Commentaire de la scène de L'Echange, depuis « Je les regarde... » (ligne 20), jusqu'à la fin

« c.

Enfin, le théâtre n’est pas la vérité, mais il la représente.

Marthe s’étonne que l’on s’intéresse au théâtre, car, comme elle le fait remarquer, « L’œil est fait pour voir et l'oreille Pour entendre la vérité.

» Et elle ne comprend pas que les spectateurs se déplacent pour voir des histoires inventées.

Mais Léchy lui répond par une question: « Qu'est -ce que la vérité ? Est -ce qu'elle n'a pas dix -sept enveloppes, comme les oignons ? » Cette comparaison pittoresque signifie que le théâtre peut nous montrer des histoires inventées, mais symboliques, et qui nous aident à comprendre le monde et à nous comprendre nous -mêmes.

Cl : Claudel, ds cette scène de l’Echange, nous fournit donc une définition du pouvoir du théâtre : selon lui, c’est un rôle important et bénéfique pour l’homme, puisqu’il l’aide à prendre conscience de lui-même et de la destinée humaine, grâce à la fascination que ce spectacle vivant exerce sur les spectateurs.

Ainsi, le théâtre peut faire passer des messages et faire réfléchir, tout en divertissant.

C’est ss doute la même définition qu’auraient pu en donner Molière ou Ionesco, qui, dans toutes leurs pièces, ont cherché à éduquer le spectateur, et à « plaire en instruisant ».. »