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Deuxième axe du commentaire: François Villon, la Ballade des pendus, 1461

Publié le 27/03/2022

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« Deuxième axe du commentaire: François Villon, la Ballade des pendus, 1461. Plan : #intro#conclusion#axe 1#axe 2. II/ Un appel à l’humanité et à la solidarité entre les hommes. 1)- Comparaison de l’humanité et la famille ( l’égalité entre les vivants et les morts, appel à la fraternité). 2)- Le pathétique (les conseils et les ordres liés à son expérience). 3)- Description réaliste, «effrayante» qui crée de la compassion chez nous. François Villon fait appel à l’humanité et à la solidarité entre les hommes.Tout d’abord en comparant l’humanité et la famille par l’utilisation de l’expression «Frères humains» qui est une métaphore qui crée le sens d’égalité et de comparaison entre l’humanité et la famille.

L’appel est adressé aux vivants mais aussi aux morts, nous pouvons remarquer cela par l’utilisation des deux pronoms personnels «nous» et «vous»; (vous nous voyez v5) il a donc intégré ici les vivants qui voient les pendus, les morts.

Il y a donc un verbe de regard, un présent de dénonciation, une déictique «vous» comme s’il nous parlait et en fin une prétérition: on met en spectacle sous nos yeux une réalité éloignée.

Il y a cette égalité aussi par le fait que François Villon se fait porte parole et ne parle pas en son nom propre, mais au nom de tous, (Priez Dieu que TOUS nous veuille absoudre), tous recouvrant d’abord les pendus, puis ses frères, soit l’humanité entière, les morts comme les vivants.

Il nous met tous à la même échelle par-ce qu’il est évident que les vivants finiront aussi par mourir et donc d’une certaine manière il nous le rappelle en nous invitant à prier Dieu et à avoir pitié d’eux pour que Dieu, ait pitié de nous lorsque nous serons morts à notre tour. Nous constatons que François Villon fait un appel à l’humanité et à la solidarité car il exacerbe le pathétique à travers le champ lexical: cœurs, si pitié, pauvres, mercis… Les pendus prennent la parole et s’adressent directement à leurs frères humains à l’impératif pour demander leur pitié (N’ayez les cœurs contre nous endurcis, Car, si pitié de nous pauvres avez,); (Priez Dieu); (Excusez nous), nous pouvons aussi voir cela comme des ordres au lieu des demandes.

Les verres 3 et 4 nous montre la bienveillance du pendu puisqu’il de l’expérience sur la mort et donc nous conseille sur ce qu’il faut qu’on fasse. Enfin, l’appel se fait d’une manière très réaliste et à la fois dédramatisée ce qui cré de la compassion chez le lecteur.

(Pies, corbeaux nous ont les yeux cavés, et arraché la barbe et les sourcils), cette description réaliste renforce l’atmosphère macabre du poème mais invoque sur tout des images d’horreur chez les lecteurs et donc l’humanité en vie et ce qui finie par crée de la compassion,de la peine et de la pitié chez nous.

(champ lexical de la décomposition).

Lorsque je dis que l’appel se fait aussi d’une manière dédramatisée c’est par-ce que nous lisons en ayant eu le message ou le rappelle de la mort qui nous attend tous, nous savons que nous finirons tous par mourir donc la scène s’est dédramatisée en quelques sortes.. »

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