Commentaire Harpagon (de l'axe 1 )
Publié le 09/02/2013
Extrait du document
«
d'Harpagon est ici à son comble : ayant perdu le sens de sa vie, il a aussi perdu le sens des autres.
Il ne voit
plus les frontières entre lui et les autres : « je veux aller quérir la justice, faire donner la question à toute ma
maison, à servantes, à valets, à fils, à fille, et à moi aussi » ; « je veux faire pendre tout le monde ; et si je ne
retrouve mon argent, je me pendrai moi-même après » .
En emploiyant des interjectons tels que : >,
> >, > Moliere nous montre sont désèspoire , sa surprise .
Il utilise aussi , dans
son texte , beaucoup de figure de style comme quelques antitheses : > , > La première montre que Harpagon est perdus , agité et suggère des
mouvements .
La seconde montre la perte des repères , le dèplacement , le personnage est donc contradictoire
, désequilibré .Nous imaginons très bien le personnage, tournant sur lui même, regardant à droite puis à
gauche, dans l'espoir de retrouver son bien.
Il débite ses questions avec une grande rapidité sans en attendre
de réponse ce qui montre bien le côté nerveux et impulsif du protagoniste.
Harpagon ne réfléchit pas : il s'agite
dans tous les sens et s'épuise avec un effet de rupture significatif au milieu du texte.
Au lieu de se concentrer
sur lui-même, Harpagon demande de l'aide au public, recherche activement son voleur à force de questions
soupçonneuses.
Cette adresse au public rompt la convention du monologue qui veut que le personnage
s'adresse uniquement à lui-même, sans aucun souci d'être écouté ni regardé.
Il semble subire une sorte de perte d'identité , sa folie le dépasse , il semble s'adrésser à une autre
personne que lui .
Comme une sorte de dédoublement de sa personne , il fait les questions et les reponse tels
que >.
Mais Le signe le plus
expressif de la perte d'identité se situe lorsqu' Harpagon s'attrape le bras en croyant tenir son voleur.
A ce
moment il exprime clairement sa folie : « Rends-moi mon argent, coquin...
[Il se prend lui-même le bras] Ah,
c'est moi.
Mon esprit est troublé, et j'ignore où je suis, qui je suis, et ce que je fais » .
Il ne c'est plus ou il se
situe.
Cette perte de reperes le menne a une paranoïa total .
IL prend tout le monde pour coupable et se sans
le centre de toutes les convoitises : « je ne jette mes regards sur personne qui ne me donne des soupçons, et
tout me semble mon voleur » Cette paranoïa devient menaçante dans la mesure où Harpagon est le maître
dans sa maison et veut faire appel à la justice pour trouver son argent.
Fût-ce au prix de la torture et de la peine
de mort : « faire donner la question à toute ma maison », « je veux faire pendre tout le monde ».
Son jugement.
»
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