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Commentaire composé de Le Navire de l'Hermite

Publié le 01/04/2012

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1) Introduction :

            Le présent poème proposé, intitulé « Le Navire « appartient à La Lyre écrit en 1641 par Tristan L’Hermite, auteur du XVIIe siècle, époque marquée par le sentiment de décentrement de  l'homme qui prend conscience que l'univers est infini (et non plus bien délimité) et corruptible. Il remet donc en cause des certitudes autrefois irrévocables.

            De nombreux écrivains en ont témoigné dans leurs œuvres, parmi eux Théophile de Viau dont la plume révèle la fascination pour le changement, le mouvement et l'instabilité des choses, comme va le dévoiler la lecture à venir.

« 2 Situation du texte Si beaucoup de poète utilisent la forme du sonnet pour évoquer l’amour et l’être aimer, Tristan L’Hermite se sert lui du sonnet dans un but d’illustration de l’esthétique baroque.

« Le Navire » est un poème de transformation, aussi bien au niveau de sa forme que de son sens. I.

Un monde vivant A.

Discours de l’arbre-vaisseau - Pronoms personnels + personnification : « je » (v.1) : les êtres qu’évoque ce poème sont des êtres qui ont pris vie grâce - Aspect du verbe : « Je suis » : le navire prend la parole et revendique sa véracité avec des verbes au présent - Champ lexical de l’arbre : « plante superbe », « rameaux », « feuillages verts » : La parole est donné au végétal - Lexique mélioratif : « superbe », «orgueilleuse voile» : souligne les qualités exquises du végétal B.

Sens animés - Métaphore : « l'Air orageux traverse mon dessein » : il a ici une volonté de nuire car il est en colère qu’il tente d’arrêter sa progression - Personnification : « L'Onde s'enfle » : Souligne la puissance de l’élément naturel - Périphrase : « pour me crever le sein » : représente le danger que le végétal court - Allégorie : « l’aveugle fortune » : souligne la soumission au destin aléatoire - Métaphore : « Et les quatre Éléments me font toujours la guerrre » : souligne le danger qu’il court Personnage principal, le Navire est donc en proie aux caprices du destin, destin qui est notamment a l’origine de sa transformation d’arbre en Navire. II.

L’histoire d’une transformation A.

La métamorphose - Chiasme : « Je fus, Plante superbe, en Vaisseau transformée » : annonce la métamorphose - Verbe pronominal passif : « se trouvent convertis » : c’est donc une métamorphose subie - Indicateurs temporels : - « jadis » : avant / « toujours » : malgré la métamorphose - Passé simple à valeur de ponctualité : « j’ornai » : marque l’antériorité des faits relatés - Présent à valeur d’énonciation : « j’honore » : marque la transition par le parallélisme B.

Les modifications dues à la transformation - Polyptote : « En rameaux mes rames » : souligne la métamorphose - Chiasme : « Et mes feuillages verts, en orgueilleuses voiles » : met en évidence le changement en cours - Antithèse : « Si je ccrruusssur un Mont, je cours dessus les eaux » : l’élément narrateur change totalement de mode de vie - La transformation qui nous est décrite s’impose à la forme du poème, en effet la forme du sonnet est modifié dans sa première partie, dans les deux quatrains les rimes sont différentes et embrassé.

En outre on a des rimes pour l’ œ il au vers 5 et 7 (même écriture, son différent).

La transformation existe mais n’est pas totale car les deux tercets sont conformes par la formes à ceux du sonnet classique tout comme les deux états du Navire qui garde des éléments commun et une similitude exprimé au vers 8 « portant toujours … ».

Cette transformation à visiblement une valeur positive, mais elle se présente plus profondément comme symbolique de la complexité de la vie.. »

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