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Comentaire mme de lafayette

Publié le 05/11/2012

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Problématisation Mme de Clèves tente d'analyser son comportement, ses sentiments dans ce passage d'analyse psychologique. Parvient-elle à s'analyser de manière lucide et clairvoyante ? La raison peut-elle comprendre les mouvements de la passion et lutter contre elle ? Mme de Clèves s'avoue-t-elle à elle-même les véritables raisons qui la poussent à rejeter la passion amoureuse ? Plan détaillé I. L'introspection de Mme de Clèves A. Un retour sur soi o Mme de Clèves se retrouve seule avec elle-même : « Mme de Clèves demeura seule «, « elle revint comme d'un songe « (comparaison qui suggère l'état d'hébétude amoureuse dans laquelle elle se trouve en présence de M. de Nemours). o Tout le passage est en focalisation interne : indices de perception « elle regarda «, « elle se remit devant les yeux « (introspection = action de se regarder à l'intérieur) ; verbes de pens&e...
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« • Elle a ainsi découvert la douleur que peuvent causer la passion amoureuse : champ lexical hyperbolique de la souffrance « cuisantes douleurs », « inquiétudes mortelles », « mortelles douleurs » ; euphémismes « l’état où elle avait passé la nuit », « des impressions de défiance et de jalousie ». B.

La volonté et la raison annihilées • Mme de Clèves est consciente que sa volonté ne peut rien contre cette passion qu’elle subit : tournure passive « je suis vaincue et surmontée » ; position de COD « m’entraîne » ; expression « malgré moi » ; chiasme « je pensai hier tout ce que je pense aujourd’hui et je fais aujourd’hui tout le contraire de ce que je résolus hier » ; question rhétorique anaphorique « veux-je ». • La progression de cette introspection révèle au lecteur les motifs réels qu’a Mme de Clèves de refuser la passion : d’une part elle veut rester digne aux yeux de son amant (importance du regard que M.

de Nemours porte sur elle : répétition de « il voyait bien », expression « aux yeux même de son amant ») ; d’autre part elle craint de souffrir par amour (c’est « ce qu’elle pouvait moins supporter que tout le reste », et c’est l’objet de la dernière question qu’elle se pose : « veux-je m’exposer aux cruels repentirs et aux mortelles douleurs que donne l’amour ? »). • Sa décision finale n’est qu’une fuite, révélatrice de son incapacité à lutter contre sa passion. Rép onse à la p robl é matique Derrière l’analyse très rationnelle que la Princesse de Clèves fait de son propre comportement, et les motifs moraux qu’elle se donne de résister à son amour pour M.

de Nemours, le lecteur perçoit, à travers la progression de sa réflexion, qu’au fond ce qui la force à taire sa passion c’est moins la bienséance morale que la peur de souffrir par amour.. »

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