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confession negative

Publié le 25/11/2012

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La confession negative Biographie de l’auteur : Né le 29 mars 1953[1] à Viam en Corrèze, Richard Millet  est un écrivain et éditeur français. Originaire de Corrèze  Richard Millet passe une partie de son enfance au Liban (de six à quatorze ans). Il enseigne les lettres pendant vingt ans avant d'y renoncer pour se consacrer entièrement à l'écriture. Romancier et essayiste, il peint sa Corrèze natale dans de nombreux romans ou récits et s'attache, dans ses essais, à défendre une certaine idée de la littérature. Richard Millet est également  aujourd’hui un éditeur chez Gallimard .parmi ses œuvres on cite : Le Sommeil sur les cendres,   La Fiancée libanaise, la confession négative….   Résumé du roman : Pascal, le narrateur,  devenu écrivain raconte son expérience de la guerre au Liban entre 1975 et 1976 à côté des chrétiens, et livre ses réflexions sur cette épreuve comme un passage obligé pour s'initier à la vie et se préparer à l'écriture. Durant l'été de 1975, il prend un avion de la Middle East Airlines pour le Liban et participera à la guerre civile aux côté des Phalanges chrétiennes  (kataeb) opposés à l’installation et à la prise de pouvoir de Palestiniens. Les odeurs le frappent, celles de l'Orient, de sa nourriture vigoureuse, de la sueur des hommes au combat. Plus il s'enfonce dans la guerre, plus il déteste son Limousin natal, son milieu et la médiocrité des provinces françaises en paix, au milieu de gens sans histoire. Surnommé par ses compagnons de combat « le grammairien «a la fin de la guerre le narrateur est reparti dans ses terres limousines pour devenir écrivain    Situer roman et auteur dans le contexte historico-politique et social  A 22 ans Richard Millet est parti faire la guerre au Liban.  Plus de trente ans et des dizaines de romans plus tard, l'écrivain revient sur cette expérience fondatrice dans un récit ,écrit en 2009 et qui raconte sa participation  à la guerre civile  de 1975 a côté des  phalangistes  Si cette guerre est pour lui un moyen de mieu...

« tard, l'écrivain revient sur cette expérience fondatrice dans un récit ,écrit en 2009 et qui raconte sa participation  à la guerre civile  de 1975 a côté des  phalangistes  Si cette guerre est pour lui un moyen de mieux servir la littérature, le choix de son camp est déterminé par ses idées qui l'emmènent envers et contre tout à faire un choix politique.  En effet, la confession négative, est un récit foisonnant d'images de la guerre,   Richard Millet écrit, témoigne, raconte les massacres, les charniers de Damour, participe aux  conflits  - Achrafiyé contre Tell el-Zaatar, chrétiens contre musulmans, assiste à la terrible guerre des grands hôtels dans un décor surréaliste de palace luxueux, à la plomberie crevée et aux fenêtres éventrées. La religion :   Ayant rejoint ce qu'on dénommera les phalanges libanaises ou maronites, Richard Millet  portera dès lors et à tort la marque d'une espèce de facho antimusulman en effet, le narrateur  déshumanise l'ennemi et le décrit comme des créatures surhumaines « quel qu'il soit un ennemi n'est pas un homme mais un animal dangereux le tuer compte seul » l'islam est, selon l'un des personnages, «une religion pour des gardeurs de moutons et de chameaux»), Au Liban, dont la population est multiconfessionnelle, Richard Millet montre une fidélité extrême au christianisme ce qui fait qu'il refuse totalement l'autre religion. Les caractéristiques stylistiques de l'auteur - Les emprunts : La fidélité et l'attachement de Richard Millet pour ce Liban qu'il n'à point quitte malgré la guerre se manifeste clairement dans le roman.

En effet, a travers l'emploi des emprunts millet nous emmène dans un voyage initiatique a travers le Liban.

C'est donc son apprentissage et sa connaissance du pays qu'il nous fait partager a travers ses promenades ou nous verrons défiler presque tous les rues de Beyrouth et ses endroits : « achrafiye   , tayyoune   ,  Ain al mraise, tell al zaatar, ayn al remanie » .ainsi, il en est de même pour les différentes régions du Liban  «  chtoura, Zahlé, baakline, jezzine, jbel » Ainsi, au delà de la géographie de lieux, millet se charge de raviver dans la mémoire du lecteur quelques plats traditionnels libanais comme l'houmous, labne   et chichtaouk.. »

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