corpus belay baudelaire
Publié le 05/10/2014
Extrait du document


«
chevelure est devenue un lieu où le poète devient un amant prisonnier.
Dans le poème A, la femme est
nommée seulement au v.1 avec le terme « Madame » qui est renforcée avec une majuscule.
Les deux premiers
vers du texte A, nous montre que le poète tombe d'abord amoureux de la chevelure de la femme avant la
femme elle-même.
Deuxièmement, nous pouvons aussi voir une image d'idéal de la femme dans le texte B.
Au vers 7,
l'expression « Tes cheveux contiennent tout un rêve ».
L'adverbe de quantité « tout » peut faire penser que la
chevelure est un lieu où le poète peut trouver un nombre incalculable de chose.
De plus, la chevelure permet à
Baudelaire de rêver à un monde idéal où « l'espace est plus bleu et plus profond » et « où l'atmosphère est
parfumée par les fruits, par les feuilles et par la peau humaine ».
Cette idée où la femme est vue comme un
idéal, est reprise dans le texte C, car nous pouvons supposer correspond plus au terme « idéal », de la
section « Spleen et idéal » dont le poème est tiré.
De plus, nous pouvons déduire que la chevelure de cette
femme représente un monde idéal et au travers de ce monde, Baudelaire a décidé de célébrer cette femme.
Cette idée est encore reprise dans le texte B, au vers 4 avec l'anaphore « tout ce que le vois ! tout ce que je
sens ! tout ce que j'entends dans tes cheveux ! ».
L'anaphore de cette expression donne à la femme une image
d'idéal, idée renforcée avec les points d'exclamation.
Pour finir, dans le texte C, Baudelaire célèbre la femme à travers sa chevelure au v.1 et v.2 avec l'utilisation du
« ô » vocatif avec « ô toison », « ô boucles » et qu'il honore la femme au v.10 avec « ô mon amour ! ».
De plus,
dans le texte A, Du Bellay célèbre la femme avec la couleur de sa chevelure qui est « d'or ».
Nous pouvons
donc dire que cette couleur comme le soleil et la lumière.
De plus l'or est un métal précieux qui honore la
femme.
Dans cette seconde partie, nous allons voir que la chevelure de la femme provoque et évoque des sensations
comme la chaleur.
Premièrement dans le texte B le poète ne fait directement référence à la chaleur mais, au vers 8, Baudelaire
parle de « charmants climats » qui peuvent faire penser aux climats exotiques que Baudelaire a connus lors de
ses voyages comme à l'île Bourbon.
Parallèlement dans le texte C, au vers 8, Baudelaire parle de « moussons
».
Ces dernières peuvent nous faire penser à l'Asie et donc au pays chaud et à la chaleur.
Nous pouvons.
»
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