Devoir de Philosophie

Classicisme et tradition dans l'art du XXe siècle

Publié le 21/11/2011

Extrait du document

 

Toute classification est évidemment arbitraire. Certains écrivains se laissent facilement "ranger". Mieux, ils proposent parfois eux-mêmes la place qu'ils désirent occuper en faisant ouvertement leur profession de foi : ainsi de Breton qui clame tout au long de sa vie son appartenance au surréalisme, ainsi de Nizan qui ne veut être lu que comme écrivain engagé (même si la Conspiration peut être aussi un roman d'amour), ainsi de Bernanos qui, catholique et écrivain - mais non écrivain catholique - sera toujours "sur les chemins de la grâce" .

« idéologies est devenue si obsédante que, n'était la poésie -et ses marges -qui justement a pris une grande importance depuis 1945, on pouvait crain­ dre que la littérature ne soit définitivement enseve­ lie sous le flot des discussions philosophiques, politiques, sociologiques, psychologiques, etc.

De multiples écrivains vont pourtant se canton­ ner dans ce qu'il est convenu d'appeler la tradi­ tion.

Production romanesque nombreuse, inégalement captivante, elle ne saurait être ici J'ob­ jet d'une étude exhaustive.

Le bref recul du temps nous permet déjà d'observer que bien peu de figures littéraires émergent.

Non que la voie soit mauvaise .

Quelques figures indiscutables (Mar­ guerite Yourcenar) sont là pour prouver que s'il est des modes où l'indulgence et le laisser-aller sont de bon ton, Je temps, lui, est sans pitié : s'il appartient aux générations suivantes de réparer les oublis , c'est à l'inexorable fuite des ans que revient Je mérite d'éteindre les engouements .

Un maître incontestable règne discrètement sur cette époque : Jean PAULHAN (1884-1968), de la. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles