45 résultats pour "verhaeren"
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VERHAEREN Émile : sa vie et son oeuvre
l'exaltation, Verhaeren reçoit de plein fouet le camouflet de 1' agression allemande du 2 aoOt 1914. Cette nùse à mort du rêve de l'internationalisme ouvrier, auquel le poète avait voulu donner son âme, comme la désolation sinistre qui triomphe sur sa Flandre natale ravivent la vieille anxiété dont il avait pu se croire libéré et l'enga gent plus que jamais dans 1 'adhésion pathétique à sa patrie martyre, dont il devient véritablement le barde. Sa mort...
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ÉMILE VERHAEREN (1855-1916). Le vent
Et que n'en pouvant plus,Tous les villages vermoulusCriaient comme des bêtesSous la tempête?Sur la bruyère, infiniment,Voici le vent hurlant,Voici le vent cornant Novembre. Les Villages illusoires, Édition du Mercure de France. QUESTIONS D'EXAMEN I. — L'ensemble. — Poésie qui évoque d'une manière saisissante le bruit assourdissant et la terrible violence du vent.— De quel vent s'agit-il, ici? (D'un vent sauvage de novembre, — et soufflant dans la plaine des Flandres); 20Essayez de dégager l'im...
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Les horloges de Émile VERHAEREN, Au bord de la route (commentaire)
comment r~diger une introduction? Méthode et procédés 1. Commencer par la situation. Il se trouve que le poème donné ici ne fait pas partie de ce qui est le plus connu chez Verhaeren; quand on est au courant, préciser les œuvres susdites bien con nues, c'est la façon la plus agréable de situer l'auteur. 2. Si de plus, on sait le replacer dans une école littéraire , ne pas hésiter non plus à le faire, sans s'éterniser bien sûr. 3. Le...
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Commentaire Composé : La Plaine d'Emile Verhaeren
Tout d'abord, le champ de vision est d'emblée entièrement occupé par l'image de la plaine. Une plaine qui estd'ailleurs sur le point de s'éteindre. Dans le premier quatrain, Verhaeren évoque la fin de la civilisation rurale. A la findu premier quatrain, la triple répétition de l'expression " la plaine est morne"(une figure d'insistance) sonne le glas dela civilisation rurale. Cette expression joue sur l'homophobie. En effet, le survol en plan général de la plaine uniformenous introduit dans un e...
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VILLES TENTACULAIRES (les) d'Émile Verhaeren (résumé & analyse)
langage âpre et sans concessions qui co ntrastait avec les mièvreries subti les abondantes à l'é poque. Mais le pro phétisme parfois grandiloquent, la croyance naïve en un progrès universel et en un avenir paradisiaque lui ont nui et expliquent l'oubli relatif dans lequel elle est tombée, en France du moi ns. Il semble surtout que cet aspect soc ial ait masqué ses qualités propre ment poétiques, qui ne sont pas négli geabl es. Verhaeren fait entrer...
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Les Horloges de VERHAEREN (commentaire)
escaliers) mais produit un effet de mystère (quels sont ces béquilles et ces bâtons ?) et la correspondance n'estpas immédiate entre les bruits de la maison la nuit (facteurs d'inquiétude) et ceux des horloges. Strophe II Quatre vers, trois décasyllabes, irrégulièrement scandés (noter l'enjambement de 5 à 6), suivis du vers de septpieds avec le même effet que précédemment. Après les bruits, les lueurs. La description des horloges se précise,mais, par le biais des appositions, le poète projett...
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VILLES TENTACULAIRES (les) d'Émile Verhaeren
LES USINES - Émile VERHAEREN, Villes tentaculaires Automatiques et minutieux, Des ouvriers silencieux Règlent le mouvement D'universel tictacquement Qui fermente de fièvre et de folie Et déchiquette, avec des dents d'entêtement, La parole humaine abolie. Plus loin : un vacarme tonnant de chocs Monte de l'ombre et s'érige par blocs; Et, tout à coup, cassant l'élan des violences, Des murs de bruit semblent tomber Et se taire, dans une mare de silence, Tandis que les appels exacerbés Des sifflets...
- HEURES CLAIRES (Les) d’Émile Verhaeren
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- FLAMANDES (Les). d’Émile Verhaeren (résumé)
- MOINES (Les) d’Émile Verhaeren - résumé, analyse
- SOIRS (Les) d' Émile Verhaeren (Résumé et analyse)
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Verhaeren – Les Horloges
A. La fuite du temps.1. Le temps qui s'écoule.— « Montant et descendant les escaliers des heures » : image originale qui montre le chemin du temps ;— « le babil des secondes », qui passent vite ;— « qui grignote le temps » ;— « boitant de leurs sabots ou glissant sur leurs bas » : marche heurtée ou souple du temps.2. Le temps passé.— Regret du vieux temps, ou considération de ce qui n'est plus, ou de ce qui s'est abîmé.— « Fleurs d'antan », « sons morts », « vieilles servantes », « béquilles »....
- ÉMILE VERHAEREN
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Les horloges de Émile VERHAEREN, Au bord de la route
plan détaillé I. La réalité. • Celle que ses sens perçoivent : • l'heure : la nuit, traduite par sa couleur caractéristique : « noir », et sa qualité auditive : « silence »; • le décor = « nos demeures ». Noter ce « nos » dont le pluriel généralise la localisation tandis que la 1re personnetouche tous les lecteurs : c'est ainsi chez tous les humains que nous sommes; • seul élément de vie : « les horloges ». Noter la reprise du titre en répétition à la tête de chacun des 4e vers desquatre quatrai...
- APPARUS DANS MES CHEMINS (Les) d’Émile Verhaeren (résumé & analyse)
- APPARUS DANS MES CHEMINS (Les) d’Émile Verhaeren (résumé & analyse)
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LES USINES - Émile VERHAEREN, Villes tentaculaires
dimension épique, en raison de l'importance même de l'élément qu'ils évoquent : le mouvement ... universel, laparole humaine, l'ombre, le feu, le ciel.., ou de la valeur sonore des syllabes : automatiques, tictacquement,entêtement, vacarme; chocs, blocs, sifflets, docks, tintamarres, naphtes, meutes, abois... Il s'y mêle aussi des noms qui évoquent toutes les violences humaines : fièvre, folie, entêtement, appels. Notons le rôle des nombreux adjectifs qui soulignent, prolongent et enrichissent l...
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VILLES TENTACULAIRES (Les) d'Émile Verhaeren : Fiche de lecture
certes. tous les lieux communs de l'idéo logie positiviste et socialiste • fin de siècle •. démarqués de Hugo ou de Zola. mais avec un souffle lyrique et des accents express ionnistes qui rappellent plutôt Walt Whitman et préfigurent Ara gon ou Saint-John Perse. L'originalité de Verhaeren n'en est pas moins profonde. par les dimensions nouvelles qu'il ouvre à la poésie symboliste, en l'enrtc hissant de thèmes nouveaux, empruntés à des réalités qui p...
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Maximilien LUCE:
ÉMILE VERHAEREN DANS SON BUREAU.
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Commentaire du poème d’Emile Verhaeren,
« Les Horloges »
Introduction
« Les horloges « est un poème d’Emile Verhaeren écrit...
Commentaire du poème d’Emile Verhaeren, « Les Horloges » Introduction « Les horloges « est un poème d’Emile Verhaeren écrit en 1891 et extrait du recueil intitulé Les bords de la route. Ce poème de cinq strophes (quatre quatrains et un sizain) aux vers irréguliers évoque la fuite du temps à travers le thème de l’horloge. Projet de lecture : Comment ce poème exprime-t-il l’angoisse de la fuite du temps ? I) La description des horloges Ce poème se présente comme une description, un portrait mét...
- BLÉS MOUVANTS (Les) (résumé & analyse) d’Émile Verhaeren
- FORCES TUMULTUEUSES (Les). d’Émile Verhaeren (résumé et analyse)
- Verhaeren, Émile - écrivain.
- Analyse Du Poème L'Ame De La Ville D'Emile Verhaeren
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Les horloges - VERHAEREN, Au bord de la route
— anthropomorphisme de plus : 2e vers ; 2e partie du refrain dans les 4 premières strophes ; 5e strophe. Ce sont des vieilles femmes (ou sorcières ?) avec — «pas» et démarche: «boitant», «glissant» avec «béquilles et bâtons». — «yeux». — «voix». — pièces vestimentaires: «sabots», «bas». — caractère: «volontaires et vigilantes». — situation sociale : «pareilles aux vieilles servantes». • Le temps — Les heures (peinture 1er vers: «la nuit». — La Marche du temps (3e vers, harmonie imitative et ryth...
- Verhaeren, Émile - littérature française.
- La plaine - Émile Verhaeren, Les Villes tentaculaires
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VERHAEREN (Émile)
(1899), il passe tous les étés au « Caillou q ui-bi qu e », une maisonnette de Roisin, cachée dans la verdure, en tre Mons et Valenciennes. Devenu célèbre, il voyage, donne des conférences, reçoit de nom breux visiteurs, dont Stefan Zweig, qui écrivit sur lui un livre vibrant d'admir a tion. D'autres pièces voient le jour, d'une théâtralité sans doute peu ori ginale mais où su bsi sten t encore certaines hantises : le Cloitre (1900), que Lugné-Poe mon...
- Les cris de ma vie : un matin - Émile Verhaeren, Les Forces tumultueuses
- HEURES (les) d'Émile Verhaeren
- Un matin - Emile Verhaeren
- Commentaire sur « Les Usines » d'Emile Verhaeren
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Le moulin de E. VERHAEREN, Les Soirs.
«Il tourne et tourne, et sa voile, couleur de lie - 4 / 4 / 4 Est triste et faible, et lourde et lasse, infiniment. » 4 / 4 / 4 Ces deux alexandrins ont donc une structure parallèle avec, de plus, l'élision du e muet. Le procédé donne unecertaine fluidité aux vers qui atténue ce que la relance des «et» aurait de trop dur. Le mouvement du textes'accentue grâce à l'enjambement. Enfin, la lie désigne le dépôt que laisse un liquide, particulièrement du vin. Il indique aussi ce qui est vi...
- Le moulin - Émile Verhaeren, Les Soirs
- Vieille ferme à la Toussaint - Emile Verhaeren, Toute la Flandre, Les plaines
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Émile VERHAEREN, Les Soirs, « Londres ».
1. Et ce Londres de fonte et de bronze, mon âme,
2. Où...
Émile VERHAEREN, Les Soirs, « Londres ». 1. Et ce Londres de fonte et de bronze, mon âme, 2. Où des plaques de fer claquent sous des hangars, 3. Où des voiles s'en vont, sans Notre-Dame 4. Pour étoile, s'en vont, là-bas, vers les hasards. 5. Gares de suie et de fumée, où du gaz pleure 6. Ses spleens d'argent lointain vers des chemins d'éclair, 7. Où des bêtes d'ennui bâillent à l'heure 8. Dolente immensément, qui tinte à Westminster. 9. Et ces quais infinis de lanternes fatales, 10. Parques dont...
- Verhaeren Émile, 1855-1916, né à Saint-Amand, écrivain belge d'expression française.
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Émile VERHAEREN, Les Villes tentaculaires, « La plaine ».
1. La plaine est morne, avec ses clos, avec ses granges...
Émile VERHAEREN, Les Villes tentaculaires, « La plaine ». 1. La plaine est morne, avec ses clos, avec ses granges 2. Et ses fermes dont les pignons sont vermoulus, 3. La plaine est morne et lasse et ne se défend plus, 4. La plaine est morne et morte - et la ville la mange. 5. Formidables et criminels, 6. Les bras des machines diaboliques, 7. Fauchant les blés évangéliques, 8. Ont effrayé le vieux semeur mélancolique 9. Dont le geste semblait d'accord avec le ciel. 10. L'orde fumée et ses haillo...
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LES VILLES TENTACULAIRES DE Verhaeren (fiche de lecture et analyse)
premières, en dit le souvenir: grande maison méticuleusement tenue, vie de vil lage autour de son église, rythmée par les fêtes catholiques auxquelles l'enfant participait avec ferveur; un beau jardin ornemental où l'on élevait des paons; et la grande salle réservée aux festins, ripailles à la flamande. Délicatesse et trucu lence, ce double aspect de sa race, il devait plus tard le comprendre et 1' aimer. Anvers, dans les années 1840. La ville, vue d...
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Grand oral du bac : Le symbolisme (Histoire de la littérature)
Saint-Pol Roux, fait ses débuts littéraires en 1886 dans le groupe des écrivains de la "Pléiade» en publiant une petite plaquette de vers, Lazare. Il entre ensuite dans le mouvement symboliste et collabore à toutes les revues de l'école, en particulier à L'Ermitage et au Mercure de France. Sa doctrine, l'" idéoréalisme », est définie dans les Reposoirs : recherche de l'Idée à travers la Nature. Pour lui, l'imagination seule peut nous rendre la vra...
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Poème "Les Usines" Emile Verhaeren
première strophe (ici, pas d'évocation d'automobiles, de trains, etc., seulement des éléments statiques), - La monotonie est également accentuée par l'aspect symétrique (v.14) ; l'expression « face à face » (v.4) ; le reflet des éléments : « se mirant dans l'eau » (v.2) ; les termes « canal droit, à l'infini » (v.3) ; les longs murs (v.8, 9 et 15) ; les termes « des lieues » et « à l'infini » à la rime, - Par l'opacité ténébreuse sans fin (v.2 et 3) : avec le terme « brouillard » (v.11) (mis en...
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Les poètes symbolistes
LE SYMBOLISME EN BELGIQUE 579 début de toute réforme, renonçant aux outrances, aux bizarreries, aux petitesses, le symbolisme trouvera en eux la forme large et humaine qu'il n'avait guère rencontrée auparavant qu'en Verlaine, en Verhaeren, en Maeterlinck. L'apport de la Belgique se révèle important dans les débuts du symbolisme. De jeunes revues, comme L'Artiste de Hannon (1851-1916), la Jeune Belgique de Max Waller (1860-1889), qui group...
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belge, littérature.
2. 4 Période romantique C’est avec la création du royaume de Belgique, en 1830, qu’une véritable littérature nationale va se former et prendre conscience d’elle-même. La dimension européenne du mouvement romantique permet aux auteurs belges de puiser leur inspiration dans la prodigieuse abondance des œuvres romantiques allemandes, françaises et anglaises. Mais, ce cosmopolitisme ne les empêche pas de se forger un fort sentiment national, qu’ils veulent d’ailleurs très présent dans leurs œuvres....
- Horizons urbains : la ville en poésie
- Quintessence d'Alcools de Guillaume Apollinaire