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Commentaire de Barbara

Publié le 27/09/2014

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Jacques Prévert est un poète français né en 1900 et mort en 1977. Lors de la seconde guerre mondiale, la ville de Brest se fit bombardée 165 fois. Il s'en inspire pour écrire "Barabara", extrait de Paroles paru en 1946. La destruction de Brest lui donne une vision pessimiste de l'amour et la vie. Nous visiterons le poème à travers deux parties: Un poème d'amour et de circonstances en premier lieu, puis, un poème engagé. Afin de trouver comment Prévert dénonce la guerre.   L'auteur dénonce la guerre à travers l'amour exprimé dans ce poème, notamment par la vision de Barbara. Le poème commence par "Rappelle-toi Barbara". Ce nom et ce verbe ainsi que "Brest" seront répétés (anaphore) tout au long du poème ce crée un effet d'écho et évoque un souvenir. Au vers 4, il y a une énumération d'adjectifs "souriante, épanouie, ravie, ruisselante" qui se répètent au vers 21, créant un effet d'insistance sur la joie de Barbara malgré cette pluie qui semble au départ agréable. Ces adjectifs comportent des voyelles fermées et aiguës en [i] et ouvertes en [a] accentuant la gaieté de Barbara, exprimées dans ce vers. I...

« C'est aussi un poème de circonstances.

Il resitue spatialement et temporellement les circonstances du poème. Spatialement, en évoquant la 'rue de Siam" au vers 8 qui existe toujours aujourd'hui, l'arsenal de Brest et Ouessant.

Ouessant et Molène sont deux îles proches de Brest, on peut y accéder facilement par bateau comme il le dit au vers 36.

La mer y est d'ailleurs évoquée vers 34 puisque Brest est aussi un port. Temporellement car il nous parle de la ville comme détruite et dont il ne reste plus rien aux derniers vers.

Brest a réellement été détruit par les bombardements de la seconde guerre mondiale.   En conclusion, le poète nous évoque Brest en situant.

La scène évoquée dans sa géographie et son histoire en citant des lieux et des évènements historiques.

Il nous parle également de l'amour entre Barbara et un homme ainsi que l'attachement que lui-même éprouve envers elle.

Seulement, cet amour est une symbolique de ce qui peut être détruit par la guerre, tout comme Brest à qui il s'était attaché.   En effet, ce poème nous évoque clairement la guerre dans la deuxième moitié du poème.

Elle est introduite par le vers 35 "l'arsenal" qui est un batiment de guerrre, la première partie évoquait le souvenir et dans cette partie c'est un retour au présent et à la triste réalité.

"Oh Barbara" est désormais comme un cri rauque et de desespoir plus que d'amour.

La guerre est citée explicitement au vers 38 avec un mot d'argot qui accentue l'effet de dégout que l'auteur éprouve envers celle-ci et elle nous arrive violemment devant les yeux avec "connerie".

La pluie sage et heureuse est devenue au vers 41 "de fer, d'acier et de sang", cette métaphore représentant les bombardements est répétée au vers 51.

La guerrre a séparé les deux amants qui étaient si heureux, Prévert se demande au vers 44 si l'amant de Barbara était "mort disparu ou bien encore vivant".

Les rivages de Brest sont comparés à des chiens, crèvent eux mêmes et disparaissent.

Ce sont peut être des nuages de fumées d'explosions.

La pluie qui était "sage et heureuse" avant les bombardements, "de fer d'acier et de sang" pendant, est "une pluie de deuil terrible et désolée" désormais.

Le poème se termine sur "Dont il ne reste rien". Il ne reste rien de l'amour qui unissait Barbara et son amant, rien de BRest qui est "tout abimé", "reste" rappelle la sonorité de Brest.

Ainsi il n'y plus que des restes de la ville.

De plus, la guerre fait du poète, quelqu'un de désoeuvré et de bouleversé par la destruction de cette ville qu'il aimait tant et des horreurs qu'elle a pu causer.. »

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