVIII.
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