commentaire de texte sur L’ennemi (Charles Baudelaire-1857)
Publié le 27/03/2023
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«
L’ennemi (Charles Baudelaire-1857)
Intro : Charles Baudelaire est un poète français faisant partie du 19eme siècle et
par conséquent peut-être considère comme un héritier du romantisme et du
parnasse et est un précurseur du symbolisme.
Il a écrit les fleurs du Mal, qui
repose sur la contradiction entre le beau et l’horrible, la lueur et les ténèbres.
Il
est édité à quatre reprises depuis la version originelle de 1857.
L’articulation des
poèmes est étudiée autour de quatre thématiques: la souffrance de la vie
terrestre humaine, l’aversion du mal et de soi-même, l’obsession de la mort, et
la soif d’idéal.
Divisés en 5 sections — Spleen et Idéal, Le Vin, Fleurs du Mal,
Révolte et La Mort —
Le sonnet étudié est le dixième poème de l’œuvre qui fait partie de la section
« Spleen et idéal » des Fleurs du Mal de Baudelaire, il parle du temps au double
sens du terme : à la fois comme durée (le temps qui passe) et comme état de
l’atmosphère (pluie, orage, soleil).
Le sonnet est découpé en 4 parties avec à la strophe 1 l’été, à la strophe 2
l’automne, la strophe 3 le printemps et à la strophe 4 l’hiver.
Nous nous
demanderons donc dans quelle mesure le poète évoque-t-il le lien entre une
souffrance existentielle et l’inspiration poétique ?
I.
Le temps, une souffrance constante
Dès le début, le poète nous parle de sa « vie », on le comprend avec l’utilisation
de la 1er pers.
du sin.
au vers 1.
L’alternance entre lumière et obscurité se
manifeste à travers l’antithèse « ténébreux orage » (v.1) et « brillants soleil »
(v.2).
Le poète utilise une métaphore de sa jeunesse traduite en « orage
ténébreux » (v.1) ou encore « tel ravage du tonnerre et de la pluie » (v.3) qui
est donc connotée péjorativement d’une certaine souffrance liée à la jeunesse, il
contraste cette vision avec celle d’une métaphore des « brillants soleil » (v.2) qui
est méliorative et qui pourrait donc évoquer des moments de joie que le poète a
pu ressentir dans sa jeunesse.
Le poète hésite ainsi dès son plus jeune âge entre
l’ombre et la lumière, l’espoir et le désespoir comme nous le montre le vers 4 ou
le poète utilise une métaphore de son « jardin » et de ses « fruits vermeils » qui
symboliserait son intimité et ses ressources personnelles.
Ces « fruits » peuvent
aussi symboliser les rêves du poète qu’il a dû abandonner « reste » et « bien
peu ».
De plus, il rajoute aussi une expression d’un espoir avec l’idée de
« rassembler à neuf » (v.7) ces terres, il nous laisserais donc penser....
»
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