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Commentaire Albert Camus l'Etranger

Publié le 15/10/2015

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L’extrait soumis à l’étude est tiré du roman d’Albert Camus, L’Etranger écrit en 1942 issus du courant existentialiste. Dans L'Etranger, Camus présente un homme, Murssault que des circonstances extérieures vont amener à commettre un crime et qui assiste, indifférent, à son procès et à sa condamnation à mort. Dans ce texte, Murssault, retourne seul sur la plage où a éclaté une altercation avec deux arabes. Il y croise par hasard l’un d’entre eux et le tue. Nous allons nous demander qui est le véritable meurtrier dans cette extrait.  Pour cela nous verrons en quoi Murssault est un assassin. Nous étudierons ensuite en quoi Murssault est aussi une victime.                  Pour commencer, nous pouvons voir que Murssault est un assassin. Pour cela, nous étudierons le mirage puis la puissance des éléments naturels et matériels et enfin nous étudierons le rôle du soleil dans le meurtre de l’arabe Tout d’abord le phénomène du mirage intervient à deux reprises dans le texte, tout d’abord aux ligne 4 et 5, le jeu des ombres et de la lumière sur le visage de l’Arabe au narrat...
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« ligne 2 « toute une plage vibrante ».

On se rend donc bien compte que les éléments poussent Murssault à agir malgré lui.

Le soleil semble suivre le personnage depuis le début de l'intrigue.

Ligne 6 et 7 « C'était le même soleil que le jour où j'avais enterré maman ».

Le véritable meurtrier s'avère être le soleil car c'est lui qui bouleverse la perception visuelle de Murssault puis cause son malaise physique. L'emploi du champ lexical du soleil est associé à la brulure et donc par conséquent à la souffrance du personnage renforçant son rôle capital. Enfin les objets sont également personnifiés comme le couteau et le revolver.  Le narrateur utilise le terme « ventre », ligne 23 pour parler de la crosse du revolver.

Cette personnification augmente la confusion entre l'objet et l'humain.

D'autre part les objets semblent agir de leur plein grés « le glaive éclatant jaillit » « cette épée brulante rongeait mes cils et fouillait mes yeux » et semblent aussi avoir une capacité de mouvement autonome ce qui relègue l'action au second plan.

Le personnage est le jouet des éléments naturelles dans cet extrait.

On remarque que Murssault est passif durant l'action, ligne 21 à 22 « Tout mon être s'est tendu et j'ai crispé ma main sur le revolver ».

Le fait qu'il tire consciemment à quatre reprise sur le corps de l'arabe « inerte » alors qu'il lui a déjà tiré dessus une fois donne une raison de penser que Murssault est un assassin.   Beaucoup d'arguments peuvent nous convaincre que Murssault est un assassin mais d'autres éléments peuvent tenter de nous faire croire le contraire.                   D'ailleurs, nous pouvons nous pencher sur l'innocence de Murssault.

Pour cela, nous étudierons les différents sens, puis la rupture de l'équilibre et enfin l'irresponsabilité de Murssault.               En effet la narration est purement et uniquement sensorielle.

Le narrateur semble subir une synesthésie.

La synesthésie (du grec syn, avec (union), et aesthesis, sensation) est un phénomène neurologique par lequel deux ou plusieurs sens sont associés.

On retrouve en effet de nombreux sens qui sont brouillés et désagréables comme le touché, ligne 23 « j'ai touché le ventre. »

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