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Publié le 15/01/2015

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Racine, Phèdre (1677) Explication de la Scène 1 Acte I Liste des personnages : Thésée, fils d'Egée, roi d'Athènes. Phèdre, épouse de Thésée, fille de Minos, roi de Crète, et de Pasiphaé. Hippolyte, fils de Thésée et d'Antiope, reine des Amazones. Aricie, princesse du sang royal d'Athènes (famille des Pallantides). Oenone, nourrice et confidente de Phèdre. Théramène, gouverneur et confident d'Hippolyte. Ismène, confidente d'Aricie. Panope, femme de la suite de Phèdre. Gardes La scène est à Trézène, ville du Péloponnèse. Explication de la Scène 1 Acte I : Hippolyte et Théramène : Hippolyte commence à annoncer à Théramène qu'il va partir à la recherche de son père (vers 1-7). La décision d'Hippolyte suscite l'étonnement de Théramène qui va ainsi être amené à lui rappeler d'abord qu'il a lui-même déjà cherché Thésée sans succès dans tous les lieux où il avait quelque chance de le trouver (vers 1-16) et à suggérer ensuite que Thésée, embarqué dans une nouvelle aventure amoureuse, n'a peut-être pas envie qu'on le retrouve (vers 17-21). Hippolyte, interrompant Théramène, proteste d'abord contre une hypothèse qu'il juge injurieuse pour son père dont il rappelle qu'il s'est assagi depuis qu'il a épousé Phèdre, mais, pour finir, admettant implicitement le bien-fondé de la première objection de Théramène, il avoue que, s'il a décidé de partir, ce n'est pas seulement pour chercher son père, mais aussi pour fuir Trézène (vers 22-28). Ce dernier propos ne fait qu'étonner encore bien davantage Théramène qui rappelle alors à Hippolyte que Trézène avait toujours été jusque-là son lieu de prédilection (vers 29-34). Hippolyte lui répond que tout a changé depuis l'arrivée de Phèdre (vers 35-36). Théramène croit donc comprendre qu'Hippolyte veut fuir Phèdre, et il s'en étonne, car, si elle lui a manifesté autrefois une très vive hostilité jusqu'à le faire exiler à Trézène, sa haine semble maintenant s'être éteinte ou, du moins, s'être bien refroidie et, de toute façon, la reine, qui est en train de mourir d'un mal mystérieux, n'est manifestement plus en état de nuire à son beau-fils (vers 37-47). Hippolyte lui répond alors que ce n'est pas Phèdre qu'il fuit, mais Aricie (vers 48-51). Théramène s'étonne alors qu'Hippolyte puisse partager les préventions de Thésée envers la s?ur de ceux qui ont comploté contre lui (vers 52-55). Hippolyte lui fait alors, d'une manière indirecte mais claire, l'aveu de son amour (vers 56). Ainsi Racine a su faire d'une pierre deux coups. Il a su expliquer comment Hippolyte avait été amené à révéler à Théramène ce qu'il ne lui avait encore jamais révélé, mais, en ce faisant, il a su donner à ses personnages l'occasion de dire ce qu'il avait besoin ...

« "je m'égare, Seigneur, ma folle ardeur malgré moi se déclare" "J'ai dit ce que jamais on ne devait entendre"… Cette déclaration d'amour à demi-mot suffit à condamner Phèdre.

Elle commet ainsi l'inceste en osant aimer son beau-fils.

Pourtant on sait que dans la première société athénienne, la femme pouvait épouser son beau-fils si son mari mourrait.

Mais après, cet amour a été rendu incestueux.

Cette situation rappelle cette d'Œdipe qui avait tué son père Laïos et épousé sa mère Jocaste, sans le savoir. Toujours est-il que c'est le retour – ou renaissance – de Thésée qui rend criminel le désir de sa femme et la précipite vers la mort.

Mais pas avant d'accuser Hyppolite d'avoir essayé de la séduire, suivant en cela le conseil de sa nourrice Oenone.

Hyppolite qui garde le silence est maudit par son père, le roi qui s'est fâché.

Les dieux ayant exaucé ses vœux tuent son fils.

Le roi se rend trop tard compte de son erreur et finit par adopter Aricie. II.

Les contraintes de la passion a) Hyppolite et Phèdre: Phèdre, femme de Thésée, aime follement le fils de ce dernier.

Pourtant elle a tout fait pour ne pas se dévoiler.

Mais cette réussite a été favorisée par la présence de son mari qui constituait un frein à son désir répréhensible, condamnable.

Aussi a-t-elle même feint de détester Hyppolite jusqu'à réussir son exil – à l'éloigner de sa vue plus exactement. Toutefois cette contrainte ne fut pas éternelle puisque l'annonce de la mort de Thésée est peut-être un e autre ruse de la déesse pour éprouver Phèdre et la précipiter dans le gouffre de la mort. b) Hyppolite et Aricie: Autre contrainte, celle qui pèse sur Hyppolite qui aime l'esclave de son père, autrement dit son esclave Aricie.

En effet Celle-ci qui est sa concurrente au trône qu'il convoite devrait représenter une menace qu'il faut écarter, et non un être qu'il faut aimer.

Le père d'Aricie, le nommé Pallas étant vaincu par Thésée fait que cette relation est considérée comme impossible, étant donné qu'Aricie, une fois en place, va essayer de se venger contre l'ennemi des pallantides.

C'est la raison pour laquelle d'ailleurs l'entourage du royaume d'Athènes n'est pas pour une telle union. Par ailleurs, si Hyppolite aime Aricie, le projet de Vénus s'avérera un succès, du moment qu'il n'aimera pas Phèdre et Phèdre sera consumée par la jalousie. Conclusion: La passion, jouant un rôle essentiel dans la tragédie est l'un des facteurs fondamentaux qui domine les personnages et motive tous leurs actes, même celui de leurs suicides.

Ils ne peuvent se sauver devant leur destin implacable et tout ce qu'ils font les précipite vers leur cruelle fin : la mort. La tragédie part donc de la passion et aboutit au bain de sang, et suscitant au passage chez le spectateur peur et pitié. résum é de Ph èdre (1677) Ph èdre, seconde femme de Th ésée, roi d’Ath ènes,  éprouve un amour criminel pour Hippolyte, le fils de son  époux   ; tel est le fatal secret que lui arrache, apr ès bien des pri ères, Œnone, sa nourrice. Au moment o ù elle vient de faire ce   cruel aveu, Th ésée est absent et bient ôt le bruit de sa mort se r épand dans Ath ènes. C’est Ph èdre elle­m ême qui vient annoncer cette triste nouvelle  à Hippolyte ; dans cette entrevue, sa t ête s’ égare et elle lui fait l’aveu de ses coupables sentiments. Hippolyte,  épouvant é, la repousse avec horreur et Ph èdre, humili ée, jure de se venger de cet affront. Cependant avant de le faire, elle essayera encore une fois de fl échir Hippolyte ; maintenant qu’elle est veuve et libre, elle lui fait offrir la couronne pour prix de son amour. Tout  à coup le bruit se r épand que Th ésée. »

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