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Cinna, V,3, v. 1693-1720 de Corneille

Publié le 23/08/2012

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corneille

Ce dernier passage clôturant l’extrait est une réplique d’Emilie qui après la tirade de Auguste prend peu à peu conscience de l’acte qu’elle allait effectuer et des conséquences que cela aurait eu. A travers la grande bonté dont fait preuve l’empereur en ne la condamnant ni elle ni ses acolytes, elle comprend son erreur. Par le vers 1718 elle reconnaît n’avoir été aveuglée que par sa propre vengeance. « Je connais mon forfait qui me semblait justice «. Elle cherche désormais à se repentir et veut obtenir le pardon de l’empereur « Je sens naître en mon âme un repentir puissant « (vers 1719). Par sa dernière réplique, elle avoue que sa colère et son obsession de venger son défunt père l’a quitté et qu’elle ne ressent plus que de la culpabilité envers ses actes. « Et mon cœur en secret me dit qu’il y consent « (vers 1720).

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