Commentaire salambo
Publié le 22/12/2014
Extrait du document
«
car sa description des lions et de leur « festin », rappelle celle d’une peinture
animalière surtout pour les détails d’attitude des félins tel que « la poitrine
contre le sol » ; « assis sur leur croupe » ; « roulés en boule ».
L’auteur prend
appuie sans doute sur l’iconographie, son étymologie vient du grec ancien ikon :
image, et graphein : écrire.
Toute cette scène est très figée et mise en avant par
l’utilisation des verbes et adjectifs, « assis » ; « reposant » ; « allongées » ;
« regardaient fixement ».
Tous ces éléments installent une atmosphère morbide
et terrifiante.
L’auteur nous décrit l’ensemble comme un tableau, avec une
esthétique proche de la peinture orientaliste et du paysage pompier.
Tout
d’abord, les couleurs du paysage, pourpre du couchant de soleil, « les bandes
rouges rayaient le ciel » dessinent le paysage très conventionnel, du couché de
soleil.
Cependant ces couleurs chaudes sont peu présentes par rapport à la
couleur blanche rappelée par de nombreux point dans cette illustration, comme
« les ossements » ; « les taches luisantes » ; « les roches blanches ».
De plus
cette couleur pâle crée un contraste très fort avec les couleurs chaudes du ciel,
elles peuvent également rappeler la mort par la couleur grisâtre d’un défunt.
A partir de cette image panoramique et figée l’auteur se centre sur une scène et
anime la scène.
L’image se retire et la scène s’anime.
Les verbes de mouvement sont
beaucoup plus présent qu’auparavant, tel que, « se mit à marcher » ; « fut tout
près » ; « renversa » ; « roulèrent » ou encore « s’en retourna ».
Ils introduisent
des actions et redonnent un souffle de vivacité au récit.
Des actions se succèdent
progressivement en un rythme alterné.
La scène s’anime d’abord mollement,
comme au ralenti avec un lion qui se lève et se met à marcher puis devient plus
brusque lorsqu’il « renverse le dernier survivant d’un coup de patte ».
L’action
ralenti à nouveau lorsque le lion « étalé » sur l’homme, et qu’il le dévore « du
bout de ses crocs », « lentement » en prenant tout son temps.
Puis le rythme.
»
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