Colonel Chabert: l'incipit, la description du colonel Chabert dans le cabinet de Derville (BALZAC)
Publié le 17/04/2012
Extrait du document
Comment Balzac procède t-il pour une description vivante et intrigante?
Nous verrons dans un premier temps, en quoi le portrait de Chabert est réaliste mais à la fois fantastique, ce qui nous amènera a voir que la description d'un portrait pour Balzac, est avant tout un art, qui intéresse les lecteurs.
un portrait qui tournait vers le réalisme du texte pour une évolution vers le fantastique.
Il s'agit bien évidemment d'un texte descriptif avec la présence de l'imparfait tout au long de l'extrait, « attendait «, « faisait «, « décrivait «La tonalité première de la description est évidemment réaliste, premièrement par le contexte spatio-temporel, la narration est au passé simple (« demeura «), car elle marque un tournant important dans le récit : la rencontre de Derville et Chabert dans un « cabinet « mais surtout réaliste en raison de l'attachement que porte Balzac sur le visage de celui ci , nous observons la minutie du détail par les énumérations : « son front « , « les cheveux «, « les yeux «, « le visage «. De plus chacun des éléments du visage ou du corps est caractérisé par un adjectif qualificatif «pale «, « livide «, « mystérieux «.
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fantastique et même temps .En plus d'être définie comme un personnage mort, Chabert est aussi présentait comme fantomatique « couvert d'une taietransparente » avec un corps caché dans l'obscurité de la pièce.
Chabert est bien un personnage unique dans sa morbidité, cequi le rend intéressant et fascinant Un portrait comportant des fragment d'une description réaliste car celui ci est surtoutirréel par le registre fantastique Un portrait captivant et stupéfiant par son vivant pour les lecteurs car il relève avant tout de l'art, en effet ce portrait pourraiêtre considéré comme un tableau.Une description fascinante, qui accroche les lecteurs entre dévalorisation du personnage et l'art de cette construction.
Balzac construit son personnage à la façon d'un portrait pictural, sensible au relief « serré », « ressortir », « reflet » et lenarrateur-romancier se comporte lui même en peintre dans la création progressive du portrait , traçant des lignes v13 « lignebrune que décrivait ce haillon »,jouant avec les couleurs « bleuâtre », « noir » mais aussi en qualité de matière.
Chabert passe« d'une figure de cire » à « un beau marbre l'ont à la longue défiguré » v25.
Mais surtout aux jeux d'ombres de lumières,technique du « clair-obscur » que nous retrouvons normalement dans des peintures tel que ceux des Rembrandt, peintre etgraveur hollandais provoquant une atmosphère pesante, ont une grande présence dans cette description v9 «les refletsbleuâtre chatoyait à la lueur de la bougie » ou encore avec l'effet de l'ombre dans les vers 12 « L'ombre cachait si bien le corpsà partir de la ligne brune que décrivait ce haillon ».Le narrateur le voit « une toile sans cadre », personnage fantomatique échappé de son tableau, de plus la dernière phrase del'extrait « Un médecin, un auteur, un magistrat (...) ressembler à ces fantaisie que les peintres s'amusent à dessiner au bas deleurs pierres lithographiques en causant avec leurs amis » ajoute encore à l'inquiétante irréalité du personnage.
CONCLUSION : Ce portrait mais donc à la fois sur la matérialité physique du personnage et sur sa dimension mystérieuse.Balzac joue avec virtuosité avec le clair obscure, des pouvoirs des mots pour apporter aux lecteurs un tableau vivant.
Document demandé:http://www.devoir-de-philosophie.com/dissertation-51984.html.
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