Comment est représenté le fantastique dans la nouvelle Apocalypse de Julio Cortazar?
Publié le 22/02/2012
Extrait du document
«
dans la salle de bain » ( l 74) et enchaine les actions « je crois que j'ai vomi , ou bien j'ai seulement pleurer , et j'aivomi après , ou bien je n'ai rien fait du tout » ( l 75).
Il y a de nombreux thèmes du fantastique qui sont mis enavant :- la mort : « les corps étendus par terres » (l 32) ; « cette mort infâme » (l 58), « membre epars » (l 61) ;- la peur de la mort : « horrifié » (l 41) «cherchant a se refugié » (l 40) ;- la folie « comme un fou » (l 61) ;- la mort personnifiée : les morts apparaissent derrière des photos de personnes vivantes.Puis il y a dans ce texte de nombreuses figures de style :- D'abord des personnifications : « la nuit serviable était déjà la pour allumer les lampes » (l 4) ; « le ciel nu » (l32) ;« une lumière sale » (l 39) .- Puis des métaphores : « petit monde fragile de Solentiname entouré d'eau » (l 17) qui veut tout simplement direpetite île.- Des comparaisons : « comme agrandi de surprise incrédule » ( l 19) ; « comme fou » ( l 60) .- Puis des répétitions : « mercure » ( 2 fois ) , « presser le bouton » ( 5 fois ) ; des dérivations : « demander ,demander, demandé » ( dernier paragraphe) .- Et enfin un chiasme : « on peut penser ce qu'on veut ces choses la arrives toujours en avant de soi et vous laissetoujours si loin en arrière » (l 23).
Ici le narrateur ne s'attendait pas à vivre ça, il ne contrôle et n'explique plus rien.Toutes ces figures de style révèlent ou créent interférences inquiétantes et des analogies entres deux mondes : lemonde réel et le monde du surnaturel.Ensuite, pour que le fantastique marche et se distingue du merveilleux, il faut un cadre réel.Ici, l'auteur parle de Solentiname et des « photos cubaines » (l 7) : cette île existe , elle fait parti d'une archipelsitué dans le lac du Nicaragua .
Ensuite Julio parle de rues qui existent belle et bien : « la rue Corrientes au coin dela rue San Martin à Buenos Aires » (l 37).
Et il référence à Roque Dalton (l 56) qui existe réellement c'est un de sesami poète révolutionnaire.
Et puis si on lit le début de la nouvelle, l'auteur raconte qu'il fait des conférences et c'estbien le cas, puis il rend visite à son ami Ernesto Cardenal qui est un prêtre politique local.
Enfin il fait référence auxpeintres et artistes sculpteurs de Solentiname et l'île est notamment connue pour ses artistes.
Le cadre de l'extraitproposé présente un lieu de la vie quotidienne : le narrateur est chez lui à Paris : ex : « dans la salle de bain » (l74).
Enfin toutes les conditions sont réunies pour que l'élément surnaturel soit amplifié et suscite l'angoisse chez lelecteur : « la nuit tombée, j'était seul ».
Il faut ajouter que le narrateur et sous l'emprise de l'alcool il boit un « rhumavec beaucoup de glaçons » (l 4) il est donc dans un état second, sa perception est alors susceptible de modifierdes événements et de favoriser l'ambiguïté.
L'effet de réel donne alors plus de force au surgissement du fantastique.Dans un récit fantastique, le personnage fait face à un évènement étrange qui ne peut être expliqué par les lois dela nature .Ici l'auteur voit des scènes de guerres derrière les photos qu'il a prises à Solentiname : il voit des imagesde « morts étendus par terre » de « soldats ».
Cet évènement se présente souvent comme un interdit que lepersonnage est tenté de transgresser en dépit du danger qu'il peut courir.
En effet , ici , le narrateur sait que surtoutes les photos il y aura des images violentes mais il continu pourtant de les regarder « j'ai pressé a nouveau lebouton » « je sais que j'ai continué » « j'ai pressé encore sur le bouton » « j'ai pressé sur le bouton »« j'ai continué a presse sur le bouton ».
Il avoue d'ailleurs qu'il a franchi une limite : « on ne sait ni pourquoi nicomment on fait les choses quand on a franchi une limite » (l 67).
Julio se pose des questions il est épris de doutes: il tente d'abord de trouver une explication rationnelle : « je me dis qu'ils avaient du se tromper au labo me donnerles photos d'un autre » (l 27).
Puis il admet qu'il ne contrôle rien et que c'est bien quelque chose de surnaturel : «face a l'événement qui refusait toute logique ».
Il ne contrôle ni la situation ni son corps : « je regardais sanscomprendre » ((l 19) ; « ma main non plus ne m'obéissait pas ».
Il est perdu et ne sait plus ce qu'il fait « je croisque j'ai vomis ou bien j'ai seulement pleuré et j'ai vomi après ou bien je n'ai rien fait » (l 74) .
Les actions de lanouvelle tendent toutes vers une chute inattendue, qui provoque la surprise du lecteur : ici la fin se termine sur unton ironique voir comique : il hésite à demander à Claudine si elle n'aurait pas vu par hasard « Napoléon à cheval »en référence à la première partie de la nouvelle.
A la fin, le lecteur, comme le personnage, est dans l'incapacité dechoisir entre une explication rationnelle et une interprétation surnaturelle des faits.
Très souvent, le mystère resteintact.
C'est le principe d'hésitation ou d'ambiguïté .Le narrateur ne sait plus quoi penser et l'histoire se termine, onne sait ni ce qu'il va faire ni ce qu'il en conclu.
Nous venons de voir en revue tous les éléments qui nous permettentd'affirmer que cette nouvelle est fantastique , mais voilà que ce qui la démarque d'une nouvelle fantastique ordinaireest que l'élément surnaturel qui survient n'est pas comme dans la plupart des autres nouvelles , un monstre , desfantômes ou autres .
Mais ici, c'est l'Histoire.
En effet le narrateur voit apparaître sur ses photos des scènes de guerres.
Les éléments qui nous permettentd'affirmer cela sont le champs lexical dominant de la guerre et notamment des armes :« Policier » (l l18) ; « Lerevolver » ( l 22) ; « La balle » ( l 23) ; « Les mitraillettes » (l 23 , l 38) ; « Les soldats »( l 33) ; « Fusils etpistolets »( l 52) ; « Fenêtre grillagée » ( l l44) ;« Cravate bleu et chandail vert » (l 47).L'auteur a pour but de montrer l'horreur qu'est la guerre à travers un vocabulaire direct et une description assezviolente des images qu'il perçoit.
Il emploi le champ lexical de la mort, de la violence, de la peur : l' auteur met enscène une image forte pour accentuer l'horreur de la guerre et le dégout chez le lecteur.
Il nous fait sous entendreque des cadavres s'entassent au sol : « Le trou au milieu du front bien visible » (l 22) ; « Les corps étendus parterre » (l 32).
(l 41).
Il explique à quel points les civiles sont terrorisés qui tentent de fuir : « Un visage incrédule etHorrifié ».
L'auteur met en avant des scènes terrifiantes comme un viol « La table avec la fille nue étendue sur ledos ...
ses jambes ouvertes » (l44).
Le lecteur ne peut que frissonner face à cela.
il personnifie la mort : « Mortinfâme » (l 58), comme si elle était injuste et sans pitié : elle tue des innocents.
Il emploi des termes sombres telsque l' « obscurité » : ce terme peut renvoyer aux ténèbres.
L'auteur parle des dernières images qu'il voit et elles nesont pas belles elles montrent une fois de plus à quel point les soldats sont violents envers la population.
Des.
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