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Commentaire de Ciceron, De republica, 1, 25-26

Publié le 09/08/2012

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ciceron

Ici, Ciceron dit qu'il est difficile d'arriver a une forme "parfaite" du gouvernement car il existe toujour un risque de "passion et d'injustice" pour venir troubler meme la "meilleure possible" de ce formes.  En effet, des limites se posent dans la delegation du pouvoir : le respect imperatif de l'interet de tous et le respect du droit, de la raison et de la justice, principes selon lequel "l'etat" a ete forme. Dans ce cas le gouvernement serait une monarchie- pouvoir "confie a un seul"-, une aristocratie - autorite " remise a quelques hommes choisis". ou encore populair -souverainete populaire-.  Aristote (384-322 av J.C) disciple de Platon avait deja releve que ces formes de gouvernement deviendraienent respectivement tyranique, oligarchique ou democratique si l'interet de tous n'etait pas respecte. Cependant, il s'oppose a Platon et considere que l'on arrive au bien par la raison : il rejette l'etatisme de Platon et considere que chaque homme est un animal raisonable. Il fait le lien entre la raison et la politique. Contrairement a Platon il pense qu'un bon dirigeant est quelqu'un qui a le sens du juste milieu.

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« prévient de la suite de l'histoire ou Nana s'installant avec Fontan lui promet fidélité mais le trompera, Fontan dans cette épisode exprime aussi une jalousie excessivequ'il opérera sur Nana dans la réalité.

L'atmosphère même de la salle prévient de la décadence : « la salle entière vacillait, glissait à un vertige, lasse et excité, prise deces désirs ensommeillés de minuit qui balbutient au fond des alcôves » (l.88 à 91) cette phrase montre une descente en enfer à cause du désir, tous ces hommes dansla salle succombe au charme de Nana sans l'avouer et finiront ruinés.

Les alcôves sont une allusion à la vie intime aux désirs cachés des hommes.Le narrateur nous pousse à confondre les personnages mythiques avec les acteurs, les personnages réels.

Le narrateur jongle entre le nom de Vénus et de Nana pournous parler du personnage « Vénus arrivait » (l.10), « Nana était nue » (l.10), « c'était Vénus naissant des flots » (l.

18), « Et, lorsque Nana levait les bras » (l.19,20), le narrateur désir certainement nous pousser à confondre Vénus et Nana.

« Vénus que la présence de sa rivale stimulait » (l.35, 36), Nana et Rose Mignon sontrivales dans la pièce mais aussi dans leur vie, elles seront par la suite rivales pour une question de clients.

La suite de la pièce met en avant une métaphore .A partirde la ligne 30, ce n'est plus seulement Nana et Vénus que le narrateur désire qu'on confonde : « Diane s'en était allée, furieuse » (l.46) et « Vénus appela Mars auprèsd'elle » (l.

48), « Nana les bras au cou de Prullière » (l.49-50), « Vénus et Mars furent pris au piège » (l.56) le narrateur confondant Vénus et Nana et Mars etPrullière, il sous entend que Nana volera les amants de Rose Mignon dans la réalité comme dans la pièce de théâtre.

« Avant de le livrer à Vulcain » (l.34), « Fontanse livrant à une mimique » (l.

51) confondant aussi Fontan avec le personnage de Vulcain, pour sous entendre que cette jalousie appartient au personnage tout autanqu'a l'acteur.Les personnages sont ridicules en contradiction avec le décor qui est étincelant : « grotte du mont Etna » (l.4), « Mine d'argent » (l.4-5), « l'éclat des écus neufs »(l.5), « un coucher d'astre » (l.6).

De la ligne 7 à 9 on retrouve une certaine absurdité d'un arrangement entre Diane et les autres dieux pour laisser place à Mars etVénus et a peine Diane seule, arrive Vénus, l'arrangement de la scène est voyant alors qu'il ne devrait pas l'être.

« Mars, cependant, accourait au rendez-vous, avecson plumet » (l.31), Mars est un personnage ridicule, Mars est le dieu de la guerre et au lieu d'avoir une épée il tient un plumet et le fait que ce dieu, normalementpuissant accoure n'est pas non plus très probable.

Mars se retrouve comme par hasard entre les deux déesses dès son arrivée (l.32) ce qui forme un trio, triangleamoureux composé du mari (Mars), de la femme(Diane) et de l'amant (Vénus) ce trio rappelé ligne 37 : « Puis, un grand trio terminait la scène ».

Le narrateurironise le moment qui suit en disant ceci : « il y a une scène que Prullière joua finement ;… » (l.33) Or la suite du texte convainc du contraire ; Mars se fait cajolerpar deux femmes et exprime « un air béat de coq en pâte » (l.

37) qui ridiculise encore ce dieu de la guerre qui n'est pas sensé exprimé de tel sentiment.

Le décor sedégrade ensuite tout comme les personnages : « banc de mousse » (l.47-48).

« Fontan, se livrant à une mimique de fureur cocasse exagérant le masque d'un épouxoutragé ».

(l.50-51) L'adjectif cocasse qualifie le mot fureur mais ces deux mots sont en contradiction une fureur ne doit pas être amusante.

De plus Fontan exagèrela jalousie que Vulcain ressent.

« Jamais encore on n'avait osé un scène de séduction plus chaude » (l.49) Le théâtre est ici représenté comme un lieu de débauche,les spectateurs se comportent en voyeurs, l'érotisme plane dans la salle.

Vulcain lance ensuite son filet sur Vénus et Mars : « il le balança, pareil à un pêcheur qui vajeter un coup d'épervier » (l.54, 55) encore une fois ridicule du personnage qui est sensé être robuste et imposant et faire des gestes nobles et non des gestes quis'apparentent à ceux d'un pêcheur.

Vénus et Mars se retrouvent ensuite prisonniers par « un truc ingénieux » (l.56) On ne sait pas trop comment ils s'y sont retrouvés,comme par magie ils sont emprisonnés dans le filet de Vulcain.Le théâtre dans cet extrait est apparenté à un théâtre de mauvais goût dans lequel tous les types de personnages de n'importe quelle statut de la société du bourgeois àl'homme de religion se retrouvent et se ruent dans la perversion et le voyeurisme.

Le second empire avait les désirs d'imiter l'antiquité mais cette imitation étaitfaussée par des citoyens se laissant aller à leurs plus bas instincts, dans l'extrait Nana incarne Vénus, personnage antique, Nana en a tous les atouts physiques mais safaçon d'être relève plus du diabolisme.

Cette société ne faisant que façade où l'envers est la laideur du réalisme.

Le ridicule de cette pièce qualifie la société danslaquelle elle prend place, la société ne cesse de vaciller et menace de s'écrouler tant les valeurs des humains sont piètres.. »

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