Commentaire Zola Chapitre X
Publié le 05/05/2013
Extrait du document
«
fonctionnement de la machine : « fonctionner ses organes, les pistons battre comme deux coeurs jumeaux, la
vapeur circuler dans les tiroirs » devient « des tressaillements, les révoltes dernières de la vie » (l.29).
Les
mouvements deviennent de plus en plus lent. Le rythme des phrases est de plus en plus court. « la glande
éventrée s'apaisa encore » (l.32) : 11 syllabes « s'endormait peu à peu d'un sommeil très doux » (l.33) : 11
syllabes « finit par se taire » (l.33) : 5 syllabes « elle était morte » (l.34) : 4 syllabes La mort de la Lison a
quelque chose d'indécent. l.22 : « elle est vautrée sur le dos » l.36 : « ses organes meurtris, mis au plein jour
» La mort de la Lison est donc à la fois dramatique et pathétique et cette mort va éveiller en écho la souffrance
de l'assistance. II ) Réactions de l'entourage 1°) Jacques On a une focalisation interne : on voit à travers
Jacques l'agonie de sa machine et son point de vue sur la scène. l.1 : « enfin Jacques ouvrit les paupières » l.40
: « alors, Jacques, ayant compris que la Lison n'était plus, referma les yeux » On a le regard de Jacques mais
aussi son discours intérieur : c'est une technique employée par Zola : discours indirect libre. On a le langage
simple (l.12-13) : « il n'y avait pas de sa faute ». On ressent directement ses sentiments, son émotion...
il se
désintéresse complètement des deux femmes.
Dès le début, Zola précise qu'il détourne son regard : l.3 : « elles
ne lui importaient pas » Zola montre le seul intérêt que Jacques a sur la Lison. l.6 : « Elle, la Lison, il la
reconnaissait bien » Elle a un statut particulier : antiposition. Le chagrin est en crescendo. l.6 : « l'émotion
croissante » l.44 : « des larmes lentes coulaient maintenant, inondant ses joues » Il s'identifie avec la machine
: l.8 : « ce broiement qu'il avait senti à la fois en elle et en lui. Il ne supporte pas cette séparation : on a un
chiasme. l.9 : « qu'il avait senti à la fois en elle et en lui, dont lui ressuscitait, tandis qu'elle, sûrement, allait en
mourir » Il pense mourir avec elle. l.41 : « avec le désir de mourir lui aussi » l.42 : « il croyait être emporté dans
le dernier petit souffle de la machine » 2°) Pecqueux Pecqueux, dans cette scène, est le double de Jacques.
Il
ressent les mêmes sentiments que lui.
On a aussi le monologue intérieur de Pecqueux. l.47-53 : « C'était donc
fini ...
quand elle luisait au soleil » On a un parallélisme dans la position des personnages dans le
texte. Jacques ouvre et ferme le premier paragraphe. Pecqueux ferme les 2ème et 3ème paragraphe. l.54 : il se
met à pleurer comme Jacques. l.48 : Pecqueux évoque leur ménage à trois. l.49-51 : leur compréhension
totale. Jacques évoque l'union entre eux deux et Pecqueux évoque cette même union à trois. Pecqueux est
conscient que ça marque la fin d'une époque : Jacques et Pecqueux vont commencer à se détester à partir de.
»
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