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Commentaire de texte – début Prose du Transsibérien et de la petite Jehanne de France de Cendrars : « En ce temps là... » à « … comme un brasier. »

Publié le 22/02/2012

Extrait du document

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Blaise Cendrars (1887-1961) est un auteur suisse qui passe sa vie à voyager. Il influencera les auteurs surréalistes par ses oeuvres. En 1913, il écrit Prose du Transsibérien et de la petite Jehanne de France. L'extrait à étudier correspond au début de cette oeuvre. Celle-ci est un poème dans lequel l'auteur décrit son voyage à Moscou après sa fugue à seize ans. En quoi ce texte de dimension poétique relève t-il de l'autobiographie ?             Pour répondre à cette problématique, nous commencerons par étudier, en un premier temps, en quoi ce texte est un poème en nous intéressant sur les différentes formes poétiques de cet extrait ainsi que sur le sujet de l'oeuvre : le voyage. Ensuite, nous analyserons la dimension autobiographique du texte et le thème utilisé par Cendrars : l'adolescence.
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« « je ne savais pas aller jusqu'au bout » (l.10).

Nous ne savons pas de quel « bout », c'est-à-dire but, parle l'auteur: il ne va pas jusqu'au bout de ses envies, ou bien de lui-même ? Enfin, l'écrivain utilise les termes de l'évolution.

Pendant les trois premiers vers, il cite les mots « adolescence »,« enfance » et « naissance ».

Il s'agit de la construction des premières années de sa vie.

Cendrars parle donc deses souvenirs d'adolescence. L'adolescence de l'auteur semble un des moments clefs de sa vie.

Il explique son adolescence dans les ruesde Moscou.

Il parle des sentiments qu'il avait à cette époque : « mon adolescence était si ardente et si folle » (l.6).Cette phrase nous fait penser qu'il a déjà vécu de multiples expériences malgré son jeune âge.

L'expression « si »augmente l'effet d'intensité. Cendrars nous laisse d'ailleurs imaginer son parcours, après sa fugue avec le vers suivant : « j'étais à 16 000 lieuesdu lieu de ma naissance ».

Cela signifie que l'adolescent a parcouru du chemin, physiquement mais aussipsychologiquement.

Mais le vaste espace de Moscou ne suffit pas à combler sa solitude : « je n'avais pas assez dessept gares et des mille et trois tours » (l.5).

Même s'il découvre cette merveilleuse ville, il étouffe et cela ne luisuffit pas.

Il a besoin d'aventures.

L'auteur ressent un certain mal être envers son enfance : « … je ne mesouvenais déjà plus de mon enfance » (l.2).

Il paraît triste devant à son passé puisqu'il ne se souvient plus despremières années de sa vie.

Cet oubli est sans doute du aux nombreuses aventures qu'il semble avoir vécu.Cependant, dans la ville de Moscou, il repense à ce passé et des souvenirs refont surface : « et mes yeuxéclairaient des voies anciennes » (l.8). Loin de chez lui, l'adolescent étudie en « [déchiffrant] des caractères cunéiformes » (l.16) ou alors « un vieux moine[lui lisait] la légende de Novgorode » (l.14).

L'écrivain dévoile tout de son voyage à Moscou.

Il s'agit donc d'uneautobiographie mais aussi de poésie grâce aux mots qu'il emploie. Cet extrait ne relève pas seulement de la poésie.

En effet, Cendrars relate son voyage à Moscou lors deson adolescence et nous fait part de ses sensations et envies.

Ce poème à la première personne du singulier et aupassé est donc aussi une autobiographique.

Cependant, Philippe Lejeune, dans sa définition de l'autobiographieexclut la forme poétique.

Cette association n'est donc pas toujours approuvée.. »

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