commentaire Ménalque
Publié le 23/04/2013
Extrait du document
«
Bruyère.
L'auteur, en explorant les formes culturelles dominantes qui expriment le Grand Siècle,
nous propose une cartographie des mœurs de son temps, où s'entrelacent des modes d'expression
esthétiques (style, éloquence presque tribunitienne de la Bruyère) et la réalité sociale dans un
moment précis, celui d'une rupture
entre les comportements mondains et l'idéologie qui les sous-tend (devenue un vestige
d'archéologie).
Les portraits servent d'exergue à un divorce : celui des protocoles de la courtisanerie,
de la cour monarchique avec la morale de l'honneur.
Autrement dit, ce ne sont plus ces
représentations idéales (le classicisme) qui commandent la réalité sociale et politique, les parterres
du roi.
Elles ne sont plus que de vieilles idées, des réalités mentales, qui relèvent davantage de
l'imaginaire (plutôt désenchanté chez notre moraliste) ou d'une Weltanschauung (représentation du
monde) que du réel.
Et c'est parce que l'imaginaire occupe cette place centrale dans la constitution
des fondements mêmes du pouvoir que cette société d'Ancien Régime basculera et chavirera dans la
révolution sociale et politique...
Dans les « Caractères », le personnage de Ménalque est donc le portrait d'un homme étourdi et LB a
voulu dénoncer ce caractère de l'homme en général.
Cette remarque est à la fois satirique et esthétique..
»
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