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Commentaire Litteraire : Charles Perrault, « Riquet à la Houppe »

Publié le 15/05/2013

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KERDUDO le 06 Mai 2013 Océane 1ère STMG2 Français Commentaire Littéraire Note : Appréciations : Nous allons étudier un conte de Charles Perrault, « Riquet à la Houppe « écrit en 1697 et extrait de Histoires ou contes du temps passé. Charles Perrault est né le 12 janvier 1628 à Paris où il est mort le 16 mai 1703. C'est un homme de lettre célèbre pour ses contes de Ma mère l'Oye. Il est l'un des grands auteurs du XVIIème siècle. Nous allons nous pencher sur la réflexion plaisante sur l'amour et les apparences avec, dans un premier temps, une étude de l'aspect plaisant et merveilleux de ce récit, avec une première partie sur le prince et la princesse, une seconde sur leur amour incontestable et une troisième partie sur la facette fantastique du récit. Enfin, dans un second temps, une étude sur la portée morale de ce texte avec une partie sur l'attraction pour les belles choses et une partie sur les apparences trompeuses.

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« Il veut donc utiliser ce fameux pouvoir pour la ravissante princesse à condition qu’elle accepte de se marier avec lui, mais celle-ci ne respecte pas sa promesse, à cause de sa grande laideur.

Mais Riquet persiste, et met tout en œuvre pour la convaincre Un désir d’intelligence pour l’un, un désir de beauté pour l’autre.

Et pourtant, ces deux personnages complètement différents sont épris d’un amour passionnel pour l’un et l’autre. Cette princesse veut se marier avec un beau prince, et Riquet n’est pas ce prince, mais en échange, il a d’autres qualités, comme celle d’être convainquant.

Il montre à la princesse que malgré sa laideur, sa personnalité ne lui déplaît pas autant qu’elle ne le croit, ligne 3 à 5 du récit « à la réserve de ma laideur, y a-t-il quelque chose en moi qui vous déplaise ? Êtes-vous mal contente de ma naissance, de mon esprit, de mon humeur, et de mes manières ? » et la princesse lui répond « Nullement ».

Elle reconnaît que Riquet n’a pas tort, et que malgré son physique désagréable, il ne lui déplaît pas. Après avoir entendu les propos de Riquet, la princesse change complètement d’opinion sur lui, et le trouve beau et aimable.

Une rumeur laisse entendre que c’est l’amour qui a coopéré, ligne 17 et 18 « quelques-uns assurent que ce ne furent point les charmes de la fée qui opérèrent, mais que l’amour fit seul cette métamorphose ». Après avoir constaté la persévérance de son amant, la princesse a changé d’avis et a posé sur un regard nouveau sur cet homme, ligne 18 à 23 « Ils disent que la princesse ayant fait réflexion sur la persévérance de son amant, sur sa discrétion, et sur toutes les bonnes qualités de son âme et de son esprit, ne vit plus la difformité de son corps, ni la laideur de son visage, que sa bosse ne lui sembla plus que le bon air d’un homme qui fait le gros dos, et qu’au lieu que jusqu'alors elle l’avait vu boiter effroyablement, elle ne lui trouva plus qu’un certain air penché qui la charmait.

» Nous pouvons parler d’un conte fantastique car, tout d’abord, les deux personnages s’avèrent être un prince et une princesse, ligne 1 de l’introduction « Riquet est un prince » et ligne 2 et 3 « une magnifique princesse ».

De plus, le récit nous raconte qu’une fée a fait le don d’un pouvoir à Riquet lors de sa naissance, celui de rendre intelligente celle qu’il aime. Ces éléments font l’aspect merveilleux et fantastique de ce récit, celui d’un prince et d’une princesse qui tombent amoureux grâce aux charmes d’une fée. On peut penser que Charles Perrault a écrit ce récit de cette manière pour rendre une réalité plus gracieuse.. »

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