Commentaire sur le paysan perverti

« vole   » .Le fait que le narrateur soit un personnage étranger  à la ville de Paris, lui permet d’avoir un meilleur   regard sur la ville et donc de pouvoir mieux la critiquer comme nous pouvons le  voir  à travers l’expression   :   «   chez nous c‘est l‘apathie, la nonchalance, le go ût de la tranquillit é : ici l’on voit une activit é, un air   d’affaire   ». Le narrateur veut faire partager au lecteur les sentiments qu’il  éprouve dans un but de r éalisme.

  Ce personnage par diff érentes figures de styles ou proc édés r éalise une satire de la population parisienne . La satire repose sur la description d’une personne, d’une activit é, qu’elle caricature ou d énonce, elle   se moque souvent des mœurs et des modes d’une  époque. L’ écrivain d énonce des vices et des d éfauts en les   ridiculisant. Restif de la Bretonne r éalise une satire des parisiens  à travers plusieurs critiques comme nous   allons le voir. Dans un premier temps nous pouvons constater le comportement faux des parisiens , tout est bas é   sur le para ître comme le d émontre les expressions «    de Paris , il para ît   » , «   un air d’affaire   » . Restif de la   Bretonne souhaite nous montrer que les habitants de Paris sont des personnes superficiel se souciant   uniquement de l’apparence qu’ils peuvent donner . De plus dans le m ême esprit nous pouvons observer le   fait que les parisiens ,selon le narrateur, sont des personnes  égoïste qu’il qualifie de «   pi èces s épar ées, qui ne   forment point un tout   » cette expression montre bien  à quel point les parisiens sont peu solidaire.  Nous pouvons  également constater les mœurs de la population , notamment le libertinage. En effet   Restif de la Bretonne nous fait par de ces id ées assez arr êter sur la sexualit é des parisiens , il dit notamment   que celle si «    doit avoir moins de pudeur et de vertu   » . L’auteur effectue ici une comparaison entre la   sexualit é des parisiens et celle du reste du monde. Restif de la Bretonne nous pr écise  également que ce qui le   d érange dans la vie sexuelle parisienne c’est le libertinage, de la ligne 13  à la ligne 20 il r éalise une   accumulation o ù il nous explique que les n égociants , bien qu’ étant mari et p ère,  au lieu de travailler pour   leur commerce , courent voir une jeune fille facile. Que les hommes de lois au lieu d’aller au tribunal , s’en   vont conter fleurette  à des jeunes filles et que m ême les hommes d’Eglise ont recours  à ce genre de pratique.

  L’auteur introduit ici une petite touche d’humour   : l’abb é s’en va courtiser une com édienne alors que , à cette   é poque , l’Eglise n’appr éciait pas les gens du  th éâtre. L’auteur conclu en faisant une nouvelle comparaison   aux citadin de la campagne «   tu vois qu’ici les occupations d’un certain monde ne valent pas mieux que   l’inutilit é de chez nous   » ici il nous expose explicitement qu’il pense que l’attitude des parisiens est inutile. Pour finir cette satire nous pouvons parler de la pr ésence du vice et du crime dans la capitale.

  L’auteur nous montre en effet  à travers la gradation   : «   sans  égard, assassine, inhumainement, repouss é,   massacr é, de sang froid…   » que le peuple parisien n’a pas peur de tuer et de faire du mal aux autre. De plus   l’auteur fait une g énéralisation de ces caract éristiques pour tout le peuple parisien mais aussi pour les futurs   parisiens comme nous pouvons le constater dans l’expression «    la politique y gagne mais l’humanit é   s ûrement y perd   ». L’auteur conclu sa lettre en r éalisant une accumulation sur les vices de Paris   qui serait le   «   centre de la    filouterie   de l’escroquerie   , du vol   , de tous les vices, de tous les crimes   » . Dans ce texte Restif de la Bretonne nous livre donc une satire sociale des parisiens en nous   d émontrant par divers proc édé que ce sont des personnes superficielles ,hypocrite ,  égoïste et que pour eux le  . »