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Publié le 20/10/2014

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Le Monde Le cannibalisme représente le plus souvent un acte hautement socialisé   Chez les Guaranis d'Amazonie on consomme les défunts de son groupe ce qui permet d'en maintenir l'unité tout en conférant aux morts le statut d'ancêtres   L'horreur ressentie par mes anmis de Nouvelle Guinée quand je leur décrivais la circoncision, le traitement réservé aux Etats Unis aux personnes agées et nos rites funéraires était aussi forte que celle que nous inspire le cannibalisme   (Curieux : la villa de Houlgate appartenant à la famille brésilienne dont ma grand mère s'appelait Guarany)   Rouge Brésil Les indiens vivent dans la forêt où tout meurt et renait, où les forces s'échangent en permanence e...
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« Si on considère à bon escient ce que font nos gros usuriers (suçant le sang et la moelle) et par conséquent mangeant vivants, tant de veuves, orphelins et autres pauvres personnes auxquels il vaudrait mieux couper la gorge tout d'un coup que de les faire languir, on dira qu'ils sont encore plus cruels que les sauvages dont je parle   Lévy Strauss Aucune société n'est parfaite.

Toutes comportent par nature une impureté incompatible avec les normes qu'elles proclament et qui se traduit  concrètement par une certaine dose d'injustice, d'insensibilité, de cruauté   Aucune société n'est foncièrement bonne, mais aucune n'est absolument mauveiqe.   L'anthropophagie qui de toutes les pratiques sauvages est sans doute celle qui nous inspire le plus d'horreur et de dégôut Restent alors les formes d'anthropophagie qu'on peut appeler positives, celles qui relèvent d'une cause mystique, magique ou religieuse   certains usages qui nous sont propres, considérés par un observateur relevant d'une société différente, lui apparaitraient de même nature que cette anthrophagie qui nous semble étrangère à la notion de civilisation.

Je pense à nos coutumes judiciaires et pénitentiaires (et la suite)   Montaigne La société dans sa forme actuelle, sans doute depuis des millénaires, ne repose pas, comme l'ideologie le prétendait depuis Aristote, sur l'attirance , l'attraction mais sur la poursuite des intérêts de chacun au détriment des intérêts des autres.

Cela s'est enraciné au plus profond du caractère des hommes...Aujourd'hui tout ho mme sans exception se sent trop peu aimé, parce que chacun est insuffisamment capable d'amour...L'une des tendances profondes du christianisme, qui ne conincidait pas tout à fait avec le dogme, fut de faire disparaître. »

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