Devoir de Philosophie

Commentaire l'Assomoiir

Publié le 09/02/2013

Extrait du document

I/ Une déchéance très précise A/ La précision des détails On trouve de nombreux détails, parfois discrets mais qui sous-tendent une image précise de la déchéance : "dix sous", "se jeter du sixième", "sur le pavé de la cour"? Le texte est pesant, parsemé de répétitions : "le propriétaire avait bien voulu lui laisser cette niche. Maintenant, elle habitait cette niche", "elle ne songeait seulement pas à se jeter? pour en finir". De plus, le rythme de la fin du texte est saccadé, plusieurs phrases relativement courtes sans lien logique entre elles. Tout cela donne une impression de lourdeur, comme si c'était Gervaise qui s'exprimait avec difficulté, ce qui nous fait presque ressentir sa douleur. La fin de l'extrait sonne comme une sentence, la fin de cette pesanteur, la fin de Gervaise elle-même.

« et Zola y décrit de façon très réaliste sa fin, l'aboutissement de sa chute. C'est l'image de la déchéance de Gervaise, mais c'est également la représentation de la vie de la classe ouvrière à l'époque. II/ Un reflet de la société contemporaine A/ Le jeu des pronoms Tout au long du texte s'opposent deux pronoms : "on" et "elle".

Une opposition très significative : Gervaise est seule face à la mort, seule dans sa souffrance et sa lente agonie.

De l'autre côté se trouvent le "on", pronom imprécis, désignant les gens en général, avec une connotation de pluralité.

Gervaise est seule, et cette solitude s'oppose à la multitude des autres, qui n'interviennent en rien dans sa déchéance, qui ne sont pas protagonistes de son histoire sinon en la rendant plus dure, en la chargeant "des sales commissions du quartier". B/ L'indifférence Ces autres sont indifférents au sort de Gervaise, ils la jugent avec objectivité.

Marescot veut l'expulser mais ne tient pas compte de la condition plus que précaire de Gervaise.

A la fin, ils se content de la juger : "sacrée existence qu'elle s'était faite", "sa vie gâtée".

Ils ne s'interrogent qu'au bout de "deux jours" sur son sort et seulement parce que "ça sentait mauvais dans le corridor".

Ils ne vont donc prendre de ses nouvelles que parce qu'ils sont dérangés par l'odeur.

La dernière phrase "et on la découvrit déjà verte, dans sa niche" montre. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles