Commentaire de la lettre de Bernard, extraite de Les faux monnayeurs, André Gide

« comme mon père » nous montre bien que Bernard se sent également trahit par la personne qu’il considérait comme tel.

En plus des révélations sentimentales, cette lettre nous annonce le départ de Bernard.

Pour cela, il utilise le champs lexical du départ avec « je préfère partir », « adieu définitifs », « elle me verra partir », « ne point revenir » ou encore « laisse toutes mes affaires ».

Bernard est décidé et son départ et irrévocable, plus personne ne peut l’ empêcher.

Grâce à ce départ, il voit devant lui un nouvel avenir, une rupture avec ce qu’il est en train de vivre «S i c’était à recommencer ».

En plus, Bernard ressent un peu de haine envers son « père » et va même jusqu'à lui faire des menace, il utilise pour cela le « Si » à la ligne 24, « si vous désirez que je garde le silence…je vous pris de ne point chercher à m’y faire revenir ».

On voit donc que Bernard nous communique ses sentiments, ces émotions, et va dévaloriser la personne qui croyait être son père.

On peut constater par la suite que le destinataire va dévaloriser son «père ».

En effet, dès le début de la lettre, Bernard marque une distance grâce à l’apostrophe «Monsieur ».

Il emplois également une litote, « une situation qui ne vous fait pas beaucoup d’honneur » qui montre que l’infidélité ne joue pas en sa faveur.

Bernard porte également atteinte au n om qu’il porte, un nom bourgeois qu’il qualifie de « ridicule».

Il met en avant le coté lâche du père en utilisant le conditionnel «si vous en avez le courage », phrase qui montre aussi une provocation de la part de Bernard.

Enfin on peut voir que Bernard regrette, mais se rassure, « heureusement il me semble me souvenir d’avoir entendu dire que ma mère , quand elle vous a épousé était plus riche que vous.

».

Par cette phrase, il nous montre qu’il ne doit rien à son père, et sous entends même que le mariage avec sa mère ne serait qu’une histoire d’argent.

On peut donc voir que cette lettre, rédigée méthodiquement par Bernard, à pour fonction de nous faire part des sentiments et des émotions que ressent le destinataire après la découverte du secret ( u ne liasse de treize lettres d’amour, adressées à sa mère ), mais fait également un blâme, de manière implicite de son « père ».. »