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Commentaire littéraire : scène 7 de L'atelier de Grumberg.

Publié le 11/09/2012

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Or, Léon apporte une vision autre que celle de sa femme. Il veut tout oublier, ne pas revenir en arrière et passer à la suite. Il se tourne donc vers le futur. Nous pouvons constater qu'il y a le champ lexical du silence comme dans les didascalies : « à voix basse « (l-73) et « après un silence, entre ses dents « (l-98) qui renforce l'idée que Léon veut se taire face à la vérité. L'article indéfini « un « qui est répété plusieurs fois, « Un papier, c'est un papier « (l-79) ajoute une impression d'imprécision dans les propos de Léon. Il emploi cependant l'impératif, pour faire taire Hélène, « Ne hurle pas comme ça « (l-100), il veut évacuer un passé douloureux en éprouvant un sentiment paradoxal de la culpabilité. Léon utilise une allitération du son « -iers « dans un rythme ternaire : « des dossiers, des fichiers, des papiers « (l-85) et contribue encore une fois à montrer le rôle de l'Etat dans les différentes formalités. Le rythme binaire « pour travailler, pour travailler « (l-101) met en évidence une sorte de mouvement voire de déchaînement des passions, il n'en peut plus de subir les paroles d'Hélène qui lui rappellent les camps. Les points de suspensions de « beaucoup trop... « (l-96) suggèrent que l'on sait déjà beaucoup trop de choses sur ce terrible épisode historique...

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