Devoir de Philosophie

Commentaire composé Julien Sorel

Publié le 15/02/2013

Extrait du document

Henri Beyle, connu sous le pseudonyme littéraire de Stendhal, né le 23 janvier 1783 à Grenoble et mort le 23 mars 1842 à Paris, est un des grands représentants du roman français au XIXe siècle. Dans ses romans, caractérisés par un style économe et resserré, Stendhal cherche « la vérité, l'âpre vérité « dans le domaine psychologique, et campe essentiellement des jeunes gens aux aspirations romantiques de vitalité, de force du sentiment et de rêve de gloire. [Source : Wikipédia] Dans l’œuvre Le Rouge et le Noir ici étudiée, Stendhal nous transporte au cœur de la vie de Julien Sorel, jeune homme intelligent, beau et ambitieux qui naît à Verrières, petite ville imaginaire du Doubs. Fils d’un charpentier, méprisé par son père et ses frères pour sa faiblesse physique et son goût des livres, il se passionne pour Napoléon. Le curé du village, l'abbé Chélan, lui enseigne le latin, ce qui lui permet de devenir précepteur des enfants du maire de Verrières, M. de Rênal. Dans notre extrait, tiré du chapitre 18 « Un Roi à Verrière «, nous analyserons dans un premier temps le monde de réussite de Julien, puis nous ferons face à la vraie noblesse que Julien va découvrir. ____________________ Nous faisons ici face à Julien dans un monde de réussite symbolisée par le « Rouge «. Dans cette œuvre, il fait référence à la carrière militaire, celle-ci étant également représentée dans l’extrait ici étudié. Ce texte met en scène un personnage conquérant et ascensionnel, Julien Sorel, qui fait preuve d’une ambition monstrueuse. Notre personnage principal est prêt à tout pour quitter son père, charpentier, et gravir les échelons à l’époque de la Restauration dans le but de faire partie des plus grands. Julien vit sa vie comme un combat. Il fait d’ailleurs souvent référence à Napoléon, qui anime son esprit de gloire. C’est à vrai dire un véritable combat social que mène Julien au moment de la Restauration. Un combat difficile lorsque l’on est fils de scieur et dans une époque où d’autres classes sociales ont des privilèges considérables. Comme nous pouvons le constater dans cet extrait, l’homme que...

« personnage principal est prêt à tout pour quitter son père, charpentier, et gravir les échelons à l'époque de la Restauration dans le but de faire partie des plus grands.

Julien vit sa vie comme un combat.

Il fait d'ailleurs souvent référence à Napoléon, qui anime son esprit de gloire.

C'est à vrai dire un véritable combat social que mène Julien au moment de la Restauration.

Un combat difficile lorsque l'on est fils de scieur et dans une époque où d'autres classes sociales ont des privilèges considérables.

Comme nous pouvons le constater dans cet extrait, l'homme que Julien découvre est très jeune.

Une jeunesse très mise en valeur dans ce texte pour montrer l'écart social qui les sépare.

Justement, nous pouvons nous apercevoir qu'ils ont quasiment le même âge mais pas du tout le même statut social, malgré l'ascension de Julien.

Nous remarquons alors au début du texte que Julien a pour titre « doyen du chapitre noble de Bray-le-Haut », tout en sachant qu'un « chapitre » est un collège de clercs.

Julien dit ici avoir le « privilège d'être admis en tout temps auprès de l'évêque officiant » l.4-5.

Voici un exemple de privilège que lui a pour son statut social, qu'il a obtenu par son combat et non pas par avantage parce qu'il vient d'une grande famille.

A l'époque de la Restauration, les grandes familles avaient beaucoup d'avantages pour pistonner leurs fils au niveau de l'armée et de l'Eglise.

Julien n'en restera peut-être pas là dans son ascension sociale mais à cet instant ses privilèges se résument à cela.

Julien n'est qu'en préparation pour devenir prêtre, alors qu'en parallèle nous avons notre second personnage, le jeune homme, qui lui est déjà évêque ! Un exemple qui révèle bel et bien leurs différentes origines.

Hiérarchiquement le jeune homme lui est donc supérieur, et pour cause, lui est noble.

Julien nous dévoile qu'il « était froissé d'avance des mots durs qu'on allait lui adresser » l.43-44, personnification. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles