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Commentaire de texte : Thucydide, la guerre du Péloponnèse

Publié le 22/03/2014

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thucydide

Commentaire de texte : Thucydide, la guerre du Péloponnèse 

 

Thucydide : homme politique et historien athénien, né vers 460 av JC. 

 

 

Périclès : né à Athènes vers 495 av JC. C’est un important stratège et orateur de l’époque. C’est un homme d’Etat durant l’age d’or de la cité, notamment entre les guerres merdiques et la guerre du Péloponnèse. 

Guerre du Péloponnèse : désigne le conflit qui oppose la Ligue de Délos, menée par Athènes, et la Ligue du Péloponnèse sous l’hégémonie de Sparte. La guerre du Péloponnèse s’est terminée par la victoire de Sparte et l’effondrement de l’impérialisme athénien. 

Le contexte de la guerre : Tout oppose Athènes et Sparte, la première étant une démocratie et une puissance marchande, dotée d’une incroyable puissance de guerre, la seconde étant une oligarchie, avec un nombre limité de citoyen qui vivaient au crochet de leur Hilotes, des populations asservies par les Spartiates et dont ils étaient dépendant. Ces cités se harcèlent l’une et l’autre durant la première moitié du Ve s av JC. 

Le texte auquel nous avons affaire est un discours prononcé par Périclès en 431, durant la guerre du Péloponnèse, repris par Thucydide, politicien et historien athénien, dans son œuvre la guerre du Péloponnèse. Oraison funèbre est un des passages les plus connues de l’œuvre de l’historien Thucydide. Dans ce discours, Périclès, important stratège et orateur de l’époque, fait l’éloge d’Athènes et de son régime politique. En 431 av JC, Athènes est à l’apogée de la démocratie. Il fait, de plus, honneur aux soldats athéniens mort durant la première année de cette guerre. 

Nous verrons que ce discours ne s’arrête pas à l’éloge funèbre de la cité d’Athènes, mais qu’un message propagandiste est passé, en raison d’une justification de la politique militaire de l’orateur. 

Nous verrons tout d’abord en quoi Périclès fait l’éloge de la cité athénienne puis comment il idéalise la cité, à la fois pour une campagne politique et contre la cité de Sparte. 

I) 1) Un régime politique juste 

* La démocratie occupe une place centrale 

* Justification de chose en étant bref et vague au sujet des non citoyens 

* Action commune 

* Le role du mérite 

2 )Un modèle à répandre 

* Ils sont un exemple 

* Il faut étendre ce modèle 

* Insiste sur l’originalité de la cité 

* Créateur et non copieur 

* Démocratie, gouvernement des citoyens 

* La félicité ambiante 

 

Dans ce discours présenté par Thucydide, Périclès fait grandement l’éloge du système athénien. On remarque que la démocratie occupe une place centrale, notamment en tant que régime « de la majorité «. En effet il dit ligne 2 qu’ a Athènes, l’Etat « est administré dans l’intérêt de la masse et non d’une minorité «. On peut alors parler d’un gouvernement du peuple et non un gouvernement exercé dans l’intérêt des politiciens. Dans ce discours, Périclès place Athènes en créateur de la démocratie, ou en tout cas, comme loin d’être imitateur. De plus, il met en avant le fait que la justice athénienne est mère et protectrice de l’égalité en disant que « l’égalité est assurée à tous par les lois «. Il est important d’appuyer le « tous « puisqu’en disant cela Périclès conforte son idée d’union dans cette cité ou tous sont liés par le système démocratique. Il ne laisse personne de côté, tous sont compris, citoyen ou non. Il justifie cela en mettant en avant l’idée de mérite. Tout est accessible à celui que mérite d’avoir. La non-citoyenneté n’est donc pour lui aucunement un obstacle à la vie publique. En effet il dit que « en ce qui concerne la participation à la vie publique, chacun obtient la considération en raison de son mérite «. Il dit de plus que la valeur personnelle est plus importante que la classe sociale. Il cherche donc appuyer le système quasi égalitaire d’Athènes. Il minimise les différences entre citoyens et non-citoyens, libres non-libres etc. 

Par ailleurs, il place la liberté comme le rôle majeur du gouvernement. Il rend le régime moral en disant que les citoyens athéniens sont des modèles de conduite par leur sens moral et du fait qu’il n’use pas des humiliations, que la suspicion n’a pas sa place dans la cité etc. Ce sont en effet les lois de la République qui créent une « crainte salutaire « et empêche ou plus justement retient les athéniens de commettre des fautes mais qui n’intervient tout de même pas dans les « relations particulières «. En parlant de la justice athénienne, Périclès peut ainsi faire le point sur la fait que cette justice est là pour « punir « mais surtout pour la « défense des opprimés «, et plus important encore, lorsqu’il parle de justice, il fait ressortir le sens moral des athénien puisqu’il explique que dans cette cité, les conséquences du viol d’une loi aboutit non pas à un résultat correctionnel mais moral au sens où c’est le mépris universel qui en ressort. Tout est donc une question de morale dans le système juridique athénien. 

Bien évidemment, cet éloge n’est pas dit sans raison particulière. Tout d’abord, le rôle est de répandre ce modèle. En premier lieu, il s’agit d’un exemple pour la Grèce, il faut donc l’étendre aux autres cités. Il affirme que la cité d’Athènes est « l’école de la Grèce «. Selon lui, les athéniens sont des individus qui se démarquent des autres, de par leur force et leur grâce face aux épreuves, notamment la guerre ici. Il explique que l’athénien sait « plier son corps à toutes les circonstances avec une grâce et une souplesse extraordinaire «. Il nous fait part de la puissance que ces qualités athéniennes ont permis d’obtenir et de faire, et que ce n’est pas sa seule et unique opinion mais qu’il existe des faits réels le montrant, comme des témoignages. De plus, Périclès s’appuie sur l’originalité de la cité, qui n’a pas eu besoin ou n’aura pas besoin d’autrui pour être ce qu’elle est. « Ils nous vaudront l’admiration « « dont les fictions seront contredites par la réalité des faits « etc. Cela sous-entend qu’une telle harmonie n’existe surement nulle part ailleurs. Enfin, il appuie sa thèse de l’originalité par le fait qu’a Athènes ils ont su apporter un « agrément journalier « qui «  bannit la tristesse «, en ayant instituer des jeux et des fêtes. Il va jusqu’à dire qu’Athènes n’a besoin de personne, d’aucune autre terre, ni culture puisqu’il prétend que les terres d’Athènes sont assez suffisante pour avoir besoin des terres de l’univers. En outre, il va presque jusqu’à dire que tout ce que l’on peut trouver dans l’univers, Athènes le possède. 

II) Une toute puissance idéalisée 

 

* Cette cité ne fonctionne pas comme il le prétend 

* Sparte , ennemi désigné 

* Athène le bien, sparte le mal 

* C’est un discours de propagande 

* Prétexte pour exposer sa politique 

* Pousse a la lutte contre sparte 

* L’éloge de périclès par thucydide 

 

Nous pouvons donc dire que cet éloge est quelque peu idéalisé. Tout d’abord, la cité ne fonctionne pas tout à fait comme il le prétend. A la vue de ces éléments réels, on constate que Périclès a totalement déformé la toute-puissance d’Athènes. En premier lieu, cette cité dont il fait le centre de son discours ne fonctionne pas aussi bien qu’il ne le présente. Par exemple, ce mérite qui fait accéder aux honneurs est bien, malgré ce que l’on pourrait comprendre, subordonné à la richesse des citoyens, puisque beaucoup de charges sont réservées aux plus riches. On pourrait comprendre que la richesse est synonyme de réussite donc de mérite mais cela irai en contradiction avec le début, à moins de croire qu’il suffit d’essayer de se sortir de la pauvreté pour y arriver. Ensuite, nous avons vu que de cette cité « idéale « découlait une concorde entre les citoyens qui leur procurait la victoire. Bien évidemment, cette bonne entente n’est pas plus réaliste que ce régime politique parfait. «  nous ne nous irritons pas contre nos voisins « « la suspicion n’a aucune place « etc. parait osé pour un homme politique habitué aux luttes de factions, qui a été chercher lui-même l’ostracisme d’un autre Thucydide en 444, et qui va être trainé en procès quelque mois après et déchu de ses droits civiques. Cela montre que cette fameuse concorde ne fonctionne pas aussi bien qu’il le prétend. 

Cet éloge n’a pas pour seul but d’idéaliser Athènes, mais a aussi pour but de dévaloriser ses ennemis. Compte tenu du contexte il parait logique qu’il s’agit surtout de Sparte. E lisant le texte, on peut en déduire les caractéristiques que Périclès attribue à cet ennemi. Tout d’abord, elle apparait comme le contraire d’une cité juste. Par exemple, si la suspicion n’a pas sa place à Athènes, on peut en déduire que d’autres, dont Sparte, le font. Le « chez nous « ligne 2 sous-entend également que l’intérêt de masse est absent à Sparte. Sparte apparait ainsi comme l’antithèse d’Athènes. Périclès ne fait pas que mettre en avant les différences de systèmes bien dévalorise Sparte pour en faire ressortir Athènes d’autant plus. On voit donc que ce discours est entièrement fondé sur un antagonisme extrêmement basique entre Athènes et Sparte, digne du bien contre le mal. La cité athénienne apparait comme un modèle irréprochable, à laquelle viens s’opposer la cité spartiate ou ce qui en tient lieu, à moitié barbare, et qui, analysée dans l’optique athénienne sans charger de reconstituer sa culture particulière, apparait comme l’exemple même d’une mauvaise cité qu’il ne serait que justice de faire disparaitre. On peut alors affirmer que ce discours, ou en tout cas la partie reproduite ici, n’a rien d’un éloge funèbre, mais présente plutôt toutes les caractéristiques d’un discours de propagande. Tout au plus l’éloge funèbre présente elle un prétexte important pour exposer sa politique à tous les citoyens particulièrement attentifs et impliqués. Il s’agit d’une tentative pour persuader l’auditoire de lutter contre Sparte, sans lui exposer le moindre argument logique. 

CCl : Nous avons donc affaire à un texte complexe, à plusieurs niveaux de lecture. On y trouve en premier lieu un description de ce qui est censée être la cité d’Athènes, voire grecque, idéale, ancrée dans le passé et le respect des ancêtres et de leurs acquis, un régime politique des plus justes garantissant l’égalité et la liberté…. Un deuxieme plan nous permet de comprendre la justification de la guerre par Périclès. Enfin, on peut se servir de ce document pour comprendre une méthode rhétorique consistant à jouer sur les sentiments de l’auditoire pour le persuader, plutôt que de le convaincre par une démonstration évidente. En conséquence nous sommes face à un véritable discours de propagande. Il serait donc intéressant de comparer ce discours avec un discours spartiate pour considérer cette méthode comme quasi-universelle. 

Le role du mérite 

Le discours de Péricles tel qu’il est présenté par Thucydide met en avant le fait que tous les citoyens ne sont pas égaux, il insiste sur la place du mérite pour justifier cet état de fait, et toujours en le plaçant dans l’optique du bien commun. 

* Fait apparaitre la supériorité du système politique athénien, les citoyens sont des exemples pour les autres grecs. 

* Il parle de tolérance les uns envers les autres 

* Il s’agit d’un exemple pour la Grèce, il faudrait donc étendre ce modèle aux autres cités. 

* Il montre qu’il n’a copié ses lois nulle part 

* Il sous-entend qu’une harmonie n’existe sans doute nulle part ailleurs 

* Il présente la démocratie comme étant avant tout le gouvernement des citoyens. «  l’interet de la masse et non d’une minorité « 

* La participation collective est ancrée dans la mentalité athénienne. 

* La vie relativement peu axée sur le domaine militaire permet de « laisser vivre «, et « l’agrément journalier bannit la tristesse « 

* Ce modèle implique évidemment que, malgré tout cela, ils doivent être prêts à se battre en étant efficace au combat.

thucydide

« s’agit d’un exemple pour la Grèce, il faut donc l’étendre\ aux autres cités.

Il affirme que la cité d’Athènes est «\ l’école de la Grèce «.Selon lui, les athéniens sont des individus qui se démarquent des \ autres, de par leur force et leur grâce face aux épreuves, notamment la guerre ici.

Il explique que l’athénien sait « plie\ r son corps à toutes les circonstances avec une grâce et une soupl\ esse extraordinaire «.

Il nous fait part de la puissance que ces qualité\ s athéniennes ont permis d’obtenir et de faire, et que ce n’est\ pas sa seule et unique opinion mais qu’il existe des faits réels le montr\ ant, comme des témoignages.

De plus, Périclès s’appuie sur l’originalité de la cité, qui n’a pas eu besoin ou n’aura\ pas besoin d’autrui pour être ce qu’elle est.

« Ils nous va\ udront l’admiration « « dont les fictions seront contredites par la réalité des faits «\ etc.

Cela sous-entend qu’une telle harmonie n’existe surement nul\ le part ailleurs.

Enfin, il appuie sa thèse de l’originalité par le fai\ t qu’a Athènes ils ont su apporter un « agrément journalier \ « qui « bannit la tristesse «, en ayant instituer des jeux et des fêtes.

Il va jusqu\ ’à dire qu’Athènes n’a besoin de personne, d’aucune au\ tre terre, ni culture puisqu’il prétend que les terres d’Athènes sont asse\ z suffisante pour avoir besoin des terres de l’univers.

En outre, il \ va presque jusqu’à dire que tout ce que l’on peut trouver dans l’\ univers, Athènes le possède.

II) Une toute puissance idéalisée * Cette cité ne fonctionne pas comme il le prétend * Sparte , ennemi désigné * Athène le bien, sparte le mal * C’est un discours de propagande * Prétexte pour exposer sa politique * Pousse a la lutte contre sparte * L’éloge de périclès par thucydide Nous pouvons donc dire que cet éloge est quelque peu idéalisé.

\ Tout d’abord, la cité ne fonctionne pas tout à fait comme il le\ prétend. A la vue de ces éléments réels, on constate que Périclès \ a totalement déformé la toute-puissance d’Athènes.

En premie\ r lieu, cette cité dont il fait le centre de son discours ne fonctionne pas aussi bien qu’\ il ne le présente.

Par exemple, ce mérite qui fait accéder aux honneurs est bien, malgré ce que l’on pourrait comprendre, subordo\ nné à la richesse des citoyens, puisque beaucoup de charges sont réservées aux plus riches.

On pourrait comprendre que la richesse \ est synonyme de réussite donc de mérite mais cela irai en contradiction avec le début, à moins de croire qu’il suffit d’\ essayer de se sortir de la pauvreté pour y arriver.

Ensuite, nous avo\ ns vu que de cette cité « idéale « découlait une concorde entre\ les citoyens qui leur procurait la victoire.

Bien évidemment, cette \ bonne entente n’est pas plus réaliste que ce régime politique parfait\ .

« nous ne nous irritons pas contre nos voisins « « la suspicion n’\ a aucune place « etc.

parait osé pour un homme politique habitué \ aux luttes de factions, qui a été chercher lui-même l’ostrac\ isme d’un autre Thucydide en 444, et qui va être trainé en procès quelque\ mois après et déchu de ses droits civiques.

Cela montre que cette\ fameuse concorde ne fonctionne pas aussi bien qu’il le prétend.

Cet éloge n’a pas pour seul but d’idéaliser Athènes, mais\ a aussi pour but de dévaloriser ses ennemis.

Compte tenu du contexte\ il parait logique qu’il s’agit surtout de Sparte.

E lisant le texte, \ on peut en déduire les caractéristiques que Périclès attribu\ e à cet ennemi.

Tout d’abord, elle apparait comme le contraire d’une cité\ juste.

Par exemple, si la suspicion n’a pas sa place à Athènes\ , on peut en déduire que d’autres, dont Sparte, le font.

Le « chez n\ ous « ligne 2 sous-entend également que l’intérêt de mass\ e est absent à Sparte.

Sparte apparait ainsi comme l’antithèse d’Athèn\ es.

Périclès ne fait pas que mettre en avant les différences de\ systèmes bien dévalorise Sparte pour en faire ressortir Athènes d’autant plus\ .

On voit donc que ce discours est entièrement fondé sur un antagonisme extrêmement basique entre Athènes et Sparte, digne du \ bien contre le mal.

La cité athénienne apparait comme un modèle irréprochable, à laquelle viens s’opposer la cité \ spartiate ou ce qui en tient lieu, à moitié barbare, et qui, analy\ sée dans l’optique athénienne sans charger de reconstituer sa culture parti\ culière, apparait comme l’exemple même d’une mauvaise cité\ qu’il ne serait que justice de faire disparaitre.

On peut alors affirmer que ce d\ iscours, ou en tout cas la partie reproduite ici, n’a rien d’un é\ loge funèbre, mais présente plutôt toutes les caractéristiques d’\ un discours de propagande.

Tout au plus l’éloge funèbre prés\ ente elle un prétexte important pour exposer sa politique à tous les citoyens p\ articulièrement attentifs et impliqués.

Il s’agit d’une tent\ ative pour persuader l’auditoire de lutter contre Sparte, sans lui exposer le mo\ indre argument logique.

CCl : Nous avons donc affaire à un texte complexe, à plusieurs niv\ eaux de lecture.

On y trouve en premier lieu un description de ce qui est censée être la cité d’Athènes, voire grecque, idé\ ale, ancrée dans le passé et le respect des ancêtres et de leur\ s acquis, un régime politique des plus justes garantissant l’égalité et l\ a liberté….

Un deuxieme plan nous permet de comprendre la justific\ ation de la guerre par Périclès.

Enfin, on peut se servir de ce document po\ ur comprendre une méthode rhétorique consistant à jouer sur les\ sentiments de l’auditoire pour le persuader, plutôt que de le conv\ aincre par une démonstration évidente.

En conséquence nous sommes face à un véritable discours de propagande.

Il serait donc \ intéressant de comparer ce discours avec un discours spartiate pour considérer cette méthode comme quasi-universelle.

Le role du mérite Le discours de Péricles tel qu’il est présenté par Thucydide\ met en avant le fait que tous les citoyens ne sont pas égaux, il ins\ iste sur la place du mérite pour justifier cet état de fait, et toujours en\ le plaçant dans l’optique du bien commun.

* Fait apparaitre la supériorité du système politique athéni\ en, les citoyens sont des exemples pour les autres grecs.

* Il parle de tolérance les uns envers les autres * Il s’agit d’un exemple pour la Grèce, il faudrait donc éte\ ndre ce modèle aux autres cités.

* Il montre qu’il n’a copié ses lois nulle part * Il sous-entend qu’une harmonie n’existe sans doute nulle part ai\ lleurs * Il présente la démocratie comme étant avant tout le gouvernem\ ent des citoyens.

« l’interet de la masse et non d’une minorité «. »

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