commentaire Corniche kennedy
Publié le 30/03/2016
Extrait du document


«
montre en même temps la force qu'ils ont ; entre deux : la chute : les cailloux, eux-mêmes c'est à dire entre
chute et équilibre.
« de petits cailloux de plâtre roulent entre leur pieds et tombent dans le vide » double sens :
les cailloux qui s'éboulent sous leurs pas éparpillent le monde autour d'eux, le faire disparaître et l' abandon du
monde contemporain, avec ces marqueurs réalistes.
L'abondance des négations « n'entendent plus? » qui
renvoient à ce qui les liait.
Leur échange sonne comme un échange d'adulte, ou d'enfants qui jouent aux
adultes : « chérie, attention au danger ».
Leur amour est aussi un amour d'adolescent, qui ne peut se
poursuivre au-delà de ce temps hors du temps qu'ont été ces vacances.
II)
Le paquet de drogue est l'objet symbolique de ce renouveau.
La drogue qui s'échappe sont en mouvement, il «
accélère » « s'échappe » « s'intensifie » « monte », ces verbes d'actions souligne un effet de gradation « la
drogue tombe de plus en plus fort et de plus en plus vite » .
« Le colis miroite » « captivé par la fumerolle » qui
est une comparaison à un « signal d'indien qui monte dans le ciel ».
Mais cette drogue est aussi la preuve
ultime et la cause de cette poursuite.
La fuite d'Eddy et Suzanne est causé par l'obnubilation de cette traînée de poudre du colis.
Le lieu est lui-même
symbole de fin et de renouveau ligne d'horizon ; surplomb comme termes de la frontière, de la limite.
Ici
l'antithèse s'interpose entre leur position de « poursuivis » et l'idée de l'avant.
Ces symboles sont un signe de
rupture avec tout ce qui a constitué leur quotidien, leur monde.
À la fin du roman, Eddy et Suzanne, seuls au
monde, au milieu d'une atmosphère transfigurée par l'élan de la fuite apparaissent comme deux amoureux, unis
une dernière fois.
Conclusion :
Il s'agit ici de la fin du roman.
Les intrigues trouvent leur issue et les personnages finissent leur initiation.
Dans
ce passage du roman, la fuite est inversée, ce n'est plus échapper à l'autre, c'est courir vers l'avant.
« source »
est le dernier mot du roman.
Cela signifie donc que le roman se termine par un terme qui désigne le début, le.
»
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