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Comparaison de trois nouvelles de Zola

Publié le 03/01/2015

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Français Le naturalisme arrive au XIXe siècle et Zola en est le chef de file, il a écrit trois nouvelles naturaliste qui s'intitulent « Un mariage d'amour », « La Mort d'Olivier Bécaille » et « Les coquillages de Monsieur Chabre ». Dans un premier temps nous allons comparer ces trois textes afin d'en tirer des similitudes et ensuite nous essayerons d'analyser le style et la procédure d'écriture qui permettent de rendre la nouvelle naturaliste. Enfin nous allons essayer de répondre à la question suivante : pourquoi ces trois nouvelles de Zola sont qualifiées de naturalistes. I) Les thèmes principaux des trois nouvelles. A) Les trois nouvelles présentent chacune des structures d'écriture et de narration différente. Tout d'abord, dans Un mariage d'amour, le point de vue est omniscient, car le narrateur sait tout des personnages, il connait leur passé « Michel avait vingt-cinq ans lorsqu'il épousa Suzanne. » (l.15), il connait aussi leurs sentiments « Jacques souffrait surtout de sa solitude. » (l.69). Le narrateur est spectateur de toutes les scènes et des personnages. La nouvelle est construite comme une tragédie en cinq actes. Ensuite, dans La Mort d'Olivier Bécaille, le point de vue est interne, car le narrateur est le personnage principal, l'action est vue par le personnage. Il exprime ses sentiments « Pourtant, je me sentais plein d'une angoisse affreuse » (l.30), ses réflexions « Est-ce bien la mort ? Je m'étais imaginé une nuit plus noire, un silence plus lourd. Tout petit, j'avais déjà peur de mourir. » (l.35-36), en passant par le discours indirect libre. Le récit ici est à la première personne « J'arrivais presque à être gai, je regardais la mort en face. » (l.44-45). La nouvelle se divise en deux parties : l'une concernant la plongée dans la mort, et l'autre le retour à la vie. Enfin, dans Les Coquillages de Monsieur Chabre, le narrateur adopte un point de vue omniscient. En effet, il connaît le passé des personnages « Estelle, qui lisait des romans depuis qu'elle était mariée [...]» (l.140). Sait tout et raconte l'histoire avec des détails qui servent à mieux cerner les personnages « Estelle fit quelques pas, très intéressée par le défilé des fid&e...
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« C) La naïveté et la faiblesse est un vilain défaut dont est victime la plupart des personnages dans ces nouvelles. Michel, par exemple dans Un mariage d'amour laisse Suzanne (sa femme) et Jacques organiser ensemble la campagne (une journée de fête entre les citadins). Olivier Bécaille, lui présente une grande fragilité physique, et morale dans La Mort d'Olivier Bécaille , Olivier nous raconte ce que pensait Marguerite, le jour où il la demanda en mariage « Mais, plus tard, le matin où je la demandai en mariage, je compris, à son geste effrayé, qu'elle me trouvait affreux.

» (l.106-107-108). Enfin, le plus ridicule de tous, Monsieur Chabre dans Les Coquillages de Monsieur Chabre , emmène le futur amant de sa femme avec lui à la quête des coquillages qu'il pense miraculeuse pour vaincre sa stérilité, ce qui est tout à fait faux, et qui a été inventé par le docteur.

Il est très naïf, car il laisse Hector séduire Estelle sans s'en apercevoir.

D) Les amants, eux ont en revanche beaucoup plus de qualités. Simoneau, dans La Mort d'Olivier Bécaille , se montre « très serviable » (l.253), C'est un « grand garçon, très beau, très fort » (l.256).

De plus Marguerite allait bien avec lui puisqu'« Elle était si jolie, si blanche à côté de lui ! » (l.259) et bien sûr, par rapport à Olivier, la situation financière de Simoneau est bien meilleure.

Quant à Hector, dans Les Coquillages de Monsieur Chabre , est l'opposé de M.

Chabre, car il a environ vingt ans, donc il est très jeune par rapport-à-lui, il est beau et fort.

« On aurait dit un géant, aux épaules larges, aux membres déjà bossués de muscles [...].

» (l.100-101).

D’ailleurs Estelle le trouve aussi très beau « Comme Estelle le regardait fixement, surprise de sa grande beauté [...

].

» (l.102-103). II) La mort au cœur de deux des nouvelles. A) Le meurtre de Jacques et la mort d'Olivier Bécaille. Zola, utilise beaucoup la mort dans ses nouvelles.

La mort est toujours source d'angoisse, c'est un événement très intime.

Dans Un mariage d'amour , l'assassinat de Jacques par les deux amants créer une véritable angoisse au sein de l'histoire, elle s'interpose au milieu des deux meurtriers ce qui fait naître une culpabilité.

Le crime est au cœur de la nouvelle.

Michel n'arrive pas à oublier Jacques « Dès lors, il eut toujours devant les yeux le visage gonflé et grimaçant du noyé.

» (l.63-64).

Pendant les dix-huit mois qui vont s'écouler avant leur nuit de noce, Michel et Suzanne ne vont pas arrêter de se remettre en question et vont passer une nuit de noce pas très commun : « Ils s'assirent de nouveau devant le feu, effrayés et irrités.

Leurs longs silence étaient coupés par des paroles amères, par des reproches et des plaintes.

Telle fut leur nuit de noces.

» (l.105-106-107-108).

À cause de ce drame la morale des deux amants en prend un coup.

Pour mettre fin à cette souffrance, ils n'ont pas d'autre choix que de se tuer tous les deux afin de fuir cette angoisse permanente.

Dans La Mort d'Olivier Bécaille , Olivier, est quelqu'un de faible et de malade.

Toute sa vie il a eue peur de la mort, et il le raconte de son enfance jusqu'à ce qu'il devienne adulte.

Il est en quelque sorte claustrophobe et il a énormément peur du noir, ce qui explique cette angoisse permanente « Mon Dieu ! C'était donc vrai ? je pouvais marcher, crier que je vivais, et ma voix ne serait pas entendue, et j'étais enfermé, écrasé sous la terre ! » (l.675-676-677).

Cette angoisse il va réussir à la vaincre quand son cœur va se remettre à battre, quand il va réussir à sortir de sous terre pour rejoindre la terre ferme.

Il va alors perdre sa peur du noir, et surtout perdre sa peur de la mort « La mort ne m'effraie plus ; mais elle semble ne pas vouloir de moi [...].

» (l.949-950).. »

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