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Commentaire Tartuffe

Publié le 02/05/2013

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  Aux 17ème siècle, Molière, un dramaturge auteur de comédie apprécié du roi Louis XIV, est accusé de moquerie envers l'Eglise et les dévots lors de sa première représentation de Tartuffe, en 1664. En effet, cette comédie, issue du mouvement classique, met en scène un imposteur sous une allure de dévots essayant de s'approprier les biens d'une noble famille. Son imposture est révélée dans la scène 5 de l'acte IV, lorsque Orgon, le père de famille, caché sous une table, entend enfin l'hypocrisie de son dévot faisant du charme à sa femme, Elmire. Nous allons étudier ce passage en commençant par le comique de cette scène puis nous nous pencherons sur le procès du faux dévots.   Cette scène présente la plus part des caractéristiques d'une scène comique. Ainsi, on retrouve le comique de situation, Orgon, le mari est cachée sous la table, et assiste à une tromperie , non pas de sa femme, mais de Tartuffe, son homme de bien. C'est tout particulièrement cet élément qui rend la scène si comique. Les spectateurs sont au courant de la supercherie joué a Tartuffe, mais lui ne le sait pas. Ils s'attendent a voir sortir Orgon de sous la table a tout moment mais celui-ci tarde, ils imaginent aussi sa réactions a chaque nouvelle réplique de Tartuffe. Ils peuvent aussi comprendre les nombreuses réplique d'Elmire destinée aussi bien à Tartuffe, pour lui faire croire à ses sentiments et qu'il avoue sous les yeux d'Orgon ce qu'il ressent pour elle, mais aussi à Orgon pour qu'il comprenne enfin l'hypocrisie de cet homme. C'est le cas avec la réplique du vers 22 « Oui, je suis au supplice. «, où Elmire fait allusion au fait qu'elle tousse beaucoup, pour Tartuffe et aussi qu'elle est dans une situation très peu confortable et que Orgon pourrait sortir. Le fait qu'elle tousse donne aussi au spectateurs ces...

« que elle en a assez, ou le faire réfléchir sur ce que vient de dire Tartuffe.

Puis on retombe sur un comique de situation quand celui-ci se rend compte de cette toux « Vous toussez fort, Madame » (v.21), il va même jusqu'à lui proposée de la réglisse sans se douter que cette toux est forcée.

On retrouve un comique de situation a la fin de cette scène « Ouvrez un peu la porte, et voyez, je vous prie, Si mon mari n'est point dans cette galerie. »(v.45/46) Elmire est au courant que Orgon est sous la table mais elle demande a Tartuffe de vérifié qu'il ne soit pas en train de les écouter.

Ce dernier ajoute que de toute facons, il entend tout mais ne croit rien de tout ce qu'il entend « Je l'ai mis au point de voir tout sans rien croire »(v.50).

Le comique de mots est aussi présent.

En effet, Tartuffe de part son discours et ses geste essaie de vite faire avancer sa relations avec Elmire mais on sent que celle-ci essaie au contraire de gagner du temps grâce a ses longue tirades et sa toux incessante.   Molière utilise une fonction critique et moralistique qui lui permet surrement de dénoncer l'attitude des hommes de bien grâce au comique.

  C'est ainsi que Tartuffe, se disant être un pieux très attaché à la religion est démasqué et est révélé comme un hypocrite.

En effet, l'hypocrisie de ce faux dévots est à son comble dans cette scène, il se moque de la religion dont il était si proche « ces craintes ridicule »(v.9), « Si ce n'est que le Ciel qu'à mes voeux on oppose, Lever un tel obstacle est a moi peut de chose » (v.11/12).

Il nous dévoile ses vrai pensée, pour lui la religion ne représente rien, il l'utilise seulement pour quelque « accomodement » (v.11) Il essaie de rassurer Elmire sur la position de Dieu dans la pêcher qu'ils vont commetre si ils ont une relation caché.

Il pense que se ne sera pas un pecher si personne n'est au courant de leur relation.

Il passe pour un dévot concupiscent, il presse Elmire, il veut de la sensualité.

Les mots de tartuffe sont scandaleux, Molière nous appuie bien cette idée avec la didascalie qui précède le vers 12 il nous confirme que c'est un scélérat qui parle.

  Cet imposteur nous révèle aussi qu'il manipule Orgon.

C'est a la fin de la scène qu'il se moque de celui-ci, il prétend que même si il voyait tout, il ne pourrait croire ce qu'il voit.

Il le « mène par le nez »(v.48) depuis le début alors que c'est Orgon qui croit tant en lui et est prés a tout lui donner.

Cela montre bien l'hypocrisie de ce. »

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