corpus Ubu roi

« totalement dénué de dignitié sous les yeux de ses convives auxquels il pense donner une image de grandeur.

Encore plus pitoyable, le roi Bérenger.

Ionesco le dépeint tel un roi mourant qui n’acceptant pas l’approche de sa mort.

Son impossibilité à se faire obéin même par sa femme le pousse à se ridiculiser en donnant des ordres aux éléments.

Enfin dans la pièce de Sartre, Egisthe est présenté comme le roi qui après avoir assouvi sa soif de pouvoir comprend enfin la vanité du pouvoir mais ne ressent aucun remord.

Il se morfond de son « vide existentiel » ce qui lui donne comme pour Bérenger une figure pitoyable. Si dans ces quatres œuvres chaque auteurs présente leur roi sous une forme tyranique en critiquant toute forme de pouvoir absolue, celle-ci est complétée par un registre absurde qui tourne leur image au ridicule.

On remarquera que ces œuvres furent publiées durant la période de la Seconde guerre mondiale, sauf pour celle de Jarry, il faut donc remettre ces œuvres dans son contexte historique pour comprendre qu’il s’agit d’œuvres engagées contre la dictature du « Fuhrer ».. »