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Commentaire Périclès

Publié le 08/11/2012

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pourquoi, selon le stratège Périclès, Athènes est la plus avancée des autres cités grecques, pour ce qui

est de son rayonnement, et du modèle qu'elle incarne.

Athènes est donc en train de connaître son « âge d'or « et semble rayonnée comme aucune autre cité.

Périclès en fait tout à fait l'éloge dans son oraison, et parle même du mode de vie de la cité qui préfère

« une vie facile « (l.26) à une vie pénible, de plus, il considère que « la vaillance personnelle «, dans le

cadre des combats est la meilleure des armes, et les athéniens ne préfèrent donc pas posséder d'armée

permanente. Les athéniens préfèrent s'accomplir à des plaisirs, notamment culturels (arts, rites religieux,

fêtes etc.), plutôt que se résoudre à une éducation stricte à l'inverse des Spartiates. Périclès décrit la cité

athénienne comme « admirable « (l.30), car il voit en cette cité la perfection au niveau économique,

politique, culturel et même militaire. Le Stratège désigne Athènes comme une cité « pauvre « (l.34), cela

dit les richesses de la cité sont utilisées « en hommes d'action «

« pour Périclès.

Selon le stratège, « la méfiance est absente » (l.9), les citoyens semblent donc vivre dans un cadre de sérénité et de confiance totale, et être « tolérants » (l.9).

Les citoyens acceptent le fait d'être incités à se « soumettre mieux que quiconque à l'ordre établi » (l.11), du fait que chaque individu par son respect des lois concourt à l'intérêt général, ainsi la confiance s'installe au sein de la cité, éloignant toute méfiance et toute peur de transgression de la loi.

Le rôle administratif et judiciaire des « magistrats qui se succèdent à la tête de la cité » est fondamental et se trouve respecté par tous.

Ainsi, nous venons de voir dans cette première partie quelles étaient les spécificités politiques d'Athènes à l'époque antique, notamment le mérite des citoyens et l'égalité face à la Constitution.

Nous allons nous pencher dès à présent sur les particularités d'Athènes par rapport aux autres cités dans d'autres domaines: culturel, militaire ou économique.

• Ensuite, Athènes possède des spécificités vis-à-vis des autres cités, que ce soient culturelles, militaires ou économiques. Les athéniens « instaurent des concours et des fêtes religieuses » (l.16) (exemple: Les Panathénées) ces derniers, polythéistes, accordent une grande importance aux rites et peu à la dévotion personnelle.

Les différents cultes sont les cultes publics, rassemblant la communauté des citoyens d'une cité, les cultes privés, appartenant à la sphère domestique, les cultes à mystères qui promettent aux initiés une vie heureuse et un au-delà.

Le Panthéon grec comporte douze divinités principales dont les plus importantes sont exprimées par trois figures ayant le monde en partage : Zeus, dieu de la foudre, régnant sur le Ciel, Poséidon, dieu des mers, des océans et des séismes et enfin Hadès, maître du monde des Enfers.

L'art grec est également l'aspect le plus immédiatement sensible de la Grèce antique.

Les monuments, sculptures et vases occupent aujourd'hui une place de choix dans les musées et les collections privées. Les athéniens aiment les belles choses, ils aménagent leurs « habitations avec goût » (l.17), apprécie les lieux avec « un décor plaisant qui chasse les humeurs sombres » (l.18).

Les athéniens apprécient « la beauté » (l.31) sans exagération, « sans pour autant aimer le faste » (l.31).

Périclès fait donc l'éloge de la culture athénienne, et la décrit comme la meilleure, la plus expressive.

A Athènes, l'économie se caractérise par une forte prégnance de l’agriculture, d’autant plus importante que les sols grecs sont peu fertiles ce qui provoque la création de colonies, qui procurent des matières premières.

L’artisanat et le commerce (principalement maritime) se développent à partir du VIe siècle av.JC dans les cités. Athènes et Corinthe, importatrices, constituent également des plates-formes d’échange pour les îles de la mer Égée.

D’autres produits suivent : papyrus, épices, tissus, métaux, mais aussi des matériaux de construction des navires comme le bois, la toile de lin et de la poix.

Ce qui justifie que Périclès dise « que les biens de toute la terre y affluent » (l.19), et Athènes peut donc « consommer les productions des autres peuples » (l.19) comme s'il s'agissait de leur « bien propre » (l.20).

Cela dit, Athènes n'est pas réputé pour sa quantité de travail et ne peut produire beaucoup de biens, ils s'appliquent principalement à la vie politique.

Le commerce maritime est donc vital pour l’approvisionnement de la cité, rendu prospère par le rayonnement du Pirée pendant l’ensemble de la période et par les multiples ressources fournies par les colonies.

Lors de l'oraison funèbre de Périclès, Athènes est en conflit avec Sparte depuis un an dans la Guerre du Péloponnèse, qui dura de 431 à 404 av.JC.

Cette Guerre mit fin à 50ans sans conflits, et fût « Pentécontaétie », entre les Guerres Médiques et la Guerre du Péloponnèse Athènes avait connu son avènement.

Ainsi (l.22) « la guerre » fait référence à la Guerre du Péloponnèse qui a débuté il y a un an et qui a déjà fait beaucoup de victimes.

Périclès nous parle d'une cité « accueillante » et qui ne procéderait jamais à des « expulsions étrangères », à l'inverse d'autres cités, il proclame Athènes comme une cité accueillante et prête à partager avec d'autres peuples, et ne veut pas se faire ennemis.

Athènes compte sur « le courage. »

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