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Publié le 05/02/2021
Extrait du document
«
sanglantes » (l.9) caractérise sa faiblesse et sa maigreur et prouve qu’il est en
sang et de couleur de peau jaune car il meurt de faim.
Ensuite, lors de la vue du corps du petit Maheu et la description faite par
Zola «pauvre petit corps» (l.8), «la chair si blême, si transparente » (l.10-11)
nous montre qu’il est sous alimenté car la compagnie de la fosse ne les paye
pas assez afin de pouvoir se nourrir, ainsi l’emploi de la métaphore « maigreur
d’insecte » (l.8) nous renseigne qu’il est autant amaigri jusqu’à le comparer a un
insecte.
Puis Quelques indices nous renseigne sur le climat dans la fosse «tirait
les culottes» (l.7) «dénouait le béguin» (l.7) «ôtait la veste» (l.7) indique qu’il
fait froid et il n y a rien pour se réchauffer appart bien se vêtir et se chauffer
qu’avec seulement sa chaleur corporelle sinon les mineurs gèlent de froid.
En
effet le danger dans cette mine est omniprésent et la sécurité n y est pas
envisagé, «On aperçut les meurtrissures des cuisses, deux taches rouges sur la
peau blanche» (l.13) nous montre les conséquences de ces conditions de travail
inhumaines que tous les mineurs font face chaque jours et ne gagnent pas
autant de ce qu’ils méritent.
Le récit passe soudain à la focalisation zéro, le
narrateur exprime son ressenti et son avis « cette dégénérescence dernière
d’une race de misérables, ce rien du tout souffrant, à demi broyé par
l’écrasement des roches » (l.11-12) en évoquant la gravité de cette catastrophe
et exprime un sentiment réel «c’était une pitié» (l.11).
Ainsi, ce passage explique parfaitement la description et le déroulement de
la situation, les conditions de travail insupportables que subissent les mineurs
tous les jours et le danger qu’il y peut avoir .
La tristesse et la peur envahit l’entité du corps de Maheu à la vue de son
pauvre fils souffrant ayant perdu l’usage de ses jambes, «de grosses larmes
roulèrent de ses yeux» (l.15) (personnification) il verse beaucoup de larmes ne
se remettant pas ce qu’il venait de se passer.
Ensuite le docteur montre sa
solidarité et son empathie envers le Maheu, «ne pleure donc pas tu vois bien
qu’il n’est pas mort» (l.16-17) essaye d’apporter son soutien et le rassurer par
la parole, mais sa réflexion «sans doute il faudrait l’amputer » (l.19) met encore
plus d’angoisse chez les personnages, encore plus chez le Maheu.
Sauf qu’ils ne
traitent pas cordialement le blessé et le mort, «transport immédiat de Jeanlin.
»
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