commentaire de texte :« pour retrouver le monde et l’amour » Gaston Miron
Publié le 20/05/2023
Extrait du document
«
Commentaire composé :
Je vais vous présenter un poème : « pour retrouver le
monde et l’amour » tiré du recueille ‘’L’Homme rapaillé’’ édité
en 1970 et écrit par Gaston Miron.
Auteur Québécois des
années 60/70.
On pourra retrouver des traces des affrontement
politiques à cette époque.
Notamment à propos de la langue
française très contesté par les anglophones ainsi que la
pratique de la religion chrétienne.
C’est un poème sans
ponctuation ni majuscule, le poète cherche peut-être à laisser
le lecteur libre d’interpréter comme il le veut.
Il écrit
uniquement au futur comme si tous ce qu’il écrit ne ce n’était
pas encore passais mais qu’il s’avait déjà ça qui aller se passer.
La problématique sera la suivante : Le voyage, une solution
efficace face à l’adversité ?
Nous aurons comme grand 1 « le voyage, source de
dépaysement » et comme grand 2 « Le monde d’après de
l’obscure à la lumière ».
Première partie : le voyage, source de dépaysement
Un nouveau départ et donc de nouveaux paysages.
« Tu
ne verras plus les maisons et les terres », on voit ici l’abandon
d’un lieu sûrement de naissance avec des membres de sa
famille qui y habitent.
L’utilisation du nom « terre » me fais
penser à une terre natale, une terre de ses ancêtres, remplis de
souvenirs.
« D’autre nous croiseront parmi les paysages » ils vont
parcourir une grande distance pour atteindre leur but, ils vont
don croiser de nombreuses personnes de différente origine et
voir tout type de paysage : montagne, plaine, Coline…
« Notre maison paisible et les toits de nos frères » on a
l’utilisation d’un adjectif possessif « notre » qui montre le coté
collectif de la chose.
Ici on voit qu’il obtienne une nouvelle
maison et donc une autre vie, ils vivent avec leurs « frères »
c’est-à-dire leurs frères d’armes et d’épreuves.
De surcroit, de nouvelles rencontres.
« Nous ne serons pas
seuls à faire le voyage » on peut penser qu’ils croiseront
d’autre personnes qui voyage soit en caravanes ou des gens
comme eux qui fuient un endroit qui ne leur est plus
accueillant.
Ces personnes inconnues sont comme conviées
comme eux a un lieu qui semble tous les appeler : « comme
nous, invités de ce jour qui naitra ».
Ce jour qui naitra peut
signifier l’arriver sur le lieu mystique.
Ces nouvelles rencontres plus le couple vont former une
communauté et qui si jamais veut fonctionner devra
se « chérir » mutuellement : « nous devront les chérir d’un
amour jamais las ».Ces rencontres entre nomade permette la
création d’une communauté qui sera plus soudé que la norme
car ils sont tous vécu des situations qui sont compliqué
(l’expulsion de chez eux).
Enfin, des nouveaux sens.
« Tu seras contre moi celle qui
s’abandonne », l’abandon est un nouveau sens qui est
« donné » par le voyage.
L’abandon s’emble être un terme
péjoratif dans la vie de tous les jours mais et un signe de
grande confiance ici.
L’homme dit ici que la femme qui
l’accompagne pourra s’abandonner sans crainte.
On retrouve
une antithèse : « tu entendras parler les mages du silence »,
normalement on ne peut pas entendre le silence.
Cependant ici
les deux amants se retrouve tellement seule au milieu de nulle
part qu’ils peuvent peut-être sujet à des hallucinations.
Cela
peut aussi représenter un coté mistique (mythe) ou même
religieux (secte) qu’il peut avoir dans les pays nordiques
comme le Canada.
Encore aussi l’allusion au son : « alors tu connaitras la musique
à tes pas » on imagine ici les amants marchant l’un a coté de
l’autre dans la neige qui case sous leur poids et qui produit le
son typique de la neige.
Et enfin une certaine monotonie heureuse s’installe après qu’ils
soient arrivés, ils sont dépassés le stade d’installation , ils sont
plus dans le fameux « café ,boulo,dodo », mais c’est toujours
heureux car ils sont dans un endroit qui les empli de joie .
Deuxième partie : Le monde d’après, de l’obscure à la
lumière
Des lieux complétés par une ambiance austère.
« Nous
partirons de nuit pour l’aube des mystères ».
On retrouve
« nous » qui représente une dimension collective, ici un homme
et une femme.
Il y a ensuite la métaphore de « l’aube des
mystères », comme dit Simonide d’Amorgos :« On ne sait
aujourd'hui de quoi demain sera fait », on ne peut pas prévoir
ce qui arrivera demain c’est un mystère.
« Et tu ne sachant plus rien des anciennes rancœurs », en
partant le couple espère de ne plus avoir à faire face aux
rumeurs , aux rancœurs , aux ragots ou encore aux « détresses
d’hier » qui existent dans leur ancien lieu de vie.
A la suite on a la métaphore de la peur en jungle, on imagine
comme une jungle amazonienne épaisse touffue, où l’on peut
se perdre facilement.
« Nous passerons....
»
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