Commentaire littéraire: Philippe Claudel - Les âmes grises

Dans cet extrait, Philippe Claudel nous divulgue également l'évocation d'un souvenir 

malheureux.

L'entrée du narrateur dans la maison le confirme. Pour résumer celle-ci, il se limite à quarte 

mots, composant un paragraphe: «Et je suis entré« (l.28). Cela laisse au lecteur une impression 

inquiétante, donnant du suspens à la situation. C'est à ce moment là que tout va basculer. Le narrateur 

semble inquiet et anxieux par l'«étrange silence« (l.38) qui y règne. Il a également l'impression «qu'elle 

avait été inhabitée pendant des semaines« (l.40) et qu'ainsi les choses étaient devenues «davantage 

pesantes et froides« (l.42). Ceci met en lumière le contraste de vie et de mort qui s'instaure: avant son 

entrée il pensait «retrouver [son amour]« (l.24/25) et «[son] enfant à venir« (l.27) alors qu'il pénètre 

soudainement dans un «étrange silence« (l38). Lorsqu'il lance un appel, le narrateur semble encore plus 

terrifié: il «sent [son] cœur s'emporter« (l.46).