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CHRONOLOGIE DES ANCIENS

Publié le 09/06/2015

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bouffonne, fait preuve d'un comique puissant et efficace ; Térence individualise les types utilisés par Plaute, il s'inspire des modèles grecs, en particulier de Ménandre pour chercher la justesse de la peinture psychologique plutôt que pour plaire au public populaire. Scipion Émilien était un familier de Térence, ce qui fit croire à l'époque médiévale qu'il était lui-même l'auteur de ses pièces,

d'où l'allusion de M. dans le texte               15.

·  Polybe (i' siècle avant J.-C.), historien romain ayant rédigé en grec- une Histoire dont le texte conservé ne couvre pas toute la période (264-146 avant J.-C.) au cours de laquelle eurent lieu les trois guerres Puniques (264-241 ; 218-201 ; 149-146 avant J.-C.) entre Rome et Carthage, mais seulement les années 220 à 146.

·  Varron (ne-i" siècles avant J.-C.), écrivain érudit latin, se vit confier par César l'organisation des bibliothèques publiques et a produit des ouvrages sur tous les sujets.

·  Quinte-Curce (i`r siècle avant J.-C.), historien latin d'époque incertaine, auteur d'une Histoire d'Alexandre en dix livres, vie romancée, attachante par son style rapide et incisif et le pittoresque du récit.

·  Cicéron (106-43 avant J.-C.), orateur romain du parti de Pompée, fut consul en 63 avant J.-C., mais, accusé par le tribun Clodius, fut exilé en 58 avant J.-C. sur l'ordre des premiers triumvirs (César, Pompée, Crassus) et, après la mort de César (44 avant J.-C.), proscrit par les seconds (Octave, Antoine, Lépide), et finalement assassiné par les hommes d'Antoine. C'est à partir de 60 avant J.-C. qu'il a commencé une oeuvre philosophique plus originale qu'on ne le concède généralement, donnant des informations intéressantes sur les philo­sophes grecs et leur compréhension dans la Rome du ler siècle avant J.-C. Il reste, malgré l'agacement qu'il suscite chez M., l'écrivain de référence de toute la littérature latine.

·  Catulle (i" siècle avant J.-C.), poète élégiaque latin, célèbre par ses poésies amoureuses, à la fois érudites et élégantes.

·  Tibulle (i" siècle avant J.-C.), poète latin, auteur d'Élégies mélancoliques et tendres.

·  Properce      siècle avant J.-C.), poète latin, auteur d'Élégies dans la tradition des poètes alexandrins, délicates et raffinées.

·  Salluste (0' siècle avant J.-C.), historien latin qui prit Thucydide pour modèle et raconta la guerre de Rome contre Jugurtha, roi de Numidie (118-105 avant J.-C.) et la conjuration de Catilina (63 avant J.-C.) qu'avait dénoncée Cicéron. Il ne répugne pas à un certain archaïsme dans sa langue.

·  Mécène (0" siècle avant J.-C.), favori d'Auguste, n'est pas écrivain mais mérite sa place dans cette rubrique car il encouragea les lettres et les arts, protégeant notamment les poètes Virgile et Horace et l'historien Tite-Live.

·  Virgile (" siecle avant J.-C.), le plus grand poète latin aux yeux de M., protégé d'Aususte et de Mécène, auteur des Bucoliques, des Géorgiques et surtout de l'Enéide, où il voulut faire, avec le personnage d'Énée, l'équivalent pour Rome de ce qu'avait fait Homère avec Ulysse pour la Grèce : créer une légende nationale.

 

·  Horace (1" siècle avant J.-C.), poète latin, épicurien. Sa fréquentation de Mécène, ministre d'Auguste, lui donna accès à de nombreuses sources livresques. Sa sagesse souriante — réflexions sur les moeurs du temps, sur les questions de la vie morale, sur la nature de la poésie — plaît beaucoup à M. Son

ÉCRIVAINS

·  Homère (viii siècle avant J.-C.), poète grec aveugle selon la tradition, est considéré comme le père de la littérature occidentale. Son existence est contro­versée mais son nom reste attaché à l'Iliade et à l'Odyssée. Ces épopées, les plus anciennes et les plus fameuses de l'histoire grecque, furent lues dans l'Antiquité comme une encyclopédie des savoirs humains ; elles inspirèrent Virgile pour son Énéide.

·  Hésiode (viii`-vif siècles avant J.-C.), poète grec, à la fois théologien, mora­liste et inventeur de mythes, est l'auteur de la Théogonie et des Travaux et les Jours.

·  Archiloque (vie siècle avant J.-C.), poète satirique grec originaire de l'île de Paros, est l'auteur d'Élégies et d'Hymnes dans lesquels, peut-être, il se livrait à une introspection semblable à celle que met en oeuvre M. dans ses Essais. Mais ce sont ses Iambes, satires âpres et ironiques, qui ont fait sa célébrité.

·  Alcée (vii`-vi'r siècles avant J.-C.), poète lyrique grec, né dans l'île de Lesbos, est surtout connu pour ses poèmes en l'honneur du vin et de l'ivresse. Peut-être M. songe-t-il également à lui comme prédécesseur dans la voie sur laquelle il s'est engagé. Alcée a été imité par Horace qui admirait la qualité de son vers et la rapidité de son style.

·  Sapho (vi' siècle avant J.-C.), poétesse grecque qui tenait une école de poésie lyrique. Il ne reste que des extraits de son oeuvre très admirée par les Anciens.

·  Pindare (vf -yr siècles avant J.-C.), poète lyrique grec, auteur d'Odes et d'Hymnes avec lesquels voulurent rivaliser, à la Renaissance, les poètes de la Pléiade.

·  Corinne (ve-v` siècles avant J.-C.), poétesse grecque qui fut la maîtresse de Pindare, puis sa rivale souvent victorieuse, composa des odes inspirées des légendes béotiennes.

·  Anacréon de Téos (vi`-‘e siècles avant J.-C.), poète lyrique, courtisan auprès des tyrans Polycrate de Samos et Hipparque d'Athènes, est l'auteur de poésies légères, chansons de table et d'amour caractérisées par une grâce brillante qui définit le genre anacréontique. Les Anacreonteia (environ soixante courts poèmes), publiés en 1554 par Henri Estienne, ont permis sans doute à M. de découvrir cet auteur.

 

·  Eschyle, Sophocle et Euripide (ve siècle avant J.-C.), les trois grands tragiques grecs de l'Antiquité. Le premier célébra la victoire de Marathon (première guerre Médique) dans sa pièce Les Perses et exploita les légendes thébaines et anciennes (Les Sept contre Thèbes, L'Orestie), véritable créateur de la tragédie antique ; le second illustra l'épanouissement du genre avec notamment Antigone, Œdipe roi et Œdipe à Colone; le dernier, marqué par l'influence de la sophistique à Athènes et par les troubles de la guerre du Péloponnèse (431-404 avant J.-C.) entre Sparte et Athènes, a développé un théâtre plus intellectuel où s'affirme l'analyse

BIBLE

· Sara, épouse d'Abraham, eut tardivement de lui un fils, Isaac, envoyé par la main de Dieu.

· Jacob, fils d'Isaac et de Rébecca, frère d'Esaü, eut successivement deux personnes qui étaient soeurs, Léa et Rachel, pour épouses.

· Léa, première épouse de Jacob, lui donna sept enfants.

· Rachel, deuxième épouse de Jacob, soeur cadette de Léa, était stérile mais eut finalement de Jacob un fils, Joseph.

PERSONNAGES POLITIQUES

· Lycurgue (ve siècle avant J.-C.), législateur mythique de Sparte (ou Lacédé‑

mone) auquel l'oracle de Delphes — pourtant fondé au    s. avant J.-C. — aurait dicté la constitution lacédémonienne. Avant de disparaître, il aurait fait jurer à ses compatriotes de ne jamais changer cette constitution. Une telle légende permettait de conférer des origines prestigieuses aux lois coutumières en vigueur dans la ville.

·  Solon (vile-ve siècles avant J.-C.), législateur d'Athènes, l'un des Sept Sages — avec Thalès — de la Grèce.

· Cyrus (vie siècle avant J.-C.), roi de Perse de 558 à 528 avant J.-C., vainqueur de Crésus, conquit l'Asie mineure. Xénophon a décrit son éducation dans la Cyropédie.

· Crésus (vie siècle avant J.-C.), roi de Lydie (le dernier avant la conquête perse) entre 561 et 546 avant J.-C., était célèbre pour sa richesse fondée sur l'or que charriait la rivière Pactole.

· Aristide le Juste (550-467 avant J.-C.), général et homme politique athénien, fut l'un des stratèges de la bataille de Marathon (490 avant J.-C.). mais, à l'instigation de Thémistocle son rival, il fut frappé d'ostracisme en 482 avant J.-C. Rappelé pour les batailles de Salamine (480) et de Platées (479 avant J.-C.), il fut ensuite chargé d'administrer les finances d'Athènes et se rendit célèbre par son intégrité.

· Thémistocle (525-460 avant J.-C.), homme d'État athénien d'une grande clairvoyance politique, issu d'une famille de commerçants, fut le rival d'Aristide et devint en 483, quand ce dernier fut frappé d'ostracisme, le chef du parti des aristocrates. Thémistocle travailla à la création de la puissance maritime athé­nienne en faisant fortifier le port du Pirée. Il eut un rôle décisif dans la victoire de Salamine.

· Léonidas (vie-ve siècles avant J.-C.), roi de Sparte de 490 à 480 avant J.-C., fut tué avec trois cents Spartiates par les Perses au défilé des Thermopyles.

· Périclès (495-429 avant J.-C.), homme d'État athénien dont l'influence fut profonde et souvent bénéfique, encouragea les arts et les lettres, et mérita de laisser son nom au siècle le plus brillant de l'histoire grecque.

· Alcibiade (450-404 avant J.-C.), aristocrate athénien, protégé de Périclès, élève de Socrate, à qui Plutarque consacra l'une de ses Vies parallèles. Ne manquant pas de charme mais opportuniste et peu soucieux des finances publiques, Alcibiade joua un rôle politique important à la fin du si' siècle.

· Lachès (ve siècle avant J.-C.), général athénien, mort en 418 avant J.-C. lors de la bataille de Mantinée en Arcadie.

CHRONOLOGIE DES ANCIENS

·    Épaminondas (418-362 avant J.-C.), général et homme d'État béotien, est parmi tous les Anciens le favori de M. Il imposa l'hégémonie thébaine sur la Grèce centrale et enleva la Messénie aux Lacédémoniens. Après plusieurs cam­pagnes en Thessalie et dans le Péloponnèse, il vainquit l'alliance de Sparte, Athènes et d'autres cités à Mantinée, où il fut mortellement blessé. Ses victoires reposant sur une nouvelle stratégie d'offensive, abattirent le prestige militaire de Sparte et donnèrent à Thèbes une suprématie provisoire.

·    Denys l'Ancien (v`-1v` siècles avant J.-C.). tyran de Syracuse de 405 à 368 avant J.-C., issu d'une famille pauvre, conquit le pouvoir en s'appuyant sur le peuple à qui il distribua les terres des riches. Son fils et successeur de 367 à 344, Denys le Jeune, fut un fastueux mécène : idéaliste et libéral, il appela en vain Platon auprès de lui pour organiser la République de ses rêves.

·    Philippe II de Macédoine (382- 336 avant J.-C.), roi de Macédoine, père d'Alexandre le Grand, entendait contrôler l'ensemble de la Grèce. Il fut soutenu par des partis macédoniens très actifs dans chaque cité (Eschine et Démade à Athènes), ce qui lui valut l'opposition farouche de Démosthène dans ses Philip­piques. Mais il triompha de l'alliance entre Thèbes et Athènes à Chéronée en 338 avant J.-C. et devint alors le maître incontesté de toute la Grèce sauf Sparte.

·    Démade (384-320 avant J.-C.), orateur et homme politique athénien célèbre pour sa fougue, devint chef du parti macédonien grâce à son éloquence et à la faveur de Philippe. Il demanda la mort de Démosthène et de ses amis en 322 mais fut lui-même exécuté deux ans plus tard.

·    Alexandre le Grand (356-323 avant J.-C.), fils de Philippe II de Macédoine, ce prodigieux conquérant, élève d'Aristote, fut stratège aussi bien qu'administra­teur et protecteur des sciences et des arts. Sa gloire est devenue légendaire.

·    Pyrrhus (319-272 avant J.-C.), roi d'Épire de 295 à 272 avant J.-C., remporta des victoires coûteuses (d'où l'expression «victoire à la Pyrrhus «) contre les Romains à Héraclée (280) et Ausculum (279 avant J.-C.). Grand chef de guerre mais homme politique indécis, il hésita toujours entre les conquêtes italiennes et l'extension de son Empire vers l'Orient.

·    Hannibal (247-183 avant J.-C.), général et homme d'État carthaginois, élevé dans la haine de Rome par son père Hamilcar Barca, devint commandant en chef en 221 avant J.-C. et infligea, lors de la deuxième guerre punique, une sévère défaite aux Romains à Cannes (216) avant d'être vaincu à Zama (202 avant J.-C.) par Scipion l'Africain. Il mena par la suite, malgré les dures condi­tions de la paix romaine, de profondes réformes politiques, économiques et militaires dans son pays, mais, dénoncé à Rome par ses ennemis, il dut s'enfuir en Syrie puis en Bithynie. Il se donna la mort au moment où il allait être livré par le roi Prusias I" aux Romains. Hannibal est considéré comme l'un des plus remarquables chefs de guerre de l'Antiquité.

·    Philippe V de Macédoine (238-170 avant J.-C.), roi de Macédoine, s'allia avec Hannibal en 215, mais se heurta aux Romains qui formèrent contre lui une alliance de plusieurs États grecs. En 197, Flaminius lui infligea la défaite de Cynocéphales qui le chassa de Grèce. Philippe proposa alors son appui à Rome mais ne gagna jamais la confiance de ses anciens adversaires.

·    Publius Sulpicius Galba, lointain ancêtre de l'empereur Galba. fut consul en 200 avant J.-C.

·    Titus Quinctius Flaminius : général et homme politique romain, vainqueur de Philippe V de Macédoine à Cynocéphales en 197 avant J.-C.

ESSAIS

·  Scipion l'Africain (110-Ii' siècles avant J.-C.), général et homme politique romain, vainquit Hannibal à Zama (202 avant J.-C.). Accusé de concussion par les conservateurs menés par Caton l'Ancien, il se retira de la politique et se consacra aux arts et aux lettres.

·  Caton l'Ancien (234-149 avant J.-C.), homme d'État célèbre par l'austérité de ses moeurs, s'efforça d'enrayer le goût du luxe qui menaçait de corrompre l'ancienne vertu romaine. Cela ne l'empêcha pas d'étudier le grec à la fin de sa vie.

·  Scipion Émilien (185-129 avant J.-C.), homme politique et général romain, était le petit-fils adoptif de Scipion l'Africain. Consul en 147 avant J.-C., il donna l'assaut décisif à Carthage et la Fit raser. À nouveau consul en 134, il conquit Numance et pacifia l'Espagne. Adversaire politique des grecs, il fut le type de l'aristocrate éclairé qui participait à la définition d'une nouvelle culture, synthèse des traditions grecques et romaines. li avait autour de lui un cercle d'amis dont Laelius, le plus cher à son coeur, mais aussi le dramaturge Térence (d'où la confusion de M. dans le texte n" 15), et l'historien Polybe.

 

·  Marius (157-86 avant J.-C.), général et homme politique romain, issu de la classe équestre, s'était distingué comme un excellent soldat en Espagne (133 avant J.-C.) sous Scipion Émilien. Élu consul en 107 avant J.-C. par le parti populaire, il devint le symbole de la revanche sociale de ceux que l'oligarchie patricienne écartait des honneurs. Par une réforme décisive, il ouvrit désormais l'armée aux prolétaires et aux chômeurs, ce qui allait en faire un puissant instrument pour la conquête de l'Empire. Marius termina la guerre de Numidie puis, de nouveau consul de 104 à 100 avant J.-C., il vainquit les Teutons à Aix (102) et les Cimbres à Verceil (101 avant J.-C.). Mais chef de guerre prestigieux, il se montra médiocre politique. Il ne sut pas contrôler fermement le parti populaire. En 88, à l'occasion de la campagne contre Mithridate, éclata entre Marius et son ancien lieutenant Sylla un conflit qui déboucha sur la guerre civile. Marius trouva la mort quelques jours après son élection à un septième consulat en 86.

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« ESSAIS caractéristiques de leur philosophie.

Nous avons recouru largement, pour la rédaction de cette partie de la chronologie, au volume Les Présocratiques (La Pléiade, Gallimard, 1988) établi par jean-Paul Dumont.

• Les Milésiens : -Thalès de Milet (vu' -v!" siècles avant j.-C.), fondateur de l'école ionienne, est le plus ancien et le plus célèbre des Sept Sages' À l'aube de la pensée rationnelle où les disciplines ne se distinguaient pas encore vraiment, il fut à la fois mathé­ maticien, physicien, astronome, géographe et philosophe.

Il passe pour avoir prédit une éclipse de soleil, vraisemblablement celle du 28 mai 585 avantj.-C. 2 N'ayant laissé aucun écrit, il doit toute sa réputation à Aristote qui lui attribue le mérite d'avoir, le premier, spéculé sur l'élément ou le principe dont toutes choses dérivent.

La seule substance primordiale selon Thalès est l'eau : source de l'humidité, de la vie, de la multiplicité des formes, elle donne naissance aux autres éléments (terre, air, feu) en se transformant par condensation, raréfac­ tion, etc.

Cette conception conduisit Thalès à considérer notre univers comme une bulle d'air hémisphérique au sein d'une masse liquide infinie.

Thalès aurait rapporté d'Égypte en Grèce non seulement l'enseignement de sorr astronomie mais les fondements de la géométrie il résolut les problèmes consistant à inscrire un triangle dans un cercle, à exprimer la hauteur d'un objet à partir de son ombre, et donna, en étudiant les angles des triangles, la démons­ tration de l'égalité des angles opposés par le sommet.

Deux traditions se contredisent à son sujet.

La première (Platon, Théètète, 174 a), qui en fait le fameux astrologue tombé dans un puits à force de regarder le ciel, entend prouver l'inutilité de la science dans la conduite de la vie; la seconde (Aristote, Politique, l, 11, 1259 a 6), fondée sur une prévision météoro­ logique, fait remonter à Thalès l'instauration du premier monopole, celui des pressoirs à olives, et tend donc à prouver la supériorité pratique de la connais­ sance théorique.

-Anaximandre (vu' -v!' siècles avant ].

-C.), philosophe et savant de l'école ionienne, était un ami de Thalès.

Il introduisit en philosophie les concepts de principe, d'élément et d'illimité.

Aussi bien comme géographe (il fut l'un des premiers à dresser des cartes) que comme cosmographe (il fut le premrer à construire un cadran solaire) ou biologiste (il eut le premier l'intuition que l'apparition de l'homme sur la terre était le résultat d'une lente évolutio!' qui nous assigne le poisson comme ancêtre), il manifesta un grand souci de ratiJna­ lité.

Il expliqua l'univers en faisant de la matière infinie et éternelle le principe de tous les éléments et de tous les êtres finis.

• Le pythagorisme: Pythagore de Samos (VI' siècle avant j.-C.), philosophe et mathématicien dont la vie et l'œuvre sont mal connues, aurait vécu à Crotone en Italie où il fonda des communautés dont les adeptes acceptaient une morale • ascétique.

Son enseignement avait un caractère d'initiation et une inspiration orphique par certaines de ses croyances (par exemple la métempsychose).

La lis re éwhlie à l'époque hellénisnque inclut en outre, le plus soU\'ent, Pmacos de klynlène, Bias de Priène, Cléobule de Lindos, Périandre de Connthc, Chilon de Lacédémone et Solon d'Athènes.

2 Cf.

Hérodote, Histmrcs.

1, 74.

48. »

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