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Corpus sur l'esclavage

Publié le 24/11/2013

Extrait du document

esclavage
Corpus : Ce corpus est composé des quatre extraits suivants : De l'esprit et des lois chapitre « De l'esclavage des nègres » de Montesquieu publié en 1748, L'Encyclopédie article « Traite des nègres » de De Jaucourt publié en 1751-1766, Candide chapitre 19 de Voltaire publié en 1759, Contribution à l'Histoire des deux Indes de l'Abbé Raynal chapitre « De l'esclavage » de Diderot publié en 1770. Il y a trois romans et un documentaire, les trois romans sont les oeuvres de Montesquieu, Voltaire et Diderot, le documentaire est l'oeuvre de De Jaucourt. La question de corpus est : Quels reproches exposent les auteurs de ces quatre textes lorsqu'ils dénoncent l'esclavage ? Dans le document A, Montesquieu, De l'esprit et des lois, « De l'esclavage des nègres », 1748, Montesquieu montre combien les arguments des esclavagistes sont absurdes en leur donnant la parole. Montesquieu expose les arguments des esclavagistes de façon listés, tout ce qui est dit dans l'extrait étudié n'est pas ce que pense Montesquieu car au contraire, lui, dénonce l'esclavage. Les esclavagistes disent...
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« Dans le document C, Voltaire, Candide chapitre 19, 1759, Voltaire donne la parole à un esclave (Candide venait de le trouver dans la rue) qui ne possédait plus que la moitié de son habit et à qui il manquait la jambe gauche et la main droite attendant son maître, un hollandais du nom de M.

Vanderdendur.

Avec Voltaire on voit la façon dont les nègres étaient traités comme nous l'explique l'esclave : ils se faisaient couper la main si un de leur doigt se prenait dans la meule, ils se faisaient couper une jambe si ils essayaient de s'enfuir et ils n'ont le droit qu'à deux vêtements par an.

Ses parents l'ont vendu aux hollandais, ils lui ont dit que les hollandais le rendraient heureux, que c'était un honneur d'être esclave pour eux et qu'il les a rendu heureux car il a fait leur fortune.

L'esclave dit qu'il va à l'église tous les dimanche mais qu'il ne comprend pas qu'on leur disent, aux noirs et aux blancs, qu'ils sont tous les enfants d'Adam mais qu'ils ne soient pas tous traités de la même manière. Dans le document D, Diderot, « De l'esclavage », Histoire des deux Indes , 1770, Diderot nous expose une discussion fictive entre un partisan de l'esclavage et un opposant à l'esclavage.

Comme l'on peut le constater l'opposant a beaucoup plus d'arguments que le partisan.

Le partisan dit que les anciens peuples se croyaient maîtres de la vie de leurs esclaves tandis que maintenant ils ne possèdent plus que leur liberté et leur travail.

Il dit aussi qu'ils sont nés pour être esclave, il dit qu'ils sont bornés, fourbes, méchant et qu'ils admettent la supériorité des blancs.

L'opposant dit que les colons font payer, parfois même de leur vie, les esclaves pour leur attachement excessif à l'argent, explique pourquoi les noirs sont bornés, fourbes, méchant et qu'ils admettent la supériorité des blancs en disant que ce sont les blancs qui les ont fait devenir ainsi et qu'ils ne sont la propriété de personne que se sont des êtres humains avec une âme. Comme on nous l'explique dans les paragraphes précédents, les auteurs fondent leurs dénonciation avec les reproches suivants.

On ne doit pas considérer les noirs comme des esclaves car ils sont noirs, on ne peut décider de leur liberté ou non, ils ne sont pas des objets de commerce, personne ne peut imposer un droit de propriété sur eux.

Ce sont des êtres humains avec une âme, ils sont donc en droit de faire ce que bon leur semble car cela serait contraire à la religion, la morale, les lois naturelles, et tous les droits de la nature humaine.. »

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