Corpus incipit

« créer un effet de réel en présentant l’œuvre  sous la forme d’un récit de vie à  la 1 ère  personne « je vins au monde » l.3.  Le second opte pour les conventions  naturalistes en prenant soin de fournir au lecteur  une description minutieuse de  la chambre misérable et du quartier populaire où vi vent Gervaise et sa famille ,  témoignant ainsi de l’importance de l’environnement  social dans la destinée du  personnage. Marguerite Duras étonne avec un incipit  original qui rompt avec la  norme ;  si elle emploie comme Lesage  une narration à la 1 ère  personne « c’est ce  que je sais » l.9  celle-ci a pour effet de diluer les rares informat ions données.  En effet , le narrateur révèle sa méconnaissance  « je ne l’ai jamais vu » l.2 , et  se base sur des ouïe dire  « on dit qu’il vit à Paris » l.2, « Tatiana dit que  »   l.22  ce qui ne permet pas au lecteur de se faire une id ée claire du personnage  et de l’intrigue.  Le Ravissement de Lol V. Stein  semble entrer dans la  catégorie du récit de vie mais le « biographe » app araît encore en recherche  d’informations. C’est le parti pris du Nouveau Roma n qui revendique une  démarche antinarrative.  Ainsi , le corpus qui nous est proposé illustre bel et bi en  les fonctions habituelles d’un incipit  tout en  mettant en évidence la singularité  des textes et la démarche stylistique des auteurs.  Mise en perspective des 3 textes Lesage et Zola incipits réalistes, traditionnels Duras à part Lesage et Duras, récit à la 1 ère personne mais effets différents Phrase de conclusion Mots de transition en orange Eléments de justification en vert. »