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Publié le 05/02/2021

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?COMMENTAIRE SUR GERMINAL: l?arrivée du médecin. Emile Zola (1840-1902) est romancier et journaliste français et appartient au mouvement du naturalisme. C?est un auteur qui apporte beaucoup de détails dans ces ?uvres et s?appuie généralement sur les sciences humaines et sociales afin de montrer son engagement et de dénoncer les problèmes de la société. Zola est connu pour son ?uvre à succès le cycle roman Rougon-Macquart, Thérèse, l?assommoir, il a ainsi rédigé un article très célèbre qui est j?accuse. Germinal apparut en 1885, est l?histoire d?une grève qui éclate au nord de la France, l?extrait étudié s?ouvre sur un éboulement dans la fosse. Chicot, un haveur et Jeanlin Maheu sont prit sous les roches, âpres une courte attente qui paraissait interminable, les mineurs rassissent a les dégager. Le docteur Vanderhaghen arrive alors pour les secourir. Nous nous demandons comment l?auteur s?y prend-t-il pour dénoncer les réels conditions de travail des mineurs. Dans un premier temps nous verrons une description détaillé de la scène, ensuite nous montrerons la position des personnages face à ce drame. De prime abord, la scène commence par l?arrivée du médecin qui vint pour soigner les deux blessés, et à son expression de désespoir « fichu » (l.2), nous comprenons directement qu?il n y a aucune chance que chicot survive. Quant à son profil « ce cadavre noir de charbon » (l.3) montre qu?il est très sale en raison de l?éboulement et surtout l?état de ...

« sanglantes » (l.9) caractérise sa faiblesse et sa maigreur et prouve qu’il est en sang et de couleur de peau jaune car il meurt de faim. Ensuite, lors de la vue du corps du petit Maheu et la description faite par Zola «pauvre petit corps» (l.8), «la chair si blême, si transparente » (l.10-11) nous montre qu’il est sous alimenté car la compagnie de la fosse ne les paye pas assez afin de pouvoir se nourrir, ainsi l’emploi de la métaphore « maigreur d’insecte » (l.8) nous renseigne qu’il est autant amaigri jusqu’à le comparer a un insecte.

Puis Quelques indices nous renseigne sur le climat dans la fosse «tirait les culottes» (l.7) «dénouait le béguin» (l.7) «ôtait la veste» (l.7) indique qu’il fait froid et il n y a rien pour se réchauffer appart bien se vêtir et se chauffer qu’avec seulement sa chaleur corporelle sinon les mineurs gèlent de froid.

En effet le danger dans cette mine est omniprésent et la sécurité n y est pas envisagé, «On aperçut les meurtrissures des cuisses, deux taches rouges sur la peau blanche» (l.13) nous montre les conséquences de ces conditions de travail inhumaines que tous les mineurs font face chaque jours et ne gagnent pas autant de ce qu’ils méritent.

Le récit passe soudain à la focalisation zéro, le narrateur exprime son ressenti et son avis « cette dégénérescence dernière d’une race de misérables, ce rien du tout souffrant, à demi broyé par l’écrasement des roches » (l.11-12) en évoquant la gravité de cette catastrophe et exprime un sentiment réel «c’était une pitié» (l.11). Ainsi, ce passage explique parfaitement la description et le déroulement de la situation, les conditions de travail insupportables que subissent les mineurs tous les jours et le danger qu’il y peut avoir .

La tristesse et la peur envahit l’entité du corps de Maheu à la vue de son pauvre fils souffrant ayant perdu l’usage de ses jambes, «de grosses larmes roulèrent de ses yeux» (l.15) (personnification) il verse beaucoup de larmes ne se remettant pas ce qu’il venait de se passer.

Ensuite le docteur montre sa solidarité et son empathie envers le Maheu, «ne pleure donc pas tu vois bien qu’il n’est pas mort» (l.16-17) essaye d’apporter son soutien et le rassurer par la parole, mais sa réflexion «sans doute il faudrait l’amputer » (l.19) met encore plus d’angoisse chez les personnages, encore plus chez le Maheu.

Sauf qu’ils ne traitent pas cordialement le blessé et le mort, «transport immédiat de Jeanlin. »

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