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Commentaire Germinal: chapitre VII de la partie IV

Publié le 08/05/2021

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Ce texte est un extrait de l’œuvre nommée «Germinal», au niveau du chapitre VII de la partie IV. Germinal est un roman d’Émile Zola publié en 1885. Il s’agit du treizième roman de la série des Rougon-Macquart. Le roman paraît d’abord en feuilleton entre novembre 1884 et février 1885 dans le Gil Blas. Puis il connaît sa première édition en mars 1885. Émile Zola est un écrivain et journaliste français, né le 2 avril 1840 à Paris et mort le 29 septembre 1902 dans la même ville. Considéré comme le chef de file du naturalisme, c’est l’un des romanciers français les plus populaires, les plus publiés, avec des livres traduits et commentés dans le monde entier : c’est le cas du livre Germinal. Ce texte est le discours d’un des personnages du roman, Etienne Lantier, qui a pour but de créer la révolte au sein des mineurs pour protester contre leurs conditions de travail désastreuses. La problématique que nous allons aborder est : Comment le personnage par la maîtrise parfaite de son discours, arrive à lancer une révolte contre les conditions de vie misérables des mineurs ? Nous détaillerons cette problématique en deux grandes partie. Dans un premier temps, nous verrons que le texte est imprégné d’une idéologie révolutionnaire très présente à cette époque-ci, puis nous montrerons comment ce discours apparaît comme un discours persuasif.     Nous allons tout d’abord montrer comment le texte est imprégné d’une idéologie révolutionnaire très populaire à l’époque où ce livre fut écrit. Dans ce texte, l’auteur rend compte au travers du personnage d’Étienne Lantier, de la réalité misérable dans laquelle sont plongés les ouvriers et plus particulièrement les mineurs. Nous avons ainsi dans ce texte la présence de questions rhétoriques « N’était-ce pas effroyable » ( ligne 6 ), qui montrent que nous avons affaire à un discours qui s’adresse à un auditoire particulier, «la foule», qu’Étienne doit convaincre de se révolter pour u...

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« avons affaire à un discours qui s'adresse à un auditoire particulier, «la foule», qu'Étienne doit convaincre de se révolter pour une amélioration de leurs conditions de travail.

Nous avons aussi une démonstration de la vie des mineurs dans sa répétition avec la phrase « Il remontait au premier Maheu ».

Les Maheu sont une famille dans laquelle les hommes sont mineurs de père en fils et qui donc par suite logique sont « usées à la mine » comme dit dans le texte.

Le fait de donner un nom propre pour désigner un élément spécial, la spécialité d'une famille en l'occurrence, crée chez le lecteur un sentiment de compassion envers ces mineurs.

Les mineurs apparaissent comme piégés dans le travail à la mine, comme s'ils ne pouvaient pas changer de métier, ni voir leur vie évoluer de manière positive. L'auteur dénonce massivement la souffrance des mineurs, qui va à l'encontre du progrès amener par la Révolution Industrielle.

Cela crée un mouvement polémique que nous allons analyser dans la prochaine partie. Le discours d'Étienne est polémique, car le champ lexical de la misère et de la souffrance est utilisé, ce qui nous fait comprendre que les mineurs sont exploités et ont des conditions de vie pitoyables : « terrible », « misère », « usé à la mine », « affamée », « les maladies des mineurs », « misérable », « on les parquait », « esclavage », « brute encrassée, « meurt-de-faim ».

La direction des mineurs est personnifiée : « mangée par la compagnie », ce qui apporte un éclairage décisif sur la monstruosité et l'indifférence des supérieurs qui abusent de leurs pouvoirs.

Tout repose sur l'exploitation : « cent cinquante francs de pension à un vieillard de soixante ans. » Grâce au point de vue interne qui nous plonge dans la conscience d'Étienne, nous constatons le mépris que les gérants de la mine ont envers les mineurs, ce qui leur est insupportable et humiliant, comme le lecteur peut le ressentir grâce au discours indirect libre.

La violence et le réalisme des propos que tient Étienne Lantier prennent aussi une place très importante dans ce discours, c'est ce que nous allons étudier dans cette dernière partie. Ce discours est également prononcé avec un ton épique.

Nous le comprenons dès le début de l'extrait, car les phrases sont courtes et les mots frappants : « si violemment », « criant vengeance ».

Dans ce passage, Étienne Lantier évoque sur un ton prophétique « une armée ». »

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