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commentaire Ménalque

Publié le 23/04/2013

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INTRODUCTION DU COMMENTAIRE « Ménalque «, est un extrait tiré du chapitre XI intitulé « De l'homme « et fut publié en 1696 dans l'ouvrage monumental de La Bruyère « Les Caractères ou les Moeurs de ce siècle « ; il met en scène un personnage plutôt fou.Dans un premier temps, nous étudierions les caractéristiques de ce portrait. Puis, nous nous efforcerons de démontrer que cette caricature est pretexte à une satire sociale et morale. Le distrait est une personne qui prend une chose pour une autre ou qui prend une personne pour une autre. Cette caricature présente, en outre, la particularité d'être fortement théâtralisée. C'est une description en mouvement, qui repose sur la mise en scène d'un individu qui peut faire penser aux personnages de la parade, de la comédie burlesque, notamment celles de Molière. La Bruyère décrit un monde délaissé par l'esprit, abandonné à la matière et voué à l'ostentation. Les comportements rapportés sont vicieux ou déficients, ils contreviennent à une faculté essentielle de l'homme, soulignée par Des...

« Bruyère.

L'auteur, en explorant les formes culturelles dominantes qui expriment le Grand Siècle, nous propose une cartographie des mœurs de son temps, où s'entrelacent des modes d'expression esthétiques (style, éloquence presque tribunitienne de la Bruyère) et la réalité sociale dans un moment précis, celui d'une rupture entre les comportements mondains et l'idéologie qui les sous-tend (devenue un vestige d'archéologie).

Les portraits servent d'exergue à un divorce : celui des protocoles de la courtisanerie, de la cour monarchique avec la morale de l'honneur.

Autrement dit, ce ne sont plus ces représentations idéales (le classicisme) qui commandent la réalité sociale et politique, les parterres du roi.

Elles ne sont plus que de vieilles idées, des réalités mentales, qui relèvent davantage de l'imaginaire (plutôt désenchanté chez notre moraliste) ou d'une Weltanschauung (représentation du monde) que du réel.

Et c'est parce que l'imaginaire occupe cette place centrale dans la constitution des fondements mêmes du pouvoir que cette société d'Ancien Régime basculera et chavirera dans la révolution sociale et politique... Dans les « Caractères », le personnage de Ménalque est donc le portrait d'un homme étourdi et LB a voulu dénoncer ce caractère de l'homme en général. Cette remarque est à la fois satirique et esthétique.. »

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