Commentaire composé : Préface des Contes en vers de Charles Perrault
Publié le 03/05/2023
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Commentaire composé : Préface des Contes en vers de Charles Perrault
Introduction :
Cet extrait est la préface de l’œuvre intitulée « Contes en vers » rédigé par
Charles Perrault en 1695 au XVIIème siècle, Charles Perrault est un grand écrivain
du XVIIème siècle.
On le connait notamment pour ses célèbres contes « Le petit
Chaperon Rouge », « Barbe Bleu » et « Peau d’Âne », il est le chef de file des
auteurs modernes dans la querelle des Anciens et des Modernes qui bat son plein.
En 1695 il publie réédition de son premier recueil de conte à laquelle il met une
préface.
Dans son discours, il prend la défense des contes populaires, qui au
XVIIème siècle ne sont pas considéré comme noble.
Alors en quoi cette préface
est-elle pour Charles Perrault l’occasion de défendre ces contes ?Nous aborderons
dans un premier temps un texte en écho à la querelle des Anciens et les Modernes,
ensuite nous analyserons une défense habile des contes.
Axe 1 : Un texte en écho à la querelle des Anciens et les Modernes.
A- L’inscription dans une tradition antique :
Dans cette préface de 1695, c'est toute la capacitée à argumenter de Charles
Perrault qui est mise en œuvre, pour défendre non seulement la valeur de ses
contes, mais aussi pour défendre la vision des Modernes.
Tout d'abord,
Perrault affirme que ses contes servent à instruire en divertissant, et non pas
qu'à divertir uniquement.
Or, cela est un comble selon Perrault étant donné
que l'existence même d'un conte ne vaut que par sa Morale.
Il dévalorise
ensuite toutes les fables de l'Antiquité qu'il dénonce avoir été faites dans
l'unique but de distraire.
Il fait alors l'éloge des contes populaires dont il s'est
inspiré, et qui eux ont bel et bien su renfermer des Moralités vérifiées et
universelles ainsi on constate qu’il a amélioré cette écriture mais en
s’inspirant et se basant sur nos Ancêtres, : dans ses contes, la vertu est
récompensée alors que le vice est puni Pour illustrer cette idée, il s'appuie
sur deux de ses contes : Les Fées et Peau d'Âne, où le bien est récompensé et
le mal châtié.
Il utilise le mot « Fable »(l.8) qui désigne les mythes antiques,
ce qui montre qu’il s’est basé sure les traditions du passé.
De plus l’emploi
des adjectifs « l’élégance et les agréments »( l.14) souligne que le texte doit
être beau et agréable pour plaire pour les Anciens.
« Sans égard aux bonnes
mœurs »(l.12) où bonnes est un adjectif mélioratif, cette expression renforce
que les Anciens ne prêtait pas attention aux messages délivrés par leur
textes.
On remarque l’emploi du verbe « négligeaient »(l.12) est un lexique
péjoratif qui montre la critique de Perrault.
B- Une tradition renouvelée :
Perrault fait l’éloge de ses contes, il montre les défauts des récits Antiques
pour prouver qu’il a amélioré cela en s’inspirant des aïeux.
Ces contes ont
une valeur éducative, ce ne sont pas de simples contes destinés aux enfants,
ils sont des ressources éducatives pour les parents et les profs, il traite des
idées et des concepts philosophiques comme le vice et la vertu qui sont des
notions compliquées à expliquer pour les jeunes alors les contes de Charles
concrétisent ces notions d’une manière simple en présentant des exemples et
d’histoires vécus pas ses personnages et l’originalité de Perrault réside dans
le choix des personnages puisque ces concepts sont complexes pour que des
innocentes âmes les comprennent, les personnages de ces contes sont fictifs
comme des fées et des monstres pour incarner le concept du bien et le mal ce
qui touche le plus les lecteurs et les poussent à compatir avec les
personnages bons et répudier les personnages méchants.
« La faiblesse de
leur âge »(l.33) ces enfants peuvent s’instruire par un exemple d’autrui et par
suite apprendre le savoir-vivre et la moralité.
Ces contes de
Perrault : « excitent dans les enfants le désir de ressembler à ceux qu’ils
voient devenir heureux»(l.27).
Même si les contes de Perrault plaisent à tout le monde et instruisent en
même temps il ne se moque de personne et ne viole pas la loi, il ne blesse
personne et respecte tous et même la loi cela est souligné clairement dans
cette expression : « Mais le désir de plaire ne m’a jamais assez tenté pour
violer une loi que je me sui imposé de ne rien écrire qui put blesser ou la
pudeur ou la bienséance ».
D’où l’originalité dans les contes de Perrault.
La supériorité des modernes, et donc de l’auteur sur les anciens :
Par tout ce qu’il a apporté comme nouveauté, Charles Perrault impose sa
supériorité sur les auteurs Anciens au point qu’il est devenu un idole.
Cette
supériorité apparait clairement dans le « madrigal » qu’une jeune demoiselle
qui n’hésite pas à montrer à Perrault dans sa correspondance, son
appréciation et plaisir à lire ses contes en affaire être son esprit enchanté.
Cette demoiselle a souligné les points de distinctions en donnant l’exemple
de « Peau d’Âne » que Perrault a revêtit un nouveau esprit : c’est de joindre
le simple à l’essentiel : « avec tout de naïveté…on y voit par endroits
quelques traits de satire ».
Bien que ces contes soient simples mais ils
renferment un message très profond ; ils cherchent à critiquer tout alinéation
sociale.
Ainsi Perrault assure que les contes sont supérieurs à la grande littérature.
Dans cette préface il existe une morale : ce qu’il faut faire ce n’est pas
respecter les traditions mais parvenir à capter son auditoire « Sans que mère,
Epoux, confesseur y puissent trouver à redire....
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