Devoir de Philosophie

commentaire composé

Publié le 24/11/2013

Extrait du document

COMMENTAIRE COMPOSE En 1862, paraît Les misérables , roman de Victor Hugo. Cosette, une jeune fille confié par ses parents aux Theradiers apparaît dans cet extrait descriptif. Ceux-ci sont abominables envers elle. Dans le passage proposé, la fillette doit aller jusqu'au puit pour ramener de l'eau à ceux qui l'hébergent, alors que la nuit tombe et que le noir est sa plus grande phobie. Voyons en quoi cette foret effraie et est fantastique par l'intermédiaire de la description de la nature elle-même et de la vision de Cosette, qui à une peur démesurée de cette foret. Tout d'abord, nous pouvons voir que la nature est décrite lorsque le soleil se couche. En effet, « le ciel était couvert de vastes nuages noirs qui étaient comme des pans de fumée » (l.1.2), le ciel sombre semble laisser derrière lui un désastre, tel qu'un incendie. De plus, «  la brume, lugubrement empourprée, élargissait l'astre » (l.9) , comme si le feu s'éloignait pour laisser place au terre ravagé. Le champ lexical des ténèbres est omniprésent, notons par exemple les mots « vastes » (l.1), « tragiques » (l.2), « ombres » (l.2), « rougeur horrible » (l.8), « lugubrement » (l.8) . Les couleurs noires et rouges dominent, « Cosette se sentait saisir par cette énormité noire de la nature » (l.43) et « la brume [était] lugubrement empourprée » (l.8). Celle-ci représente le diable, dont les c...

« (l.14), Cosette est au milieu de tous ça, elle est au milieu d'animaux sauvages lui voulant du mal.

Les termes « proies » (l.15), « s'enfuir »(l.17), « chassés » (l.16) renvoient au champ lexical de l'épouvante, du meurtre.

La forêt devient un scène de crime.

Les « bruyères sèches » (l.16) sont personnifié, elles sont comparé à des hommes, elles « avaient l'air de s'enfuir » (l.17) .

Les bois deviennent un lieu cauchemardesque, épouvantable, où la mort peut faire face à tous moments, « des tous les cotés il y avait des étendues lugubres » (l.18) .

La description de cette endroit se rapproche a un roman policier ou d'épouvante.

La nature elle même se rapproche aux enfers, elle est terrorisante.

Une peur incontrôlable de la forêt peut vite arriver pour les personnes qui s'y rende.

Le mécanisme de la peur est dite tel une vérité générale.

« L'obscurité » (l.19) et en opposition avec « la clarté » (l.19), c'est une antithèse.

Le champ lexical du jour, indissociable de celui de la nuit, sont omniprésent dans le paragraphe, puisque que des expressions tel que « dans le nuit » (l.21), « le contraire du jour » (l.20), « grand vide noir » (l.29), « la clarté » (l.19) sont présentes.

Victor Hugo à recourt à des phrases juxtaposés pour accentuer l'accumulation d'éléments sur ceux-ci.

Des comparaisons sont présentes, du fait qu'il y a « une réalité chimérique » (l.24) et « une netteté spectrale » (l.26) .

L'auteur interpelle le lecteur grâce aux pronoms « vous » (l.25) et « on » (l.26) pour que toutes personnes lisant le texte se sentent concernés.

Une énumération apparaît ensuite, commentant la naissance jusqu'à la mort, comme si la vie était une longue traversée dans la foret, on commence par « les choses devenues hagardes » (l.30), puis par « des profils taciturnes qui se dissipent quand on avance « l.31), et on finit par « l’immensité sépulcrale du silence » (l.33).

La phrase « on éprouve quelque chose de hideux comme si l'âme s 'amalgamait à l'ombre » (l.37/38) semble dire que, lorsqu'on entre dans la forêt, à cause de la peur atroce, notre âme se mélange à l'ombre, c'est comme lors de l’extrême respiration, lors du passage de la vie à la mort, notre âme s'en va. Les forêts dominent tout et sont puissantes, elles « sont des apocalypses ».

Quiconque ose pénétrer dans celle-ci paraît voué à y rester pour toujours, comme le montre l'euphémisme : «le battement d'ailes d'une petite âme fait un bruit d'agonie sous [sa] voûte monstrueuse » (l.40-41).

Cosette sens la peur monter petit à petit, elle « se sentait saisir par cette énormité noir de la nature.

» (l.43) , elle « frissonnait » (l.45) , un frisson « la glaçait jusqu'au fond du cœur.

» (l.46), elle panique, « ne [comprend] pas » (l.50), elle « sentit le froid » (l.53), « elle se leva » (l54) et « s'[enfuit] » (l..55) finalement.

La jeune fille est terrorisée, mais à peur d'avoir été envoûté par la foret de façon a ce qu' « elle croyait sentir qu 'elle ne pourrait peut être pas s’empêcher de revenir là à la même heure le lendemain.

« (l.48) .

« L'apocalypse » (l.40) prend tous son sens ici.

Cosette « se mit à compter à haute voix » (l.50) pour garder la raison, et une. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles