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Commentaire dom juan acte 1 scene 2

Publié le 05/09/2018

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juan

Mais Dom Juan est également épicurien dans la mesure où il privilégie le plaisir des sens. En effet les expressions qui renvoient à la vue sont importantes : « yeux, qui peuvent frapper les yeux, je conserve des yeux pour voir le mérite de toute., à voir de jour en jour ». Dom Juan est un séducteur, et séduit pour le plaisir de ses yeux. Mais l’expression « On goûte une douceur extrême » montre une volonté du plaisir gustatif.
Mais Dom Juan est avant tout un séducteur, séduit. Il ne résiste pas aux charmes des femmes. En effet, dans les phrases « la beauté me ravit partout », le pronom personnel de première personne du singulier est en position complément, ce qui montre la passivité de Dom Juan face à la beauté. « Je ne puis refuser mon cœur » La négation et le sens hyperbolique de cette phrase, montre de même incapacité de Dom Juan à résister. Il ne veut pas séduire d’abord. Il est séduit :  « Dès qu’un beau visage me le demande, (…) je les donnerai tous. ». Il affirme de plus qu’il est sous l’emprise de la beauté « la beauté me ravit ».
Enfin, Dom Juan est un conquérant. Il aime lorsqu’une femme lui résiste, c’est ce qui est le plus excitant pour lui : « à combattre (…) l’innocente pudeur d’une âme » « à forcer pied à pied toutes les petites résistances qu’elle nous oppose ». Il aime tellement faire céder unefemme qui lui résiste, que cela devient le plus important pour lui, comme le montre cette phrase « Mais lorsqu’on en est maître une fois, il n’y a plus rien à dire ». La négation ne plus évoquant une cessation de l’action, il n’y a plus de rapport lorsque la femme a cédé.
Dès qu’il est séduit, il va de conquête en conquête, tel un guerrier, comme le montre le large champs lexical relatif à la guerre : « Triompher, résistance, conquérant, victoire, conquêtes ». Ce réseau lexical montre le caractère séducteur de Dom Juan, qui veut multiplier le nombre de conquêtes amoureuses. C’est ainsi qu’il se compare à Alexandre : « Comme Alexandre, (…) pour y pourvoir étendre mes conquêtes amoureuses ». Alexandre Le Grand conquit un immense territoire comme l’ Empire Perse, Dom Juan voudrait ainsi avoir autant d’aventures qu’Alexandre a eu de terre. Se comparant avec un grand empereur, son autoportrait est ainsi hyperbolique.
Nous avons donc pu être frappé par l’originalité du personnage de Dom Juan, qui nous est présenté comme un séducteur hors du commun et démesuré.
Dom Juan fait donc d’une façon convaincante l’éloge de son attitude, de sa façon de vivre, et de l’inconstance.
Une étude parallèle pourra consister à étudier la volonté de Molière à faire réfléchir le spectateur de sont temps, concernant l’infidélité au XVII e siècle.

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« convaincre son valet du contraire, c’est pourquoi sa tirade prend une dimension argumentative, où Dom Juan montre tout son art de convaincre et toute son éloquence.

En effet, le plaidoyer de Dom Juan se fait tout d’abord par la généralisation de sa situation, afin de montrer qu’il n’est pas le seul être à faire l’éloge de l’infidélité.

C’est ainsi qu’il emploie le pronom personnel de troisième personne du singulier « on » : « qu’on se lie à demeurer », « qu’on renonce au monde », « qu’on n’ai plus d’yeux ». Le pronom « on » signifie originellement l’homme en général, c’est pourquoi il donne à ses arguments une valeur de vérité générale.

De même, il utilise le pronom de première personne du pluriel « nous » : « de nous charmer », « nos cœurs », « elle nous entraîne ». De plus, cette généralisation se fait également par l’absence de précision sur le temps et le lieu où Dom Juan fait cette tirade.

En effet, il n’y a aucun déictique, ni de mention quelconque du lieu.

Nous sommes donc dans la généralité la plus totale. Mais Dom Juan a une véritable force persuasive dans sa manière de faire son discours, et il témoigne d’une véritable éloquence.

En effet, le niveau de langue est aristocratique et oratoire, comme le montre le vocabulaire précieux qui se dégage du texte, tel que le vocabulaire galant et amoureux : « les beautés, les justes prétentions, objet, douceur, cœur, amour ». Dom Juan a un ton oratoire, puisqu’il parle beaucoup, comme le témoigne la longueur de sa tirade, mais aussi rapidement, sans avoir besoin à chercher ses mots.

En effet, il utilise des phrases au style ternaire : « « tu veux qu’on se lie (…), qu’on renonce (…), et qu’on n’ait plus (…) ? » ou encore « La belle chose de vouloir (…), de s’ensevelir(…), et d’être mort (…).

» ou bien dans cette phrase « On goûte une douceur extrême à réduire (…), à forcer (…), à forcer (…) ».

Cette dernière étant aussi d’une longueur importante. Mais c’est également par les nombreux procédés de rhétoriques que Dom Juan montre son aisance d’expression, en filant la métaphore de la mort « d’être mort dès sa jeunesse », l’antiphrase sur « La belle chose », l’oxymore « cette douce violence », où des hyperboles comme « douceur extrême », ou « si j’en avais mille, je les donnerai tous ».

Cette aisance linguistique montre sa confiance en soi, ce qui montre la facilité de persuasion de Dom Juan. Dans ce plaidoyer, Dom Juan brosse également son propre portrait, et montre qu’il est à la fois épicurien, séducteur séduit, mais également un conquérant.

Ainsi, il profite des plaisirs de la vie, et est, comme Sganarelle le dit dans la Scène 1 « un pourceau d’Epicure » (selon une citation « Epicuri de grege porcum »[Epîtres, I,4].

Pour lui, l’amour est donc avant tout une sorte d’art, duquel il doit profiter.

D’où l’expression hyperbolique « rien de si doux », où Dom Juan montre sa fascination et son ébahissement.

Il en est de même pour l’hyperbole « douceur extrême » où l’adjectif accentue le mot douceur, et fait ressortir la douceur fascinante.

« douceur » et « doux » constituent un réseau lexical de la douceur, auquel vient s’ajouter l’oxymore « cette douce violence », qui renvoie également à l’idée, que tout est doux. Mais Dom Juan est également épicurien dans la mesure où il privilégie le plaisir des sens.

En effet les expressions qui renvoient à la vue sont importantes : « yeux, qui peuvent frapper les yeux, je conserve des yeux pour voir le mérite de toute., à voir de jour en jour ».

Dom Juan est un séducteur, et séduit pour le plaisir de ses yeux.

Mais l’expression « On goûte une douceur extrême » montre une volonté du plaisir gustatif. Mais Dom Juan est avant tout un séducteur, séduit.

Il ne résiste pas aux charmes des femmes.

En effet, dans les phrases « la beauté me ravit partout », le pronom personnel de première personne du singulier est en position complément, ce qui montre la passivité de Dom Juan face à la beauté.

« Je ne puis refuser mon cœur » La négation et le sens hyperbolique de cette phrase, montre de même incapacité de Dom Juan à résister.

Il ne veut pas séduire d’abord.

Il est séduit : « Dès qu’un beau visage me le demande, (…) je les donnerai tous.

».

Il affirme de plus qu’il est sous l’emprise de la beauté « la beauté me ravit ». Enfin, Dom Juan est un conquérant.

Il aime lorsqu’une femme lui résiste, c’est ce qui est le plus excitant pour lui : « à combattre (…) l’innocente pudeur d’une âme » « à forcer pied à pied toutes les petites résistances qu’elle nous oppose ».

Il aime tellement faire céder une femme qui lui résiste, que cela devient le plus important pour lui, comme le montre cette phrase « Mais lorsqu’on en est maître une fois, il n’y a plus rien à dire ».

La négation ne plus évoquant une cessation de l’action, il n’y a plus de rapport lorsque la femme a cédé. Dès qu’il est séduit, il va de conquête en conquête, tel un guerrier, comme le montre le large champs lexical relatif à la guerre : « Triompher, résistance, conquérant, victoire, conquêtes ».

Ce réseau lexical montre le caractère. »

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