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Commentaire Incendie Wajdi Mouawad

Publié le 21/04/2015

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COMMENTAIRE : REDACTION DU DEUXIEME AXE : La lettre dans son entier est placée sous le sceau d'un amour paradoxal qu'éprouve Nawal envers son fils Nihad. Au préalable, notons que tout au long de son écrit, la mère s'adresse au fils et exprime son amour maternel intense par divers moyens. En effet, les phrases injonctives telles que « Ne tremble pas » et « Ne prends pas froid », sont de véritables marques d'affection et de tendresse qui rendent Nihad semblable à un être fragile : un petit enfant. Ainsi cette image renforce les sentiments de Nawal car rien n'est plus fort que l'amour qui lie une mère à son petit. Tout ceci est directement lié à la métaphore dans la phrase « tu étais un oiseaux », qui montre la liberté qu'il représentait au moment de sa naissance dans la vie emprisonnée de Nawal. De ce fait, elle n'hésite pas à le valoriser, dans la mesure où l'oiseau est un être généralement as...

« C’est donc ainsi, qu’on remarque un dépassement dialectique entre l’amour et la haine chez les jumeaux mais surtout chez leur mère se qui instaure donc une dimension de catharsis.

Effectivement, on a une purgation des passions du spectateur par la pitié qu’il éprouve devant la destinée tragique de Nawal qui se présente tel une victime mais aussi par la compassion du fils Nihad.

La phrase « mais la ou il ya de l’amour il ne peut y avoir de haine » exprime la libération de Nawal de toute la haine de son âme.

Par ailleurs elle utilise un ton de confession dans l’expression « Sois patient ».

Cela montre que le silence est provisoire et que pour se débarrasser de cette haine il se doit de passer par cette étape là.

Tout ceci révèle que l’amour triomphe face à l’horreur et à la haine d’où le bonheur d’être ensemble.. »

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