COMMENTAIRE COMPOSE SUR LA LETTRE 20 DES LIAISONS DANGEREUSES

« de place.

Tout repose pour elle sur le prodige qu’une personne doit accomplir pour se faire respecter.

On voit la joie que cela lui procure de manipuler les personnes dans le dernier paragraphe de la vingtième lettre. Elle y expose son plan machiavélique pour faire échouer le mariage de « la petite Volanges » (l.

41) et de « Gercourt » (l.

57).

La situation de la relation que la marquise entretient avec Valmont nous présente deux personnages qui n’arrivent pas à se lasser de l’un et de l’autre.

Ce sont deux figures déloyales et hypocrites, qui sont libertins se menant une guerre sans merci afin de savoir lequel d’entre eux est le plus perfide.

D’après les lettres précédentes, ont apprend qu’ils entretenaient une relation intime, ils étaient amant.

Mais désormais, leur relation se nourrit des nouvelles conquêtes qu’ils se racontent mutuellement.

: « Aussitôt que vous aurez eu votre belle Dévote… » (l.19)… Cette lettre est une source d’informations, ces informations peuvent d’ailleurs parfois être indiscrète.

En effet, elle nous révèle des aspects inconnus de la vie, des sentiments, des réflexions de différentes personnes tels qu’avec : la belle Dévote (l.19), la petite Volange (l.

41) , Gercourt (l.

57), Le Chevalier (l.

5).

Mais aussi, elle nous donne son avis sur la nouvelle conquête de son Vicomte. Nous assistons ici à une situation de communication..

Cela détermine l’énonciation.

Sachant que la XXème lettres n’est pas la première que les deux personnes s ‘aient envoyé, on parle ici de correspondance réelle.

On a ici des échanges réels qui font référence à la vie personnelle, familiale, sociale des épistoliers.

Dans cette lettre on relève l’ambiguïté pour la subtilité et l’efficacité que la marquise a pour mettre à bout les choix qu’elle fait.

Par exemple la force qu’elle met en œ uvre afin de faire échouer le mariage de Gercourt.

Cette lettre tient la plupart des caractéristiques de l’écriture épistolaire.

On repère l’utilisation de la première personne, celui du narrateur.

Les marques de la deuxième personne : « vous » (l.

1 ; 2 ;…67 qui sont appellatifs.

Nous avons deux indications spatio-temporelles : « …aux pieds de leurs Dames… » (l.

29), « … en Corse jusqu’au mois Octobre.

» (l.

58).

La lettre contient en majorité un type narratif.

On peut relever le registre de la polémique étant donné que Mme de Merteuil prend position dans un débat d’idées et essaye d’amener son destinantaire, Le vicomte à adopter son opinion en rejetant celles de ses adversaires. Genre : épistolaire Lorsqu’un émetteur, Mme Merteuil, s’adresse à un destinataire, le récepteur, Le Vicomte, en utilisant comme support une lettre, on parle alors d’écriture épistolaire.

On assiste donc ici à l’écriture épistolaire.. »