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Commentaire Zola Chapitre X

Publié le 05/05/2013

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Flore, amoureuse de Jacques Lantier, est devenue folle de jalousie depuis qu’elle a découvert la liaison du jeune homme avec Séverine. Pour se venger, elle provoque un spectaculaire accident de train qui doit entraîner la mort des 2 amants. Nous assistons ici à la mort de la Lison, la locomotive de Jacques à laquelle, il est très attaché et nous constatons aussi par un effet de miroir l’effet que produit cette mort sur ceux qui y assistent. I ) la mort de la lison Cette mort est à la fois dramatique et pathétique. 1°) Personnification de la Lison C’est une personnification constante. Jacques entretient avec elle des rapports privilégiés : la Lison lui permet d’échapper à sa folie et il est débarrassé de ses pulsions meurtrières qu’il a avec les femmes. Tout son affection est sur la machine. C’est pour ça qu’il a donné un nom de femme à sa locomotive. Il assimile la Lison à un être humain à travers les métaphores et les comparaisons. l.14 : « l’âge arrive, qui alourdit les membres « l.20 : « une petite plainte d’enfants « l.28 : « des bras convulsifs « l.37 : « le cadavre humain « Elle est aussi assimilée à un animal. l.19 : « ses flancs « l.23 : « bête de luxe « De façon générale, elle est présentée comme un être vivant. l.19 : « le souffle « l.26 : « cœur « l.27 : « le sang de ses veines « l.31 : « l’haleine « 2°) Une mort douloureuse On a l’impression que la Lison souffre de cet accident. Le paragraphe se termine par « douleur « (l.39) Le vocabulaire est très expressif : l.24 : « foudroie « l.25 : « entrailles crevées « l.35 : « tronc fendu « On a ...
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« fonctionnement de la machine : « fonctionner ses organes, les pistons battre comme deux coeurs jumeaux, la vapeur circuler dans les tiroirs » devient « des tressaillements, les révoltes dernières de la vie » (l.29).

Les mouvements deviennent de plus en plus lent. Le rythme des phrases est de plus en plus court. « la glande éventrée s'apaisa encore » (l.32) : 11 syllabes « s'endormait peu à peu d'un sommeil très doux » (l.33) : 11 syllabes « finit par se taire » (l.33) : 5 syllabes « elle était morte » (l.34) : 4 syllabes La mort de la Lison a quelque chose d'indécent. l.22 : « elle est vautrée sur le dos » l.36 : « ses organes meurtris, mis au plein jour » La mort de la Lison est donc à la fois dramatique et pathétique et cette mort va éveiller en écho la souffrance de l'assistance. II ) Réactions de l'entourage 1°) Jacques On a une focalisation interne : on voit à travers Jacques l'agonie de sa machine et son point de vue sur la scène. l.1 : « enfin Jacques ouvrit les paupières » l.40 : « alors, Jacques, ayant compris que la Lison n'était plus, referma les yeux » On a le regard de Jacques mais aussi son discours intérieur : c'est une technique employée par Zola : discours indirect libre. On a le langage simple (l.12-13) : « il n'y avait pas de sa faute ». On ressent directement ses sentiments, son émotion...

il se désintéresse complètement des deux femmes.

Dès le début, Zola précise qu'il détourne son regard : l.3 : « elles ne lui importaient pas » Zola montre le seul intérêt que Jacques a sur la Lison. l.6 : « Elle, la Lison, il la reconnaissait bien » Elle a un statut particulier : antiposition. Le chagrin est en crescendo. l.6 : « l'émotion croissante » l.44 : « des larmes lentes coulaient maintenant, inondant ses joues » Il s'identifie avec la machine : l.8 : « ce broiement qu'il avait senti à la fois en elle et en lui. Il ne supporte pas cette séparation : on a un chiasme. l.9 : « qu'il avait senti à la fois en elle et en lui, dont lui ressuscitait, tandis qu'elle, sûrement, allait en mourir » Il pense mourir avec elle. l.41 : « avec le désir de mourir lui aussi » l.42 : « il croyait être emporté dans le dernier petit souffle de la machine » 2°) Pecqueux Pecqueux, dans cette scène, est le double de Jacques.

Il ressent les mêmes sentiments que lui.

On a aussi le monologue intérieur de Pecqueux. l.47-53 : « C'était donc fini ...

quand elle luisait au soleil » On a un parallélisme dans la position des personnages dans le texte. Jacques ouvre et ferme le premier paragraphe. Pecqueux ferme les 2ème et 3ème paragraphe. l.54 : il se met à pleurer comme Jacques. l.48 : Pecqueux évoque leur ménage à trois. l.49-51 : leur compréhension totale. Jacques évoque l'union entre eux deux et Pecqueux évoque cette même union à trois. Pecqueux est conscient que ça marque la fin d'une époque : Jacques et Pecqueux vont commencer à se détester à partir de. »

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