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Démocratie des anciens, démocratie des modernes

Publié le 15/03/2022

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« Cours L3 Démocratie des anciens, démocratie des modernes Auteurs : - Emmanuel Terray - Vincent Goldschmidt 1) L’égalité L’égalité est décriée à notre époque, elle empêcherait l’initiative des individus et la prise de risque.

A quoi bon me confronter à l’adversité si je suis assuré de recevoir une récompense égale à n’importe quel autre individu ? L’égalité signifie aussi l’idée de supprimer les différences entre les citoyens.

La moindre trace de différence par rapport aux autres individus crée de l’inégalité, il faudrait donc en respectant le principe d’égalité effacer toutes ces différences, quitte à se réduire à un état totalitaire (Tocqueville). La source des réticences contre l’égalité vient au départ de la pensée grecque. La démocratie est une invention athénienne mais elle ne fait pas consensus, très critiquée, elle n’est pas souhaitable selon certains auteurs (Platon notamment, critique livre VIII de la République). Justification, il n’y a pas d’égalité de nature, tous les êtres sont inégaux par nature.

Au contraire chez Hobbes (et les théoriciens du contrat) il y a une égalité de nature mais qui est dangereuse, elle problématique car elle cause la guerre de tous contre tous. Chez les grecs c’est d’abord une inégalité de nature, état naturel antagoniste. Face à ça, 1e possibilité, on pense une cité des meilleurs (l’aristocratie).

On juge le meilleur pas une distinction jugée pertinente.

Le meilleur doit être celui qui a la plus grande compétence politique. Sparte va être davantage dans ce style aristocratique.

Selon Emmanuel Terray, le libéralisme politique va s’inscrire dans ce lignage 2e possibilité, on pense cette inégalité de nature comme une scission radicale entre les forts et les faibles.

Pour les théoriciens du contrat on part d’une égalité de nature, pour les grecs l’inégalité est une inégalité de nature, le droit du plus fort, le plus fort s’en sort et le plus faible se fait écraser.

Les forces physiques, intellectuelles, les ressources créent cette inégalité.

L’âge de l’individu varie notre performance ce qui rend la liberté du fort précaire. Face à ce problème, les partisans de la démocratie vont dire que tout le monde est menacé, forts comme faibles donc l’égalité politique va devenir une condition favorable.

Le sens du terme de liberté n’est pas le même qu’aujourd’hui, être. »

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