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corpus belay baudelaire

Publié le 05/10/2014

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baudelaire
Ce corpus est composé de trois poèmes. Le premier est un poème de Joachim du Bellay qui s’intitule Les Cheveux d’or et qui date de 1550. Il est extrait de l’œuvre L’Olive. Ce poème est un sonnet. Les deux autres textes sont des poèmes de Charles Baudelaire. Le premier a pour titre Un hémisphère dans une chevelure. Il date de 1869 et il est extrait de son œuvre Le Spleen de Paris. Cette œuvre fut publiée après la mort de Baudelaire. Il fut écrit en prose, ce qui pour Baudelaire était une quête de perfection et d’idéal. Le second poème de Charles Baudelaire s’intitule La Chevelure et il est extrait de son œuvre Les Fleurs du mal qui date de 1861. La forme de ce poème est une succession de sept quintils. Ces trois poèmes ont pour thème principal la chevelure de la femme. Nous allons donc montrer comment ces trois poètes célèbrent-ils la femme à travers leur chevelure. Dans une première partie nous verrons comment la synecdoque de la chevelure célèbre la femme aimée à travers ces trois poèmes. Ensuite, dans une seconde partie nous verrons que ces trois poèmes traitent de l’amour comme une sensation de chaleur ardente. Dans cette première partie nous allons voir que dans ces trois poèmes, la synecdoque de la chevelure permet de célébrer la femme. Des trois poèmes ont pour thème principal la femme avec la synecdoque de la chevelure. Les poètes utilisent une partie du corps, en l’occurrence la chevelure...
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« chevelure est devenue un lieu où le poète devient un amant prisonnier.

Dans le poème A, la femme est nommée seulement au v.1 avec le terme « Madame » qui est renforcée avec une majuscule.

Les deux premiers vers du texte A, nous montre que le poète tombe d'abord amoureux de la chevelure de la femme avant la femme elle-même. Deuxièmement, nous pouvons aussi voir une image d'idéal de la femme dans le texte B.

Au vers 7, l'expression « Tes cheveux contiennent tout un rêve ».

L'adverbe de quantité « tout » peut faire penser que la chevelure est un lieu où le poète peut trouver un nombre incalculable de chose.

De plus, la chevelure permet à Baudelaire de rêver à un monde idéal où « l'espace est plus bleu et plus profond » et « où l'atmosphère est parfumée par les fruits, par les feuilles et par la peau humaine ».

Cette idée où la femme est vue comme un idéal, est reprise dans le texte C, car nous pouvons supposer correspond plus au terme « idéal », de la section « Spleen et idéal » dont le poème est tiré.

De plus, nous pouvons déduire que la chevelure de cette femme représente un monde idéal et au travers de ce monde, Baudelaire a décidé de célébrer cette femme. Cette idée est encore reprise dans le texte B, au vers 4 avec l'anaphore « tout ce que le vois ! tout ce que je sens ! tout ce que j'entends dans tes cheveux ! ».

L'anaphore de cette expression donne à la femme une image d'idéal, idée renforcée avec les points d'exclamation. Pour finir, dans le texte C, Baudelaire célèbre la femme à travers sa chevelure au v.1 et v.2 avec l'utilisation du « ô » vocatif avec « ô toison », « ô boucles » et qu'il honore la femme au v.10 avec « ô mon amour ! ».

De plus, dans le texte A, Du Bellay célèbre la femme avec la couleur de sa chevelure qui est « d'or ».

Nous pouvons donc dire que cette couleur comme le soleil et la lumière.

De plus l'or est un métal précieux qui honore la femme. Dans cette seconde partie, nous allons voir que la chevelure de la femme provoque et évoque des sensations comme la chaleur. Premièrement dans le texte B le poète ne fait directement référence à la chaleur mais, au vers 8, Baudelaire parle de « charmants climats » qui peuvent faire penser aux climats exotiques que Baudelaire a connus lors de ses voyages comme à l'île Bourbon.

Parallèlement dans le texte C, au vers 8, Baudelaire parle de « moussons ».

Ces dernières peuvent nous faire penser à l'Asie et donc au pays chaud et à la chaleur.

Nous pouvons. »

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