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Commentaire composé de Spleen de Jules Laforgue

Publié le 16/09/2011

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laforgue

Si on observe le vers 12, « Je mange, et baille, et lis rien me passionne… «, on voit une accumulation des virgules, des actions et des « et «. Ces accumulations montrent tout ce que fait le poète pour après accentuer l’impossibilité du personnage à sentir ou montrer plaisir ou joie de quelque chose (« rien ne me passionne… «). Aussi dans les vers 10 et 11,

 « Des fiacres, de la boue, et l’averse toujours…  Puis le soir et le gaz et je rentre à pas lourds… «

laforgue

« reflètent dans l'eau.

Ceci nous montre donc que le poète se regarde comme un ombre, c'est-à-dire quelque chosed'impalpable qu'on peut ne peut pas même voir sauf avec de la lumière.

On constate ce que sent le poète et avecquoi il s'identifie.

On aboutit à la conclusion, avec cet effet, que le poète a une crise d'identité qui ne peut queterminer lorsque le poète laisse son état d'ennui.

En effet, son sujet se mélange avec quelque chose de mystérieuseet presque irréel. En outre, le mélange des sentiments que sent le poète montre le désespoir de ce dernier.

Le vers 12, « rien ne mepassionne… », montre l'impossibilité à sentir ou exprimer quelque chose de la part du poète.

Également, lesinterjections, que le poète utilise fréquemment, montrent le désespoir de celui-ci et même sa douleur, comme onpeut le voir dans les vers 13 et 8, « Bah ! » «Ah ! Chacun dort ».

Dans cette dernière interjection on peut mêmesentir que le poète a rage, puisqu'il ne peut pas même réaliser une action normale et quotidienne.

Dans le vers 8« […] Je verrai peut être du nouveau », le modalisateur « peut être »exprime l'incertitude du poète à l'égard de sesdécisions et de son sujet.

Ce mélange donc des sentiments que le poète ressent dans tout le poème montre aulecteur ce piétinement du poète.

Il n'a pas une identité et même pas une stabilité des ses sentiments.

Ce quiprovoque en lui une angoisse et désespoir. Finalement, on observe, peut être, une crise du poète dans le spleen.

Dans le deuxième quatrain du sonnet,5 « Je regarde sans voir fouillant mon vieux cerveau,Et machinalement sur la vitre ternieJe fais du bout du doigt de la calligraphie.Bah ! sortons, je verrai peut-être du nouveau.

»au vers 5, on peut voir une personnification du « vieux cerveau ».

En effet, on peut traduire ce passage comme letravail du poète.

Le « vieux cerveau » serait l'imagination ou l'outil qui permet écrire au poète.

Avant le poète voyaittravailler son cerveau, voyant ainsi, un résultat de son travail.

Maintenant « son cerveau ne fouille pas »et sontravail est devenu quotidien et simple.

Avec « Je fais du bout de doigt de la calligraphie » on s'aperçoit que le travailmentionner semble être le travail du poète car on peut l'interpréter comme une traduction du travail du poète qui acomme devoir écrire avec tous les outils y compris un doigt.

La crise du poète on peut aussi la voir avec« machinalement », qui montre que ce travail s'est convertit dans un travail répétitif, général, quotidien et mêmefastidieux.

Le travail du poète a perdu toute mysticité et rareté.

Avec l'interjection «Bah ! » on peut voir qu'êtrepoète l'ennui car n'a rien de spécial.

On peut donc constater une légère crise du poète. En conclusion, on peut dire, que Jules Laforgue fait une définition très originelle du spleen.

Contrairement àBaudelaire, il définit avec des éléments très simples ce que sent un homme dans cet état.

En outre, la descriptionde l'homme dans cet état est une description simple qui montre une crise de l'identité de l'homme par le manqued'évolution du sujet.

En effet, le poète est ennuyé dans le début et dans la fin aussi et il n'y a pas une progression.Mais quelle est la différence entre le spleen de Baudelaire et de Laforgue ?. »

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