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Commentaire sur « Les Usines » d'Emile Verhaeren

Publié le 15/10/2011

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verhaeren

Dans ce poème Verhaeren décrit les faubourgs de la ville, on retrouve à plusieurs reprises ce même terme répété ainsi qu’un synonyme : « banlieues «. En effet, la répétition du mot « misère «, l’utilisation du champ lexical de la dégradation : «quartiers rouillés de pluie « (v. 18) et «Une flore pâle et pourrie « (v.22) ; Ainsi que la métaphore « Et les squares, où s’ouvre, en des caries de plâtras blanc et de scories « ; nous laissent penser que ces lieux sont rongés par la misère. Les usines situées dans les faubourgs, au bord « d’un canal droit « paraissant infini, sont univers morne et déplaisant. Elles installent un décor sinistre et monotone, notamment marqué par l’immensité, les champs lexicaux aident à produire cet effet. « Droit «, « infini «, « long «… et « ombre «, « nuit «. Où que l’on aille on aperçoit les mêmes environs, des enchaînements de hautes constructions de pierre sombre, cachant les paysages encore vierges et laissant l’ombre dominer les longues rues sinueuses.

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