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Commentaire salambo

Publié le 22/12/2014

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Français Salammbô est un roman historique écrit par Gustave Flaubert au XIXe siècle, il appartient au mouvement réaliste. C'est un registre tragique dont le contexte est historique. En effet l'histoire se déroule au cours de l'Antiquité, au IIIe siècle av. J-C et prend pour sujet « la révolte des mercenaires » contre Carthage. L'extrait qui nous intéresse est la scène finale du « défilé de la Hache » où les mercenaires pris au piège sont morts de faim et finalement dévorés par les lions. Cette scène s'achève sur une vision effroyable d'amas de corps inertes. La lecture de l'extrait montre une discordance spatio-temporelle. Nous montrerons dans un premier temps comment l'auteur met en place un espace vaste quasi inerte et figé et dans un deuxième temps comment cet espace se rétrécis et s'anime progressivement, à l'image d'un zoom. L'auteur installe son récit dans « l'étendue » d'une plaine « à ciel ouvert » et des montagnes qui l'entourent. Il utilise pour cela le champ lexical des roches, avec «  la montagne » ; « des roches blanches » ou encore tout simplement « les roches ». Il utilise également la personnification avec « les échos de la montagne répétèrent » pour souligner l'immensité de l'endroit. Cependant ce vaste espace semble figé dans le temps. Cette sensation est tout d'abord liée à la description morbide des corps en d&...

« car sa description des lions et de leur « festin », rappelle celle d’une peinture animalière surtout pour les détails d’attitude des félins tel que « la poitrine contre le sol » ; « assis sur leur croupe » ; « roulés en boule ».

L’auteur prend appuie sans doute sur l’iconographie, son étymologie vient du grec ancien ikon : image, et graphein : écrire.

Toute cette scène est très figée et mise en avant par l’utilisation des verbes et adjectifs, « assis » ; « reposant » ; « allongées » ; « regardaient fixement ».

Tous ces éléments installent une atmosphère morbide et terrifiante.

L’auteur nous décrit l’ensemble comme un tableau, avec une esthétique proche de la peinture orientaliste et du paysage pompier.

Tout d’abord, les couleurs du paysage, pourpre du couchant de soleil, « les bandes rouges rayaient le ciel » dessinent le paysage très conventionnel, du couché de soleil.

Cependant ces couleurs chaudes sont peu présentes par rapport à la couleur blanche rappelée par de nombreux point dans cette illustration, comme « les ossements » ; « les taches luisantes » ; « les roches blanches ».

De plus cette couleur pâle crée un contraste très fort avec les couleurs chaudes du ciel, elles peuvent également rappeler la mort par la couleur grisâtre d’un défunt. A partir de cette image panoramique et figée l’auteur se centre sur une scène et anime la scène. L’image se retire et la scène s’anime.

Les verbes de mouvement sont beaucoup plus présent qu’auparavant, tel que, « se mit à marcher » ; « fut tout près » ; « renversa » ; « roulèrent » ou encore « s’en retourna ».

Ils introduisent des actions et redonnent un souffle de vivacité au récit.

Des actions se succèdent progressivement en un rythme alterné.

La scène s’anime d’abord mollement, comme au ralenti avec un lion qui se lève et se met à marcher puis devient plus brusque lorsqu’il « renverse le dernier survivant d’un coup de patte ».

L’action ralenti à nouveau lorsque le lion « étalé » sur l’homme, et qu’il le dévore « du bout de ses crocs », « lentement » en prenant tout son temps.

Puis le rythme. »

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